Le terme griot, mot d'origine occidentale désignant les djèli, dérive probablement du portugais criado, qui signifie « serviteur », mais aussi « personne bien élevée ». Il était à l'origine utilisé pour désigner les gens fréquentant la Cour royale, avec lesquels on négociait la « pénétration coloniale ».
Quatre petits contes des origines, inspirés de la tradition wolof. On y découvre comment le crocodile devint vert (de peur), et le ciel constellé d'étoiles, pourquoi la hyène rit ou comment la girafe devint muette et le caméléon capable de se parer de toutes les couleurs…
griot n. En Afrique noire, membre de la caste des poètes musiciens...
1En Afrique de l'Ouest, qui dit griot dit forcément tradition orale, et surtout pouvoir de la parole. Dans la société mandingue, le griot (djéli) est en effet l'artisan du verbe, au même titre que le forgeron (numun), qui est celui du métal : comme lui, il est nyamakala (artisan, homme de caste).
Maître de la parole, fidèle gardien de la tradition orale, conservateur incontesté des mœurs ancestrales, le griot est un personnage qui joue un rôle social très important. Son statut fait de lui le conseiller le plus éclairé et le plus proche du roi, du prince ou du chef de guerre.
Griot, on le devient de père en fils. L'enfant commence son apprentissage dès l'école. Etre griot, c'est appartenir à la caste des djélis, caste qui peut être identifié par le nom de famille : Kouyaté, Diabaté, Niakaté... Il n'est pas possible de passer d'une caste à l'autre.
Traditionnel, il se transmet oralement de génération en génération. Il est généralement dit aux jeunes par les anciens, à la tombée de la nuit.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
On les appelle griots. Leurs femmes, les griotes, possédées comme eux d'un démon insensé, accompagnent les chansons barbares de leurs maris par des danses lubriques.
La «griotique», selon son fondateur, est «l'expression dramatique dans laquelle s'intègrent d'une manière méthodique et harmonieuse le verbe et le chant, le mimétisme et le gestuaire, la danse et la musique, la littérature et l'histoire des Afro-nègres».
Contrairement à une bonne partie des autres fromages à griller québécois, faits de lait de vache, les Grillou sont réalisés comme le halloumi traditionnel avec un mélange de lait de chèvre et de brebis, ce qui lui donne un goût délicat et peu salé.
Sa grande tolérance permettra également la coexistence pacifique de l'islam et de l'animisme dans son empire. Soundiata Keïta meurt en 1255, noyé dans les eaux du Sankarani pour les uns, tué d'une flèche par traîtrise lors d'une fête à Niani selon les autres.
Elle devint donc la reine bien que le roi eût déjà une autre femme. Soundiata est né avec un handicap qui l'empêchait de pouvoir marcher. Sa mère et lui étaient victimes de moquerie de la famille royale. Mais Soundiata ne se laissait pas faire et à l'âge de 7 ans il put marcher.
ou adv.] Pronom, adverbe relatif désignant le lieu au propre ou au figuré et secondairement le temps. 1. a) [L'antécédent désigne un lieu, au propre ou au fig.]
Dès l'enfance, les traditions permettent de favoriser la stabilité et la constance. Ce faisant, elles donnent lieu à un sentiment de continuité et de sécurité. Nous les perpétuerons ainsi en compagnie de nos parents et de nos proches qui nous affectionnent et prennent soin de nous.
La tradition africaine, fondée sur la méthode patiente de la palabre, n'indique ni vainqueurs ni vaincus, mais elle s'efforce de trouver une solution satisfaisante pour tous sans faire appel à la majorité.
Les sociétés à tradition écrite ancienne, dans lesquelles la langue écrite est celle que l'on utilise dans la communication orale quotidienne (aux différences près entre l'oral et l'écrit, bien entendu).
La société est hiérarchisée en trois castes : noblesse, les gens de castes (forgerons, cordonniers, tisserands et griots). Ils sont avant tout des agriculteurs et confient leur troupeau aux Peuls. Les artisans malinkés castés, cultivent aussi la terre.
Son ancêtre, Djelimakan Diabaté, qui reçut la kora originelle de façon magique, était le djéli (on nomme ainsi le griot au Mali) d'un général de l'illustre Soundiata Keita, fondateur de la dynastie : il accompagnait son maître partout pour colporter ensuite ses faits d'arme et autres exploits.
Des chasseurs du Wagadou (ou Ouagadou) ont fondé le Mandé, le pays mandingue, notamment les ancêtres mythiques Kontron et Sanin, à l'origine des confréries des chasseurs Malinkés et Bambaras. Ce pays était réputé pour le grand nombre d'animaux et de gibier qu'il abritait, ainsi que sa végétation dense.
Souverain soussou (vers 1203-1235). Il s'empara de l'empire du Ghana, alors disloqué par les razzias des Almoravides. Il fut vaincu et tué à Kirina (dans le Mali actuel) par l'armée du Mandingue Soundiata Keita.
La capitale du royaume de Sosso est rasée et les forgerons et griots, symboles de l'ex puissance Sosso, deviennent les castes inférieures du nouvel empire. Cette victoire de Sundjata Keïta fait de lui le « mansa » (empereur) reconnu par tous les autres rois alliés.