Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Les émotions dominent l'univers des songes. Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d'esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur. Un rêve qui devient récurrent peut permettre à une personne de comprendre une situation qui l'indispose depuis un certain moment.
Rêver, c'est ce qui permet de vivre, d'avoir plein d'ambitions, de se donner des objectifs, d'être à fond. Vivre la vie au jour le jour, inventer des choses, partir à l'aventure.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Les scientifiques croient que l'adénosine, un composé naturel, s'accumule dans notre sang durant nos heures de veille, et nous ferait sombrer dans le sommeil. Progressivement, la fréquence cardiaque et respiratoire ralentit et tous les muscles du corps se détendent de plus en plus.
A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Chez les «grands» rêveurs, deux zones du cerveau ont présenté une activité spontanée plus intense: le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale. Le premier participe, explique Perrine Ruby, à «la lecture des états mentaux, nous permettant d'attribuer des pensées et intentions à autrui.
Le rêve est une activité mentale normale qui a lieu pendant le sommeil. Tout le monde rêve. En fait, on fait tous de trois à six rêves par nuit et on passe environ 25 % de son temps de sommeil à rêver – selon certains chercheurs, ce pourcentage pourrait même être nettement plus élevé!
En général, les cauchemars surviennent après avoir vécu des situations de stress et d'anxiété, qu'elles soient récentes ou anciennes. Mais les émotions fortes ne sont pas les seules à pouvoir engendrer des cauchemars : un repas trop copieux le soir, l'alcool et certains médicaments peuvent avoir le même effet.
Nous voyons, dans nos rêves, des objets, des personnes, des évènemens identiques à ceux de la veille. La croyance à la réalité de ces objets, de ces personnes, de ces évènemens, est aussi absolue que pendant la veille. On ne saurait trop insister sur ce point : la sensation du réel est aussi complète, aussi intense.
Au cours de l'histoire et des civilisations, le rêve a été un moyen de s'affranchir du temps et de l'espace ordinaires, pour accéder au surnaturel, aux ancêtres, au divin, ou encore comme un moyen de guérison, de connaissance et de révélation.
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
La vie est un rêve ; c'est le réveil qui nous tue."
Il s'emploie surtout dans le langage soutenu ou pour désigner un Rêve auquel on prête une valeur d'avertissement; dans le langage courant, on dit plutôt maintenant Rêve. Fig., La vie n'est qu'un songe, Les choses monde n'ont nulle solidité, la vie passe comme un songe.
Il s'agit du deuil des éléments conscientisés qui n'ont plus lieu d'être. C'est le signe de la rupture du rêveur d'avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d'un défunt, c'est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu'elle peut représenter sur le plan conscient.
Les données récentes d'imagerie cérébrale confirment le lien entre rêves et émotions. Les deux zones liées à la peur durant l'éveil, l'amygdale, située dans les profondeurs du cerveau, et le cortex préfrontal médian, situé à l'avant, présentent la même activité pendant le sommeil.
Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
Et cela ne doit surtout pas vous inquiéter. Avoir des rêves perturbés est un phénomène tout à fait normal. Voire thérapeutique, car, selon les chercheurs, il permettrait de digérer nos émotions négatives.
Les chercheurs du sommeil estiment que les cauchemars servent dans un but psychologique car ils libèrent le stress et les peurs que l'on accumule tout au long de notre vie, et nous permettent de les affronter, et d'y réfléchir.
Vous avez un sommeil de plomb, ce qui vous empêche de vous remémorer vos rêves nocturnes ? Prévoyez des réveils à plusieurs heures de la nuit, notamment vers 3 ou 4 heures du matin. Il s'agit de la phase de sommeil paradoxal, plus propice aux accès de rêverie.
Reconnaître un rêve prémonitoire
Les rêves prémonitoires semblent plus vivaces que les rêves ordinaires. L'individu s'en souvient clairement au réveil et y attache un intérêt plus marqué qu'à l'ordinaire : il peut donc le raconter, le noter, le commenter.
Les réveils en milieu de nuit concernent la majorité des insomniaques. En cause, d'après les experts, des troubles comme l'apnée du sommeil, un reflux gastro-oesophagien, les bouffées de chaleur liées à la ménopause ou l'envie d'uriner chez les hommes âgés ayant des problèmes de prostate.
Tristan-Frédéric Moir, psychanalyste spécialiste du langage du rêve : "Oui, on peut rêver d'une personne que l'on n'a jamais vue car le rêve est créateur d'images. Il peut également se servir du contenu des événements de la veille. Si on se sert d'images réelles, cela signifie qu'elles sont signifiantes.
Après le cauchemar, on se réveille subitement et on a beaucoup de mal à se rendormir. Il faut d'abord un retour au calme qui favorise l'endormissement. Il est important de rationaliser le cauchemar et de revenir dans le monde réel. Vous pouvez allumer votre lampe et boire un peu d'eau.
SOMMEIL - Se souvenir de ses rêves, ou pas, serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier.