La peste septicémique infectait le sang de la victime, provoquant des taches visiblement noires sous la peau, ce qui a sans doute donné son nom à la peste noire.
D'abord sur les chiffres, puisque chacune des épidémies de choléra a tué 1 à 3% de la population en Europe, soit 30 fois moins que la peste.
En 2020, une centaine de cas de peste bubonique se sont déclarés en République Démocratique du Congo, et une vingtaine en Mongolie et en Chine. L'OMS a quant à elle classé la maladie comme réémergente.
Un traitement réel contre la peste n'a été disponible qu'après la découverte du bacille par Alexandre Yersin en 1894. Il s'agissait de la sérothérapie par sérum antipesteux de Yersin (1896), un sérum obtenu par immunisation du cheval. Un autre traitement historique a été la phagothérapie, dans les années 1920-1930.
Il est habituellement possible de guérir la peste pulmonaire si un traitement aux antibiotiques est administré sans attendre. Cependant, malgré le traitement, ni la guérison complète ni la survie ne sont garanties. Généralement, la peste pulmonaire et la peste septicémique sont plus mortelles que la peste bubonique.
Le choléra est une maladie strictement humaine, elle se manifeste par des diarrhées gravissimes entraînant une déshydratation rapide, souvent mortelle en l'absence de traitement. Elle se transmet par voie digestive en étant provoquée par l'ingestion de Vibrio cholerae.
Quoique la peste ne soit plus de nos jours le fléau qu'elle a été par le passé, grâce en particulier à la découverte de l'agent causal, du cycle de transmission, et surtout grâce à l'utilisation de traitements antibiotiques efficaces, elle est loin d'avoir été éradiquée.
Elle tue entre 30 et 50 % des Européens en cinq ou six ans (1347-1352), faisant environ 25 millions de victimes.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Elle a tué rapidement autour de cinq millions de personnes, puis s'est déplacée vers l'ouest, à travers l'Inde, la Syrie et la Mésopotamie.
La tuberculose, aussi appelée «phtisie», «peste blanche» ou «mort blanche», demeura la maladie la plus répandue parmi le peuple même après la découverte en 1882 par le microbiologiste Robert Koch du bacille responsable, qui porte aujourd'hui son nom, et la mise au point d'un médicament, la tuberculine.
Scientifiques et historiens avaient déjà établi que le bacille responsable de la « Mort noire » - la bactérie Yersinia pestis, transmise à l'homme par les puces des rongeurs - a atteint l'Europe en 1346 par le bassin méditerranéen, via des navires transportant des marchandises depuis la Mer noire.
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
Mucoviscidose, myopathies, hémophilie, drépanocytose, maladie de Parkinson, maladie de Crohn, maladie de Paget, fibromyalgie, syndrome de Guillain Barré, lupus, maladie de Hodgkin…
Dans un cas extrême, une maladie rare peut toucher une seule personne dans le monde. Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
Cause. La peste est causée par la bactérie Yersinia pestis. Cette bactérie est présente chez les rongeurs et leurs puces. Ces dernières peuvent propager la peste en passant d'un rongeur infecté à d'autres animaux, notamment aux chiens et aux chats.
En réalité, la peste n'a jamais disparu, et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) la considère comme une maladie ré-émergente. Entre 1990 et 2015, plus de 50 000 cas humains ont été déclarés en Afrique, Asie et Amériques, avec des foyers actifs à Madagascar et en République démocratique du Congo principalement.
Si elle est diagnostiquée à temps, la peste bubonique se traite avec succès à l'aide d'antibiotiques : la streptomycine, le chloramphenicol et les tétracyclines sont les antibiotiques de référence préconisés par l'Institut Pasteur.
Le choléra est lié à l'absorption d'eau ou d'aliments contaminés. Les bacilles, ou vibrions cholériques, sécrètent dans l'intestin la toxine cholérique, qui provoque la perte d'eau et d'électrolytes (jusqu'à 15-20 litres par jour).
Le choléra se transmet par ingestion d'eau ou d'aliments contaminés par les selles d'une personne infectée (transmission fécale-orale). La personne infectée est habituellement contagieuse de 1 à 10 jours ou tant que la bactérie est excrétée dans ses selles (même si elle est asymptomatique).
Le choléra est une maladie facile à traiter. On peut guérir la majorité des sujets atteints en leur administrant rapidement des sels de réhydratation orale (SRO). Le sachet standard de SRO OMS/UNICEF est à dissoudre dans 1 litre (l) d'eau potable.
Des épidémies de peste se sont produites en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud mais, depuis les années 1990, on a observé la plupart des cas humains en Afrique. Les 3 principaux pays d'endémie sont Madagascar, la République démocratique du Congo et le Pérou.
Ces médecins prescrivaient ce que l'on croyait être des concoctions protectrices et des antidotes contre la peste, se faisaient témoins testamentaires et pratiquaient des autopsies - pour beaucoup d'entre eux, parés de ce masque à long bec.
Après 120 jours, les rongeurs ont été exposés à une souche sauvage de Yersinia pestis par voie nasale (mode de transmission de la peste pulmonaire). Les animaux vaccinés par certaines souches ont alors montré une immunité totale contre la peste pulmonaire.