Les Etats-Unis, bien que producteur n°1, consomme la quasi-totalité de son gaz et n'exporte donc qu'une petite partie.
La Russie est aujourd'hui le premier producteur et le premier exportateur mondial de gaz naturel. Elle est également le troisième producteur (derrière l'Arabie Saoudite et les États-Unis) et le deuxième exportateur mondial de pétrole.
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
Seulement, la tâche est herculéenne, surtout en ce qui concerne le gaz naturel: l'UE importe 90% du gaz qu'elle consomme, et 45% de ces imports proviennent de Russie.
L'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Pologne, la Bulgarie, la Belgique et l'Espagne font partie des plus gros consommateurs de produits fossiles russes. La France arrive en cinquième position. Elle a importé pour plus de 5 milliards d'euros de gaz et de pétrole russes entre le 24 février et le 24 août.
La production d'électricité provient en 2019 à 63,4 % des combustibles fossiles (gaz naturel 45,9 %, charbon 16,8 %, pétrole 0,8 %), à 18,6 % du nucléaire et à 18 % des énergies renouvelables (surtout hydroélectricité : 17,5 %).
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2023, avec un produit intérieur brut par tête de 128 000 dollars. L'Irlande reste sur la 2e marche du podium, devant la Suisse. La France remonte au classement, arrivant à la 27e place.
Le Nigeria, la Libye, l'Algérie, l'Angola, le Soudan et douze autres pays d'Afrique disposent de réserves de gaz naturel en grande ou modeste quantité.
Le gazoduc Maghreb-Europe, qui achemine le gaz algérien de Hassi R'Mel à Cordoue en Espagne, traverse le Maroc, dont la rémunération pour ce transit est un péage annuel sous forme de gaz. La propriété de la section marocaine du gazoduc sera transférée de l'Algérie au Maroc en 2021.
Le pétrole russe continue à financer l'invasion de l'Ukraine, mais cette fois l'argent pour l'acheter ne provient plus principalement de l'Occident. C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
La Russie, grande puissance énergétique
Ce n'est que la 11ème économie mondiale, bien qu'elle soit le troisième producteur de pétrole après les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième exportateur de pétrole après l'Arabie saoudite.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Ainsi, la Russie vend désormais près d'un million de barils par jour à l'Inde à prix cassé, en moyenne de -20%. Ce pétrole brut russe passe alors dans les raffineries indiennes où il est transformé en carburant. Ce dernier est ensuite vendu par l'Inde aux distributeurs français et finit donc dans votre réservoir.
États-Unis : 943,1 (20,7) Chine : 368 (7,86) Japon : 228,9 (5,05)
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Si la Russie souhaite «couper le gaz» à l'Union européenne, elle «n'attendra pas l'automne ou l'hiver», a estimé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, jugeant néanmoins peu probable une interruption «brutale» de l'approvisionnement.
En 2021, la république populaire a importé 109 milliards de m3 de GNL et 53,2 milliards de m3 par gazoduc, dont 7,6 milliards de m3 de Russie via le gazoduc Power of Siberia qui relie les deux pays.
L'Europe fournit à elle-seule plus de 50% des importations brutes, avec en premier lieu du gaz norvégien dont la part a augmenté significativement depuis une quinzaine d'années pour compenser la baisse des importations en provenance de Russie et d'Algérie. Pour en savoir plus, consultez le site Gas In Focus.
Une production française vieille de 70 ans
Les premiers gisements de pétrole français ont été découverts en 1949 près du village de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. En 1954, c'est dans les Landes, à Parentis, qu'un autre gisement commence à être exploité.