Ce sont souvent les mêmes situations qui menacent de dégénérer. Il s'agit donc de les désamorcer. Pour cela, le mieux est d'examiner son propre comportement en de tels cas et de mettre en évidence, de renforcer et de multiplier les moments agréables avec son enfant.
Que signifient ces rejets infantiles ? Ils peuvent avoir plusieurs causes, et perdurer ou s'aggraver du fait d'une réaction parentale mal calibrée. Le plus souvent, il s'agit de simples « jeux relationnels », d'expériences de vie que fait l'enfant.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Pris dans un mouvement entre émancipation et dépendance, les adolescents cherchent dans la confrontation une manière de (se) tester au monde. L'affrontement voire la violence qui s'adresse à l'adulte a alors pour but de s'appuyer sur les limites de l'autre pour grandir.
Lisa Damour : Les comportements les plus risqués sont ceux qui peuvent avoir des conséquences sur le long terme, notamment l'expérimentation de drogues ou d'alcool, les rapports sexuels non protégés ou les comportements physiquement imprudents.
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.
Imitation du comportement des autres
Il faut être vigilant, car voir un enfant frapper de manière répétée peut révéler des situations de violence dans son cercle proche ou familial.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Pour cela, il convient d'aider l'enfant à se calmer en associant la parole au geste : "On lui dit 'non, on ne tape pas' et on reste une minute avec lui, on prend ses mains et on se met à sa hauteur ou on le prend sur nos genoux.
il manque d'énergie ou est perpétuellement fatigué ; il a des problèmes de sommeil (difficultés à dormir, réveils nocturnes, cauchemars, terreurs nocturnes, cauchemars…) ; il présente un tic nerveux comme se ronger les ongles, jouer avec ses cheveux ou sucer son pouce.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Durant cette période, le petit peut décider de rejeter un parent afin d'affirmer son indépendance ou pour tester son influence sur ses parents. Le rejet d'un parent peut également s'expliquer par le complexe d'Œdipe : l'enfant développe une passion exclusive pour un parent, généralement celui du sexe opposé.
À partir de 3 ou 4 ans, un enfant peut vivre une passion exclusive vis-à-vis de son parent du sexe opposé. Il s'agit d'une étape normale du développement des enfants appelée le complexe d'Œdipe. Cette passion pour le parent de l'autre sexe amène d'ailleurs souvent le tout-petit à exclure l'autre parent.
L'enfant qui ne respecte pas les règles
Votre enfant peut désobéir ou adopter un comportement inapproprié pour différentes raisons. Par exemple, il vit une forte émotion, perçoit une menace ou a un besoin particulier, comme se reposer ou bouger.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.
Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer. Cette admonestation ferme et sévère du parent, mais sans excès et sans que cela dure trop longtemps, constitue à elle seule une punition pour le petit enfant !
Il est illégal de frapper un enfant sous le coup de la colère.
Cela peut être par manque d'attention. Votre enfant veut vous faire comprendre que vous ne lui accordez pas assez d'attention. Mais aussi dû à un non-contrôle de sa surexcitation.
Le manque de discernement
L'un des facteurs les plus importants qui contribuent à ce manque de respect et cette grossièreté est le manque de prise de conscience des adolescents face à la manière dont les gens peuvent réagir ou le sentiment que les autres personnes peuvent ressentir face à leur comportement.
Pendant la crise d'ado, les adolescents peuvent faire l'expérience d'une variété d'émotions intenses, telles que la confusion, l'irritabilité, l'anxiété et la tristesse. Ils peuvent également avoir du mal à gérer leurs émotions et à faire face aux pressions de la société, de leurs pairs et de leur propre développement.