La démarche d'évaluation des risques dans le cadre d'un « système de contrôle interne » consiste à identifier les risques susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs de l'entité, d'analyser ces risques et d'assurer le suivi de leur gestion.
Pratiquer le contrôle interne, c'est s'assurer que les risques d'exploitation d'une entreprise sont connus, maîtrisés et évalués régulièrement par des procédures adaptées. Le contrôle de gestion permet de mesurer des performances grâce à des indicateurs utiles pour le pilotage de l'entreprise.
Conformité : risques pouvant mettre l'entreprise dans une situation non conforme aux normes ou lois. Opérationnel : risques qui peuvent empêcher l'entreprise de remplir la mission qu'elle s'est fixée.
Ensemble de règles, de procédures et de méthodes, le contrôle interne est un outil de maîtrise des risques. Le but ? Prévenir les événements qui pourraient affecter la performance et la compétitivité de l'organisation. Efficience, qualité et sécurité sont les maîtres mots de ce dispositif.
Le contrôle interne permet la réalisation et l'optimisation des opérations, assure la fiabilité de l'information financière et comptable. Enfin, il garantit la conformité des opérations et des procédures aux lois et à la réglementation en vigueur.
Parmi les principes fondamentaux du contrôle interne, on peut citer : Tenir des registres. Assurer les actifs avec les employés clés. Séparation des tâches.
Le contrôle de gestion est chargé de collecter des données fiables et utiles auprès des différents services de l'entreprise. Ses audits peuvent porter sur n'importe quelle partie de l'organisation, que ce soit les ressources humaines, la comptabilité, le service après-vente, etc.
Chaque objectif est décliné en cinq composantes : l'environnement de contrôle, l'évaluation des risques, les activités de contrôle en tant que telles, l'information et la communication, la supervision.
En règle générale – et en particulier si vous faites partie d'une grande entreprise – c'est le département d'audit interne qui réalise le contrôle interne (en se basant sur des normes telles que la NEP 240).
Le Responsable du contrôle interne est un professionnel qui a pour mission de veiller à la bonne gestion des risques au sein de l'entreprise. Il est chargé de mettre en place des procédures de contrôle interne afin de garantir la fiabilité des informations financières et comptables de l'entreprise.
La gestion des risques est le processus qui permet d'identifier et d'évaluer les risques en vue d'élaborer un plan visant à minimiser et à maîtriser ces risques et leurs conséquences potentielles pour une entreprise. Les risques représentent une probabilité de perte ou de dommage.
Intégrer les risques : prendre en compte l'ensemble des risques et estimer les impacts sur le projet. Évaluer et prioriser les risques : déterminer les probabilités d'incidents et classer les risques à traiter en priorité. Traiter les risques : mettre en place des stratégies pour contrôler les risques.
Le risque interne est la possibilité que les informations sensibles d'une organisation soient compromises par ses employés, ses sous-traitants, ses fournisseurs ou d'autres initiés qui ont accès au réseau, au contenu ou aux systèmes de l'organisation.
Sont concernées les faiblesses significatives de contrôle interne qui sont caractérisées par l'absence ou l'incapacité d'un contrôle nécessaire pour prévenir, détecter ou corriger des anomalies dans les comptes du fait de sa conception et de son fonctionnement.
Le contrôle interne requiert une parfaite maîtrise de diffusion des informations, aussi bien en interne qu'en externe. Il s'agit de transmettre une information de bonne qualité : exacte, précise et fiable. Mais aussi de bien définir les conditions de communication.
Un contrôleur de gestion débutant gagne environ 2 500 € brut par mois (3 700 pour un sénior). Armée de terre : 1 430 € net mensuel dès l'affectation (hors primes pour un célibataire sans enfant) pour un assistant contrôleur de gestion. Cette rémunération peut-être multipliée jusqu'à 2,5 fois en opération extérieure.
Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de Contrôle Interne. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur.
En résumé : différences entre le contrôle interne et l'audit interne. Le contrôle interne est transversal, continu, décliné auprès de l'ensemble des salariés de l'entreprise. L'audit interne est une opération ponctuelle, réalisée a posteriori par des auditeurs indépendants et neutres.
En effet, pour mettre en place un système de contrôle interne, il est nécessaire de choisir un référentiel. Le référentiel le plus utilisé est le COSO (Committee Of Sponsoring Organisations). Il s'adapte à toute entreprise et traite les points les plus importants du contrôle interne.
Le COSO est un référentiel de contrôle interne défini par le Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission.
Le COSO a surtout pour vocation d'améliorer le reporting financier par une bonne gestion d'entreprise, un comportement éthique et des contrôles internes efficaces. Depuis la publication de l'« Internal Control – Integrated Framework » en 1992, ce référentiel est sans doute le plus connu de tous.
1 – La définition et les objectifs du Contrôle de Gestion (CG). 2 – Le rôle du contrôle de gestion. 3 – Le système d'information de gestion : outil majeur du CG. 4 – Le domaine et la place du Contrôle de Gestion.
Le tableau de bord de gestion ou tableau de bord budgétaire est un outil de pilotage de l'entreprise condensant les données les plus essentielles. Il a pour objectif d'évaluer le niveau de performance de la gestion de la société et ainsi d'aider à la prise de décision.
Rentrons dans le vif du sujet : Les outils clés de gestion d'entreprise les plus utilisés sont : Les budgets prévisionnels (outils prévisionnels), la comptabilité générale et la comptabilité analytique (outils de contrôle), les reportings et les tableaux de bord (outils de pilotage et de communication).