Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Même lorsque l'on parle de réserves prouvées, il y a énormément d'incertitudes. Néanmoins, je pense que la production de pétrole conventionnel à relativement bon marché devrait diminuer vers 2020 ou 2030. Mais le pic de cette production ne signifie pas le pic de la production pétrolière.
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
À l'échelle globale, les réserves prouvées de pétrole sont estimées à 1 729,7 milliards de barils (Gbbl) en fin d'année 2018. En termes de répartition, 48,3 % des réserves mondiales de pétrole se situent au Moyen-Orient, 32,5 % en Amérique, 7,2 % en Afrique, et 0,8 % en Europe (hors Russie).
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
L'agence américaine de l'énergie prévoit un pic de production global à l'horizon 2030. Le pic pétrolier (oil peak en anglais) marque le moment où la production de pétrole commence à décroître. Il peut s'appliquer à une région ou à un type de pétrole.
Ainsi le pétrole est une ressource épuisable en théorie, mais pas en pratique. Il est épuisable si on le considère comme inépuisable, mais il est inépuisable tant qu'on le considère comme épuisable.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d'environ 20 à 350 millions d'années.
Tourner le dos au charbon, et plus généralement, aux énergies fossiles, est un impératif pour baisser les émissions de CO2. Dans sa feuille de route pour atteindre la neutralité carbone en 2050 publiée début 2021, l'AIE table sur la fermeture des centrales à charbon d'ici 2040.
Pétrole : premier forage par Drake
Le 27 août 1859, l'Américain Edwin L. Drake extrait pour la première fois du pétrole par forage, à une profondeur d'une vingtaine de mètres, à Titusville, en Pennsylvanie. Il s'inspire pour cela des techniques de forage des puits de sel.
En 2030, Total vise le mix de productions suivant : 35 % de pétrole et biocarburants, 50% de gaz et gaz verts, et 15% d'électrons verts. Total va mettre davantage l'accent sur le gaz naturel, mais c'est aussi un hydrocarbure. Il est donc remis en question par des ONG et des associations.
La source d'énergie la plus utilisée est le pétrole. En 2016, c'est 42 % de la consommation d'énergie dans le monde d'après l'Agence Internationale de l'Énergie. Mais le gaz et le charbon ne sont pas en reste, avec une part de consommation de 15 % et 12 % la même année.
Le développement des énergies renouvelables telles que le solaire, l'éolien, l'hydraulique ou la biomasse doit devenir la priorité pour produire de l'électricité sans que la Terre n'ait un lourd tribut à payer.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Le Maroc reste un modeste producteur de pétrole.
Le Maroc est désormais doté d'une importante raffinerie de pétrole, dont la construction a été achevée en 1961 dans des délais rapides. La Société anonyme marocaine italienne de raffinage (S.A.M.I.R.) est née de l'initiative commune du B.E.P.I.