Les treize desserts :
On y retrouve la fougasse à la fleur d'oranger de Grasse, le gibassié ou pompe à l'huile, le nougat blanc et le nougat noir (les nougats représentent les rois mages), les dattes, les fruits secs, symboles des quatre ordres mendiants.
À cette époque, proposer de nombreux desserts pour Noël était signe d'abondance pour les familles. Mais la mention de 13 desserts exactement, n'arrive que plus tard, au début du XXe siècle. On associe alors le 13 aux 12 apôtres autour de Jésus lors du repas de la Cène.
Disposés sur les 3 nappes, au milieu des 3 bougies ou des 3 chandeliers, et des 3 coupelles du blé de la Sainte-Barbe (symbole de la Trinité), les treize desserts représentent le nombre de convives lors de la Cène, repas rassemblant le Christ et les douze apôtres.
Du melon de Noël
Le melon de Noël (ou Verdau) s'appelle également le Melon Vert Olive de Provence car sa robe est de couleur vert foncé et sa forme comme une olive ridée. C'est une variété à chair blanche très sucrée. Riche en eau et en potassium, le melon a des propriétés diurétiques.
Côté fruits frais, le raisin blanc, le melon de Noël, les pommes et les poires d'hiver ainsi que les prunes sont très appréciés. A l'époque, les dernières variétés de raisin et de melon étaient conservées au grenier.
Connaissez-vous les mendiants, ces petites confiseries décadentes en chocolat composées de fruits secs et de noix? Leur origine symbolique remonte aux quatre ordres mendiants de l'Église, au Moyen-Âge! Qu'est-ce qu'un ordre mendiant? Il s'agit d'un ordre religieux qui ne dépend que de la charité pour vivre.
Le Christmas pudding, ou pudding de Noël, est un dessert de type pudding traditionnellement servi le jour de Noël dans les îles Britanniques et les pays de l'ancien Empire britannique.
La bûche : le plus célèbre des desserts de Noël
À l'origine, la coutume voulait que des bûches soient allumées dans l'âtre de la cheminée et brûlent durant toute la période des fêtes, du réveillon de Noël au jour de l'an, afin d'apporter chaleur et lumière pour les veillées.
Explicitement, les quatre mendiants désignaient dans le langage général les ordres dont la règle exigeait le vœu de pauvreté, qui, en principe, ne vivaient que d'aumônes journalières, à savoir les augustins, les carmes, les frères prêcheurs ou dominicains et les frères mineurs ou franciscains.
La dinde aux marrons est le plat traditionnel français du réveillon de Noël. Quant au dessert, les Français sont friands de la bûche de Noël. En Provence, le rituel des 13 desserts personnalisant les 12 apôtres et Jésus, continue d'exister.
Le « Gros Souper », repas très codifié du réveillon de Noël d'antan, mérite d'être connu et pourquoi pas adopté pour sa simplicité et ses mets authentiques.
En France, les biscuits de Noël sont surtout présents en Alsace avec les bredeles, des petits fours de différentes formes et manneles, des brioches en forme de bonhomme, que l'on peut trouver sur les marchés de Noël de la région comme celui de Strasbourg.
Le poinsettia (Euphorbia pulcherrima) est également appelé étoile de Noël ou euphorbe écarlate. On associe le poinsettia à la période festive de Noël du fait de la couleur rouge de ses bractées et de leur disposition en étoile.
selon les recommandations des projets correspondants. Le réveillon de Noël (ou veille de Noël) est la soirée du 24 décembre qui précède Noël et qui fait souvent l'objet d'un repas, généralement familial, parfois accompagné d'autres célébrations telles que la messe de minuit.
Trois nappes
Au moment de partir à la messe de minuit ou d'aller se coucher pour ceux (les anciens souvent) qui ne s'y rendent pas, la table reste mise avec ses desserts on prend soin, alors, de relever les quatre coins des nappes afin d'empêcher les mauvais esprits d'y grimper et de jeter des sorts aux victuailles.
Origines d'une tradition provençale. La tradition des 13 desserts vient de Provence et a des origines religieuses. En effet, on retrouve la mention de nombreux desserts de Noël dans les écrits de 1683 du père François Marchetti, un curé de Marseille.