La justice est ce que le droit cherche à faire appliquer lorsqu'il faut juger une affaire en attribuant à chacun la part qui lui revient. Mais la justice est aussi une vertu, une qualité de l'âme qui se manifeste dans une conduite. Dans ce cas, elle est liée à l'idée d'une vie bonne et réussie.
La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants. Elle est aussi là pour mettre fin à des conflits*.
Le but de la justice est de réparer le tort fait aux victimes, mais également de punir les personnes coupables de délits pour éviter leurs répétitions et prévenir les récidives. D'où l'importance d'un bon fonctionnement de la justice.
La justice comme valeur a une réalité. C'est par la raison que l'on peut l'atteindre. C'est la thèse de l'intellectualisme moral. Elle énonce l'idée que par la raison, c'est-à-dire la faculté logique de notre esprit, nous pouvons atteindre la vision intellectuelle de l'idée du Bien et du Juste.
L'égalité des droits et l'équité procédurale; La transparence et l'intégrité; Le respect des droits des victimes; Le respect de la complémentarité entre les divers intervenants du système de justice pénale.
La justice civile permet de résoudre les conflits entre particuliers et ceux du monde du travail. Le tribunal d'instance arbitre les conflits concernant la vie quotidienne. Le tribunal de grande instance s'occupe du droit de la famille. Le conseil des prud'hommes juge les conflits du monde du travail.
Grands principes de la justice : égalité, permanence, loyauté… La responsabilité du service public de la justice.
1. Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité : Se montrer juste à l'égard de ses subordonnés. 2. Qui est conforme au droit, à l'équité : Une décision juste.
L'organisation de la justice repose sur le respect de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789) et la Convention européenne des droits de l'homme (1950). La justice est indépendante car séparée des pouvoirs (exécutif et législatif), gratuite, égale et ouverte à tous sans aucune discrimination.
1. Principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité : Faire régner la justice. 2. Qualité morale qui invite à respecter les droits d'autrui : Agir en tout avec justice.
La justesse de la justice se mesure à la manière dont celle-ci est rendue. Au-delà des principes, la justice est une affaire de personnes, d'individus, compris et entendus dans leur subjectivité. Juste, équitable, impartiale, compétente, sereine. Naturellement, la justice doit être tout cela.
La justice française est indépendante et gratuite pour tous les citoyens. Elle a pour mission de protéger, mais aussi de punir. Elle veille au respect du droit. Son organisation est précise, pour répondre à toutes les situations.
Définition de la Justice en philosophie
Pour les philosophes, la justice est le but de toute politique, dans la mesure où elle vise à établir une égalité véritable et anonyme, qui ne tient compte ni de la situation sociale ni de la personnalité des individus.
Le sens de la justice est donc la faculté de juger, mais considérée quant au résultat de l'exercice de juger le juste et l'injuste, c'est-à-dire comme la reconnaissance des déterminations qui définissent ce qui est juste et ce qui est injuste.
Un idéal philosophique et moral
L'idée de justice fait référence à l'équilibre dans les relations entre les hommes : elle implique la proportion et la stabilité. Au Moyen-Age, elle se définissait comme "l'art du bon et de l'égal".
Définition de justicier
Droit. Qui rend justice, qui fait régner la justice. Qui agit en vengeur des innocents, en redresseur de torts.
Contraire : abusif, arbitraire, illégal, illégitime, inéquitable, inique, injuste, insensé, mauvais, odieux, partial, tyrannique. 2. Qui apparaît fondé.
La procédure est orale et peut, sur demande des parties, se dérouler sans audience. Les parties peuvent prendre ou non un avocat. L'audience est tenue par un juge qui veille au bon déroulement des débats. Le juge rend une décision qui peut être contestée.
1On souligne souvent, pour critiquer les institutions de la V e République, le fait que la Justice n'est pas présentée comme un « pouvoir » mais, d'après le texte même de la Constitution, comme une « autorité ». C'est en effet son titre VIII : « De l'autorité judiciaire ».
Toute personne, quels que soient sa nationalité, son âge, son sexe, sa culture, son niveau ou son lieu de vie…, a le droit : d'accéder à la justice ; de faire entendre sa cause et de faire examiner son affaire par un juge indépendant et impartial.
Du latin iustitia , de iustus (« juste »), lui-même dérivé de ius (« le droit »).
Un acteur incontournable de l'institution judiciaire.
Outre ses fonctions de garant de la procédure et d'authentificateur, le greffier est de par sa présence à toutes les étapes de la procédure, l'interlocuteur premier des justiciables et des auxiliaires de justice.
En somme, le Socrate de Xénophon soutient que l'action juste et l'action légale coïncident puisque la nature de la légalité est le bénéfique, et ce qui est bénéfique est toujours juste. On peut ainsi dire que, par principe, la loi est la justice et donc que Socrate adopte une position légaliste.
Le mot justice est employé dans différents contextes. C'est d'abord un sentiment subjectif dans le cœur de l'homme, une vertu. C'est dans un autre sens une institution, le pouvoir judiciaire, dont l'idéal est l'équité. C'est aussi un principe politique qui régit les pouvoirs et en garantit la légitimité.
Le principe d'égalité des citoyens devant la loi figure à l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Ce principe implique l'égalité des citoyens devant l'application qui est faite de la loi par l'institution judiciaire.