Vos droits en tant que locataire : Disposer d'un logement décent et en bon état. Obtenir de la part du propriétaire les grosses réparations dans le logement et la réalisation des travaux et réparations dans les parties communes de l'immeuble. Être informé de la révision du loyer dans le contrat de location.
Droits du locataire
Le logement loué est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d'aménager et d'utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou héberger (gratuitement) les personnes de son choix.
Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.
Un propriétaire n'a pas le droit de… te faire payer des sommes autres que le loyer. Si tu as pour devoir de payer ton loyer tous les mois, ton propriétaire n'a pas le droit d'exiger d'autres sommes d'argent. De plus, celui-ci n'a pas le droit de t'interdire, ou d'imposer un mode de paiement spécifique.
Le propriétaire a l'obligation de délivrer un logement décent et ne portant pas atteinte à la sécurité ou à la santé du locataire. Il est tenu de remettre au locataire un certain nombre de documents lors de la signature du contrat de location et en cours de bail.
Pour que le congé soit valable, il faut que le locataire reçoive la lettre de congé au moins 6 mois avant la date d'échéance : Date à laquelle expire le bail, compte tenu de la durée pour laquelle il a été signé du bail (ou du 1er renouvellement ou de la 1re reconduction du bail, dans certains cas).
Travaux nécessaires au maintien en l'état et à l'entretien normal du logement (par exemple, volet défectueux) Travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement (travaux d'isolation) Travaux pour respecter les critères d'un logement décent. Entretien des toitures et façades végétalisées.
La loi est très claire à ce sujet, si votre propriétaire pénètre dans votre logement sans avoir eu votre consentement pendant la durée de votre bail, cela constitue une violation de domicile. Il encourt alors une peine de prison d'un an et 15 000 euros d'amende en cas de poursuite et de plainte de votre part.
Assurer la tranquillité du locataire
Vous ne pouvez entrer dans le logement sans l'accord de votre locataire pour vérifier son état d'entretien ou le faire visiter. Vous avez l'obligation d'assurer l'occupation paisible du logement (nuisances sonores, isolation insuffisante…).
Le bailleur a pour obligation d'entretenir le logement qu'il met à la disposition du locataire. Parfois, cela nécessite de faire des travaux. S'il a été prévenu via une lettre recommandée, le locataire ne peut pas refuser l'accès au logement, au risque d'y être contraint par le juge.
Le locataire doit maintenir propres les plafonds, murs et cloisons du logement. Il doit également faire les petites réparations suivantes : Faire les petits raccords de peintures et de tapisseries. Remettre en place ou remplacer des matériaux de revêtement (faïence, mosaïque, matière plastique...)
Rien n'interdit au propriétaire d'insérer une clause dans le bail lui permettant de venir périodiquement, par exemple une fois par an, visiter le bien pour s'assurer de son bon état. Cependant, cela ne lui donne pas pour autant le droit d'entrer dans le logement sans l'autorisation du locataire.
La Caisse d'Allocations Familiales propose plusieurs aides personnelles au logement, notamment l'Aide Personnalisée au Logement (APL), l'Allocation de Logement Familial (ALF) ou encore l'Allocation de Logement Social (ALS).
Pour prendre contact avec l'ADIL de votre département ou connaître les coordonnées de la permanence la plus proche de chez vous, consultez le site de l'ANIL, l'Agence Nationale pour l'Information sur le Logement (voir les détails).
Le propriétaire peut exiger 1 ou plusieurs justificatifs parmi les documents suivants : Contrat de travail ou de stage ou, si nécessaire, attestation de l'employeur précisant l'emploi et la rémunération proposée, la date d'entrée en fonctions envisagée et, si nécessaire, la durée de la période d'essai.
Il faut saisir le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué. Il faut saisir le juge dans un délai de 3 ans à partir du jour où le dépôt de garantie aurait dû être versé.
A compter du 1er janvier 2023, un logement pourra être mis en location uniquement si la consommation d'énergie ne dépasse pas le seuil de 449 kw d'énergie par mètre carré de surface habitable et par an. Dès 2025, les logements les plus énergivores (classés G) seront interdits à la location.
Oui, le propriétaire (appelé également bailleur) peut conserver un double des clés du logement qu'il a mis en location. Mais il n'a pas le droit d'entrer dans le logement sans l'accord du locataire.
Que dit réellement la loi ? Il ne peut pas y avoir plus clair lorsqu'il s'agit de savoir si le propriétaire d'un logement loué peut garder un double de clés, la réponse est : oui. Le propriétaire est en effet le seul possesseur légal du bien, il est donc normal qu'il garde ce « symbole » de propriété.
Un huissier ne peut entrer dans votre logement que s'il bénéficie d'un titre exécutoire (décision de justice, acte authentique établi par un notaire, etc.). Par ailleurs, il devra respecter un certain délai après le commandement à payer ou le commandement d'avoir à libérer les lieux.
L'entretien courant des toilettes incombe au locataire, et ce durant toute la durée du bail. On parle ici de réparations locatives. Ce dernier est donc redevable de tous les dommages qui pourraient survenir du fait de sa négligence (hors vétusté de l'équipement).
Le remplacement d'un robinet cassé incombe au propriétaire, sauf si sa dégradation est due à un défaut de soin de la part du locataire.
Comme le stipule le bail de location, le locataire est responsable de l'ensemble des réparations locatives. La liste fixée par décret inclut la réparation et le remplacement du mécanisme de la chasse d'eau si elle est défectueuse.
1) Le propriétaire donne un préavis de six mois.
Vous devez recevoir un avis d'éviction écrit au moins six mois avant la fin de la location. L'avis doit inclure la date et le motif (la raison) de l'éviction. Une fois averti, vous avez un mois pour contester l'éviction auprès du Tribunal administratif du logement (TAL).
obtention d'un premier emploi. mutation. perte d'emploi ou nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi. bénéficiaires du RSA.