La fauche. Dès que la météo annonce une fenêtre de beau temps pour 4/5 jours ils est conseillé de démarrer la fauche. Il faut une hygrométrie de l'air inférieure à 70 %, du soleil, du vent et une température d'au moins 15° C.
La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins. Lorsque l'herbe est coupée, la perte d'eau, très rapide au début, se fait au travers des stomates ouverts (orifice sur face inférieure des feuilles).
On obtient une meilleure qualité du foin quand on fauche tôt le matin avec des andains larges pour hâter le fanage puis quand on hache plus tard la même journée. Des recherches à Cornell University ont montré que cette approche améliore grandement la fermentation et l'énergie digestible.
Couper à 6-8 cm minimum
De plus, le foin plaqué au sol sèche moins vite. L'humidité favorise alors le développement de champignons et bactéries, au risque de contaminer le fourrage.
Sur les premières récoltes d'herbe de ce printemps 2022, la qualité semble au rendez-vous (pour 86 % des éleveurs selon le récent sondage de Web-agri). En effet, les conditions favorables du mois d'avril ont boosté la croissance qui a atteint son pic entre fin avril et début mai dans la majorité des régions.
Pratiquer le fauchage tardif, c'est agir pour la biodiversité en laissant à la nature le temps de développer des zones refuges pour les petits animaux et les insectes pollinisateurs. La survie de bien des espèces de plantes est également préservée.
Les principaux foins obtenus par fauchage sont : – Pour les céréales : le ray-grass, le dactyle, la fléole, la fétuque, le brome. Pour les légumineuses : la luzerne, les trèfles, le lotier corniculé, le sainfoin.
Conditions de fauche
Pour optimiser la fauche, il ne faut pas oublier d'observer les points suivants : Des couteaux bien affutés pour couper le fourrage de façon nette et faciliter sa repousse; Une vitesse de rotation suffisante pour assurer une fauche régulière (2500 à 300 tours/minute)
On peut déterminer quatre grandes catégories de fourrages selon leur taux d'humidité. – Foin sec dosant moins de 16 % d'humidité. Il faut se rappeler que le foin sec doit contenir de 2 à 4% moins d'humidité lorsqu'il est pressé en grosses balles.
Un bon foin sera agréable à sentir tandis qu'un foin ayant chauffé aura une odeur forte, piquante, de moisi et peu agréable. Les nez fins peuvent sentir les moisissures avant même d'en voir les traces.
La saison des foins débute au mois d'avril.
La fauche tardive se pratique généralement en mois de juillet, mais dans les régions montagnardes, elle est reportée à la fin de la période d'été. Ce processus de jardinage doit prendre en compte une séquence d'impératifs rigoureux.
La fauche a pour rôle d'assurer des repous- ses de qualité pour l'été : c'est pourquoi on veillera à faucher précocement et à étaler les chan- tiers de fauche pour répartir les repousses.
En général, le foin d'odeur est récolté à l'été, soit la saison de sa croissance, et les plantes choisies pour la récolte sont celles qui sont en phase végétative et non celles qui sont dotées de fleurs ou de fruits.
Le premier fanage n'a lieu qu'à partir du jour suivant la fauche, une fois la rosée levée. On ramasse très tôt le fourrage pour le mettre en cellule de séchage (J+2 ou J+3). Ça nous oblige à reprendre le foin en cellules pour éviter qu'il ne reforme des paquets.
La coupe du regain, la première ou la seconde, n'a point d'époque déterminée ou de jour ou de mois ; elle dépend de l'état de l'herbe, de la saison plus ou moins pluvieuse, plus au moins chaude, & en général, le regain de la première coupe ne vaut jamais le foin coupé à propos, parce que la végétation de la plante a ...
Il faut qu'il soit bien vert pour indiquer une bonne qualité. Mais de façon générale, un foin brun-vert, luisant et parfumé est bon. Le foin brun est terne, lui. Un mauvais foin contient d'ailleurs davantage de tiges que de feuilles, ce qui est un indicateur précieux.
En pente : il s'agit de faucher par bandes parallèles à la pente, puis de revenir en arrière avant de passer à la bande suivante. L'herbe coupée retombe ainsi sur la surface déjà fauchée. Grandes surfaces : il est ici préférable de procéder par carrés, de l'extérieur vers l'intérieur du terrain.
La presse à foin sert à faire les bottes rondes de foin ou de paille. Avant de presser le foin, on fauche, on endaine et on pirouette. La presse à foin ramasse l'herbe et fait les rouleaux. On a vu une presse à foin, la marque c'est Krone.
L'amplitude peut aller de 25 mm (Lamier incliné vers l'avant) à 90 mm (lamier parallèle au sol). L'astuce est de poser la faucheuse sur une aire bétonnée plane et de mesurer la distance des couteaux par rapport au sol.
6,7 l/ha pour faucher
Il faut, en moyenne 6,7 l de fioul pour faucher 1 ha. Les plus économes se contentent de 5,5 l/ha avec un tracteur de 80 ch et des faucheuses de 2,40 m à 2,80 m. Les plus “énergétivores” travaillent avec un tracteur plus puissant (110 ch) pour une largeur de coupe d'environ 2,80 m.
Le rendement moyen en fourrage est de 3T de MS par hectare, soit 120T de MS ou 600 balles rondes de 240kg (140T de matière brute (MB)) produites sur l'exploitation.
Contrairement aux foins, l'herbe est enrubannée de façon précoce, juste avant l'épiaison (quand l'épi sort de la gaine), afin de conserver une matière plus riche en protéines.
Les objectifs du fauchage :
Améliorer la visibilité de véhicules dans les virages et carrefours. Anticiper un freinage avec une meilleure vision de dangers potentiels en bord de route (passage d'un animal par exemple) Permettre un stationnement aisé et sécurisé des véhicules en cas d'arrêt.
Pourquoi faucher ? Traditionnellement, la fauche permet quant à elle de constituer des réserves pour l'hiver. Cependant, dans certaines exploitations, laitières notamment, l'augmentation de la taille du troupeau a conduit à l'arrêt du pâturage. Les animaux sont nourris toute l'année avec des fourrages conservés.