La réduction de capital a pour principal objectif d'assainir les comptes de l'entreprise. C'est notamment le cas lorsqu'elle a subi des pertes financières. Toutefois, elle peut être mise en œuvre, même si la situation financière de l'entreprise n'est pas compromise.
Intérêt de la réduction de capital
La réduction de capital d'une société revient à diminuer directement ou indirectement le montant de ses capitaux propres. Cette technique permet de compenser une perte ou de distribuer partiellement les actifs d'une société.
La réduction du capital social motivée par des pertes a pour effet une diminution de la participation des associés ou actionnaires sans remboursement de leurs titres sociaux, soit en diminuant la valeur nominale des parts sociales ou actions, soit en diminuant leur nombre.
Lorsque les capitaux propres de la société sont inférieurs à la moitié du capital social : dans ce cas, les associés peuvent décider de dissoudre leur société ou de réduire leur capital social, de sorte à reconstituer les capitaux propres et qu'ils deviennent supérieurs à la moitié du capital social.
Le capital social permet donc, dans une certaine mesure, de rassurer les partenaires d'une société (clients et fournisseurs essentiellement). Plus le capital est élevé, plus ils disposeront de garanties et donc plus ils seront psychologiquement prêts à travailler avec une entreprise.
Ce capital symbolique donne une certaine assurance et estime de soi à l'individu concerné. Aux riches « le monde social donne ce qu'il y a de plus rare, de la reconnaissance, de la considération, c'est-à-dire tout simplement de la raison d'être » (Bourdieu).
Dans le cadre d'une perte de la moitié du capital social, la loi vous permet soit, de dissoudre votre société, afin de mettre un terme à son activité, soit, de poursuivre l'activité en reconstituant les capitaux propres.
Le coup d'accordéon est une solution adaptée, car elle permet de diminuer le montant du capital social pour apurer les pertes avant de procéder à la reconstitution du capital social pour repartir sur des bases saines.
Pour éviter une telle dilution, il faut prévoir une clause anti-dilution (que l'on appelle aussi droit préférentiel de souscription). Ce droit préférentiel de souscription signifie que les associés seront privilégiés quant à l'acquisition des parts nouvellement créées.
La réduction de capital social peut s'effectuer de plusieurs manières : par diminution de la valeur nominale des titres, par diminution du nombre de titres, par rachat de titres par la société en vue de leur annulation, applicable dans le cadre d'une réduction de capital non motivée par des pertes.
Pour les SARL et EURL, dès la souscription au capital, les sommes devront être versées sur le compte de la société – soit « libérées » - à hauteur d'au moins un cinquième des apports en numéraire souscrits. Pour les SA, SAS et SASU, au moins la moitié des sommes souscrites devront être libérées dès la souscription.
déposer un dossier de modification des statuts en raison de la réduction du capital social, assorti du procès-verbal de l'assemblée générale extraordinaire, au centre de formalités des entreprises (Chambre de Commerce et d'Industrie pour une SARL) ou au greffe du tribunal de commerce compétent.
Le capital humain contribue aussi à la croissance et, d'après certains éléments d'information, ce pourrait être également le cas du capital social. Le capital humain procure aux individus des avantages parmi lesquels l'amélioration des revenus du travail et l'employabilité.
L'investisseur peut avoir intérêt à investir beaucoup d'argent pour le succès de sa propre stratégie d'investissement, et non dans l'intérêt de l'entreprise, ni en fonction des besoins de l'entreprise. A contrario, il peut être mauvais pour l'entreprise de lever trop et de mettre trop de « carburant » dans son moteur.
L'opération consiste à apurer les pertes comptables grâce aux comptes courants d'associés. Dans ce cas, la variation d'actif net (à hauteur des pertes imputées), constitutive d'un bénéfice taxable, absorbe les déficits antérieurs reportables, qui ne sont donc plus susceptibles de report.
Également appelés "capitaux propres", les fonds propres regroupent à la fois l'ensemble des capitaux apportés par les actionnaires lors de la création de la société et à l'occasion d'une augmentation de capital mais aussi les fonds acquis par une entreprise en raison de son activité.
La réduction de capital dite « en coup d'accordéon » se produit généralement suite à la constatation comptable d'un manque de capitaux propres. En France, elle est obligatoire lorsque ces capitaux sont inférieurs à 50 % du capital social. En effet, selon le Code de commerce (article L.
Le plus souvent, des capitaux propres négatifs sont un signe de mauvaise santé de l'entreprise ! Cela signifie en effet que les dettes sont supérieures aux actifs de la société. Cette situation peut être amplifiée par un capital social faible lors de la création de l'entreprise .
Les capitaux propres représentent la part du patrimoine de l'entreprise financée par les actionnaires ou associés. Le capital social, quant à lui, est la somme des apports en numéraire et en nature des associés au moment de la création de l'entreprise.
Les capitaux propres servent de garantie aux créanciers. Lorsque l'entreprise fait face à des capitaux propres négatifs, cela signifie que les dettes dépassent la valeur totale du patrimoine net de l'entreprise et qu'elle n'est plus en mesure de financer son activité.
Le capital social vous permet de lancer votre activité avec un «matelas financier» et permet donc de faire face aux premières dépenses de création de la société. Il joue un rôle de stabilisateur et d'assurance.
Le capital social c'est la valeur d'origine de l'entreprise, représentée par des sommes d'argents (apport numéraire, parts sociales, actions d'autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses actionnaires.
Concept émergent qui tente de définir et de mesurer la force des réseaux sociaux au sein d'une société donnée à un moment déterminé. Le concept a été initialement développé par Robert D. Putnam, professeur d'administration publique à la JFK School of Government de Harvard, dans son ouvrage Bowling Alone.