Si son diamètre est supérieur, en moyenne, à 4 cm, "la chirurgie s'impose, car le nodule risque un jour ou l'autre d'occasionner des signes compressifs, telles une gêne pour avaler ou pour respirer, une toux persistante", dit le Pr Patrice Rodien, endocrinologue.
Très courant, le nodule thyroïdien est une grosseur qui se forme dans la thyroïde. Dans la majorité des cas, le nodule ne donne lieu à aucun symptôme et cette affection est bénigne.
La plupart du temps, le nodule est bénin, mais une surveillance pour vérifier qu'il ne devient pas cancéreux est mise en place. Auquel cas, il sera nécessaire de le retirer chirurgicalement. Il se soigne très bien avec un taux de survie après 5 ans dépassant 98 %.
A moyen terme, le nodule se résorbe sans avoir la possibilité de regrossir. Avec un taux de réduction de volume du nodule avoisinant les 90%, les bénéfices de cette technique mini-invasive sont évidents : pas d'anesthésie générale, pas de cicatrice, et pas de traitement hormonal.
L'opération en elle-même consiste à enlever la thyroïde sous anesthésie générale : soit en entier (thyroïdectomie totale) ; soit en partie (thyroïdectomie partielle). On retire alors un seul lobe de la glande et la partie reliant les deux lobes entre eux (isthme).
Si le nodule produit trop d'hormones thyroïdiennes, il se manifeste alors par des signes d'hyperthyroïdie : une perte de poids, des palpitations cardiaques, des troubles du sommeil, une faiblesse musculaire, une diarrhée, de la nervosité ou de l'irritabilité.
La grossesse et la carence relative en iode sont des facteurs favorisant le développement de nodule thyroïdien. Les facteurs de risque environnementaux prédisposant au cancer thyroïdien, comme l'irradiation cervicale durant l'enfance, sont à rechercher.
Les nodules peuvent avoir des causes très variées, mais en général ils sont le reflet d'une pathologie sous-jacente : Infections virales ou bactériennes (tuberculose, maladie de Lyme...). Inflammation. Abcès.
Un nodule au sein peut être bénin (non cancéreux) ou malin (cancer). Le cancer peut être de type localisé appelé in situ ou être de type infiltrant. Vous trouverez dans la section « Types de cancer du sein » d'autres informations sur les différents types de cancer du sein.
La difficulté : un stress prolongé peut stimuler la thyroïde, faisant baisser mécaniquement le taux de TSH. Pour dépister un réel dysfonctionnement de la glande, il va falloir doser les hormones T3 et T4 dont le taux est trop élevé en cas d'hyperthyroïdie.
enflure des ganglions du cou; elle peut se présenter sous la forme d'une masse importante ou de plusieurs ganglions enflés dans la glande thyroïde. enrouement ou autres modifications de la voix, notamment de la difficulté à parler normalement. douleur persistante dans la gorge ou le cou. diarrhée.
Lorsqu'un nodule est découvert en échographie de la thyroïde, sa forme et son aspect ne permettent pas toujours de préciser s'il est bénin ou non. Dans certains cas, en cas de doute diagnostique, le radiologue doit faire un prélèvement pour l'identifier précisément grâce à une analyse des cellules, au microscope.
Autrefois, la vitesse de croissance d'un nodule thyroïdien était considérée comme signe de malignité mais on sait aussi que des nodules bénins peuvent grossir, ce qui remet en cause cette assertion.
La calcitonine est une hormone produite par la thyroïde. Les médecins en mesureront le taux s'ils croient que vous pourriez être atteint d'un cancer médullaire. L'antigène carcinoembryonnaire (ACE) est un marqueur tumoral. Un taux élevé d'ACE peut indiquer la présence d'un cancer médullaire.
Un goitre volumineux peut causer une toux, une voix enrouée ou de la difficulté à respirer. Au Canada, la cause la plus fréquente du goitre est la présence de nombreux nodules thyroïdiens. Le goitre peut aussi être causé par des infections, certains médicaments, une grossesse ou un manque d'iode dans l'alimentation.
Les principaux symptômes
Les cancers de la thyroïde se manifestent principalement par un nodule, le plus souvent découvert à la palpation du cou ou lors d'examens d'imagerie. Ce nodule est généralement indolore et non gênant. Dans certains cas, il peut modifier la voix qui devient alors rauque.
Au final, n'importe quel organe est susceptible de présenter un nodule malin. Néanmoins, ils restent plus rares que les nodules bénins. Par exemple, seuls 5 % des nodules thyroïdiens sont malins et donc cancéreux.
Un nodule de la thyroïde trop gros supérieur à 4 cm ; Présence de plusieurs nodules formant un goitre ; Le nodule est rempli de liquide ; Quand un risque de cancer de la thyroïde est suspecté.
S'il s'agit de nodules bénins, l'endocrinologue prescrira éventuellement la prise d'hormones thyroïdiennes par voie orale pour essayer de freiner la glande thyroïde. Le but : permettre une diminution de la taille des nodules. Une surveillance par échographie est souhaitable tous les six mois.
La mangue permet de booster les thyroïdes fatiguées grâce à son apport en vitamine A.
Une ponction biopsie thyroïdienne consiste à faire une piqûre dans le cou pour réaliser un ou plusieurs prélèvements. Ces prélèvements seront analysés au microscope.
Le chirurgien ORL est amené à intervenir dans plusieurs situations : apparition d'un ou plusieurs nodules thyroïdiens, goitre thyroïdien (augmentation de volume de la glande thyroïde qui peut gêner la respiration quand il est volumineux), hyperthyroïdie résistante au traitement médicamenteux et cancer de la thyroïde.
L'hypothyroïdie peut être : fruste : taux de thyréostimuline (TSH) > 4 mUI/L, sur au moins 2 prélèvements à 2-3 mois d'intervalle, sans anomalie de la concentration de thyroxine libre (T4L) ; avérée : présence de signes cliniques d'hypothyroïdie associée à une TSH > 4 mUI/L et une T4L basse.
Des cellules cancéreuses peuvent se propager de la thyroïde jusqu'à d'autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase.