Au-delà de 5 000 m, les effets du manque d'oxygène sont intenses et le mal des montagnes est presque garanti. À plus de 5 000 mètres d'altitude, les effets de l'hypoxie sont intenses et il y a des risques importants de souffrir du mal des montagnes.
Il est habituellement reconnu que les problèmes de santé en haute altitude deviennent plus fréquents à partir de 2 500 mètres.
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
Le mal des montagnes survient lorsqu'une personne se trouve à une altitude où il y a moins d'oxygène que ce à quoi elle est habituée. Chez la plupart des gens, cela se produit au-dessus de 2 400 mètres. Certaines personnes peuvent atteindre des altitudes bien plus élevées sans présenter de symptômes.
Le mal des montagnes est dû au déficit en oxygène ressenti en haute altitude. Les symptômes comprennent des maux de tête, une fatigue, des nausées ou une perte d'appétit, une irritabilité, et dans les cas plus graves, un essoufflement, une confusion et même un coma.
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours. Ainsi, il n'est pas rare de retrouver céphalées, migraines (90%) essoufflement, fatigabilité, perte de sommeil (70%), ou saignement de nez.
Cela peut se traduire par des troubles de la mémoire, de l'attention et de la concentration. Cyanose : La cyanose est un signe visible d'un manque d'oxygène. Elle se caractérise par une coloration bleuâtre de la peau, en particulier au niveau des lèvres, des ongles et des extrémités.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
La plupart des médecins conseillent aux parents de limiter au minimum leurs passages à des altitudes supérieures à 1 500 mètres d'altitude chez leurs bébés de moins d'un an. Et de rester aux hauteurs inférieures à 1 700 mètres d'altitude avec les nourrissons de moins de 15 mois.
Le mal des montagnes est une affection qui peut survenir lorsque vous montez en altitude rapidement sans vous acclimater correctement. Les symptômes peuvent inclure maux de tête, nausées, étourdissements, fatigue et essoufflement. Dans les cas graves, cela peut entraîner un œdème pulmonaire ou un œdème cérébral.
Habituellement, cette douleur a son siège au centre de la poitrine, là où est situé le cœur (et non à gauche, comme on le pense souvent). La façon dont elle se présente est variable d'un patient à un autre. Elle est généralement similaire pour un même patient, même à long terme.
Le corps a besoin de temps pour s'adapter à la faible pression en oxygène. Les symptômes d'une adaptation normale comprennent une respiration plus profonde, un essoufflement à l'effort et une production d'urine plus abondante.
Même si des études ont démontré que le sommeil au-dessus de 2000 mètres d'altitude pouvait être moins reposant en raison du manque d'oxygène, il semblerait que les locaux se soient bien habitués à dormir perchés là-haut sur la montagne.
Plusieurs études ont montré que grâce à l'altitude (hypoxie), on pouvait obtenir les mêmes bénéfices (cardio-respiratoires, condition physique, composition corporelle) qu'un programme d'entraînement en normoxie (en plaine), mais avec une intensité plus faible, par exemple en marchant plus lentement.
A plus long terme des problèmes bien plus graves peuvent apparaître, des œdèmes pulmonaires ou cérébraux pouvant mener au coma et à la mort. Ce manque d'oxygène dans le sang, appelé hypoxie, est la première cause de décès chez les alpinistes. Pourtant de nombreux peuples survivent à cette altitude.
A 4000 m d'altitude, la pression atmosphérique n'est plus qu'environ 60% de celle du niveau de la mer, la pression partielle d'oxygène diminue dans les mêmes proportions. Toutes les valeurs concernant les globules sont augmentées de manière sensible, mais aussi celles des leucocytes et plaquettes.
Le sang circule alors moins bien dans l'artère et les muscles reçoivent trop peu d'oxygène. Ce manque d'oxygène acidifie vos muscles. Vous ressentez alors une douleur qui ressemble à une crampe.
Respirer profondément et doucement, pour augmenter la quantité d'air qu'arrive aux poumons ; Rester à l'air libre ou dans une pièce aérée, afin d'assurer plus de quantité d'oxygène ; Eviter des endroits très chauds ou très froides, pour empêcher une aggravation de l'état respiratoire.
Votre oxymètre affiche deux nombres. Votre niveau d'oxygène est identifié par SpO2. L'autre nombre correspond à votre rythme cardiaque. La plupart des gens ont un niveau d'oxygène normal de 95 % ou plus et un rythme cardiaque normal généralement inférieur à 100.
Inspirez posément par le nez en gonflant votre ventre comme s'il s'agissait d'un ballon. Bloquez ensuite votre respiration quelques secondes. Expirez profondément par la bouche en creusant votre ventre jusqu'à ce que tout l'air soit évacué. Une série de 5 respirations devrait suffire pour vous apaiser.
Pour ces patients porteurs d'une bronchite chronique ou d'une BPCO, les plus extrêmes réserves devront être émises avant d'envisager un séjour au-delà de 3000m.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.