Antigone semble consciente de sa mort prochaine dans toute la pièce. Il semble même qu'elle appelle la mort, qu'elle désire la mort. Elle se sent obligée de remplir son devoir familial, d'enterrer son frère Polynice. Elle sait pourtant que Créon a promis la mort à ceux qui tenteront d'enterrer le prince.
Antigone chez Sophocle met le devoir sacré au-dessus de l'ordre de la cité et de ce fait s'oppose au pouvoir absolu de Créon. La dimension religieuse disparaitra dans les pièces ou romans modernes mais Antigone incarne plus que jamais la figure du doute, de l'exigence et de l'opposition.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Antigone, fille d'OEdipe, veut donner une sépulture à son frère Polynice malgré l'interdiction du roi Créon. Il faut enterrer le cadavre, accomplir les rites funéraires, quitte à en mourir. Jamais elle ne renonce à son projet. Rien ne la détourne de ce qu'elle considère comme un devoir sacré.
Le terme « devoir » est un concept chargé de significations. Généralement, il est conçu comme étant une obligation morale, dictée par le système moral que l'être humain accepte par principe, par les convenances et aussi par la loi. Et l'être humain est appelé à l'accomplir.
Obligation morale, considérée sous sa forme la plus générale : Avoir le sens du devoir. 2. Obligation particulière imposée par la morale, la loi, un règlement, les conventions sociales, etc. ; tâche à accomplir ; responsabilité, charge : Remplir son devoir de citoyen, ses devoirs religieux.
Le débat autour des valeurs morales qui marquait la tragédie de Sophocle s'efface ici derrière une complexité, ou plutôt un mystère qui, lui, semble interdire toute morale et tout jugement : Antigone a raison mais Créon n'a pas tort, et inversement...
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Résumé Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste (mère et épouse d'Œdipe), souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués pour le trône de Thèbes.
Les valeurs d'amitié et de piété auxquelles se réfère Antigone sont le socle de l'humanisation. En affirmant qu'elle est faite « pour partager l'amour, non la haine » (Sophocle 1999 : 64), elle établit clairement les fondements de son agir.
Malgré les interventions de son fiancé Hémon et du devin Tirésias auprès de Créon, elle choisit finalement d'être maîtresse de sa propre mort et de se pendre, avant qu'Hémon et Eurydice, mère d'Hémon et femme de Créon, n'en fassent autant. sa tragédie Œdipe roi, datant de 425 avant J.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
Antigone est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes. Son mythe s'inscrit donc dans la continuité de celui de son père, pour le moins tragique. En effet rappelons qu'Œdipe avait – sans le savoir – épousé sa mère (avec qui il eut quatre enfants, dont Antigone), et tué son père.
Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur. Elle veut tout ou rien Ma conception du bonheur : « Amour, gloire et beauté » : un slogan qui en fait rêver plus d'un. Nombreux sont ceux qui pensent que ces critères permettent d'atteindre le bonheur.
Qui pleurait déjà toute petite, en pensant qu'il n'y avait tant de petites bêtes, tant de brins d'herbe dans le pré, et qu'on ne pouvait pas tous les prendre ? » Cette réplique apprend alors au spectateur qu'Antigone aime la vie, peut-être même plus que quiconque.
Petite fille malgré ses vingt ans, quelque peu infantile (« la petite pelle » utilisée pour recouvrir le corps de Polynice en témoigne), puérile dans les craintes qu'elle exprime à sa nourrice avec laquelle elle se fait enfant alors que, peu à peu, elle aspire à un rôle de mère protectrice, toute-puissante, elle n' ...
Réponse. elle appelle Créon cuisinier parce qu'elle le considère comme un politicien rusé, un malin et un menteur .
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Créon l'emporte sur le plan affectif, touchant au point sensible (l'amour qu'elle porte à ses frères) mais pas sur le fond du débat qui oppose des valeurs éthiques (Antigone) aux valeurs pragmatiques. Créon démontre à Antigone, souvenirs communs à l'appui, que ses frères étaient des voyous. Antigone semble céder.
1) Antigone se révolte, elle représente le peuple qui préfère mourir plutôt que de ne pas satisafaire ses convictions, elle peut représenter les résistants.