Le Dr Piperno-Neumann, oncologue médicale, est responsable du traitement médical lorsqu'il est nécessaire, en particulier lorsqu'il s'agit de récidives ou lorsque surviennent des métastases.
Le traitement du sarcome doit être décidé par une équipe pluridisciplinaire (oncologue, chirurgien, radiologue…) spécialisée. Si une opération doit être pratiquée, elle doit être réalisée par un chirurgien entraîné à ce type de tumeurs.
La chirurgie
Centre de référence en matière de traitement des sarcomes, Gustave Roussy prend en charge le traitement chirurgical de tous les sarcomes viscéraux et des tissus mous, quelle que soit leur localisation, qu'ils soient primitifs ou en situation de récidive.
L'herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK) est aussi appelé herpès-virus humain 8 (HHV-8). Ce virus peut causer l'apparition d'un type rare de sarcome appelé sarcome de Kaposi (SK). Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait augmenter le risque de SK et de sarcome des tissus mous.
Le symptôme le plus fréquent d'un sarcome des tissus mous est l'apparition d'une masse ou d'une enflure. Elle peut être associée à une sensibilité locale et parfois à de la douleur à mesure que la masse grossit. Dans le cas du sarcome des os, le symptôme le plus fréquent est la douleur, souvent plus vive la nuit.
Les sarcomes sont des tumeurs malignes rares qui se développent aux dépens des tissus de soutien ou « tissus mous » de l'organisme (muscles, tissu graisseux, cartilage, nerfs, os, articulations...). L'exposition aux rayonnements ionisants est un facteur de risque avéré de cancer professionnel des tissus mous.
Lorsque nous parlons de sarcomes, nous parlons de tumeurs malignes. Selon les données publiées par la Société Espagnole d'Oncologie Médicale (SEOM), les sarcomes des tissus mous représentent environ 1% de toutes les tumeurs malignes, et sont responsables de 2% de la mortalité par cancer.
Le médicament anticancéreux le plus souvent utilisé dans les sarcomes est la doxorubicine. Dans les cas de sarcomes des tissus mous, cette molécule est parfois associée à l'ifosfamide ou à la dacarbazine. Dans les ostéosarcomes, elle est associée au cisplatine et au méthotrexate.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l'équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et à faire face : il peut par exemple trouver du soutien auprès de structures d'écoute et d'information. Il peut aussi être bénéfique d'échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue.
La chirurgie est le traitement principal des sarcomes lorsqu'ils sont localisés. L'exérèse chirurgicale consiste à enlever la tumeur sans la rompre avec une marge de tissu sain suffisamment large autour, afin de minimiser le risque de récidive locale.
Sarcome : quel risque de récidive ? Dans le risque de récidive locale, la qualité de la chirurgie entre fortement en jeu, mais la gravité et la taille de la tumeur traitée comptent également : plus elles sont importantes, plus le risque de rechute augmente.
Les tissus mous sont les tissus qui maintiennent le squelette et les organes, comme les muscles, la graisse et les tendons. On parle aussi de tissus mous pour désigner les vaisseaux sanguins et les nerfs.
Les lipomes sont des boules de graisse lisses, rondes et relativement molles mesurant en moyenne 5 cm de diamètre. Ils se forment sous la couche superficielle de la peau (épiderme) par prolifération de cellules du tissu adipeux, sans que l'on en connaisse vraiment l'origine.
les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes). Exemples: cancers du sein, des poumons, de la prostate, de l'intestin, etc. les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de «soutien»). Exemples: cancers de l'os, du cartilage, etc.
Le sarcome des tissus mous peut apparaître n'importe où dans le corps. Plus de la moitié le font dans un bras ou une jambe. Les autres prennent habituellement naissance dans l'abdomen, le thorax, la tête ou la région du cou. Le sarcome peut aussi apparaître dans un os, comme le chondrosarcome et l'ostéosarcome.
Les sarcomes ne sont pas héréditaires et sont souvent dus à des facteurs environnementaux. Il reste cependant que certaines maladies héréditaires, sont associés avec un risque de faire développer un sarcome des tissus mous.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
La chirurgie est le traitement de référence des sarcomes des tissus mous et des viscères. Répondant à des règles strictes, elle est mise en œuvre par une équipe spécialisée. D'autres traitements, comme la radiothérapie, la chimiothérapie ou encore les thérapies ciblées, y sont le plus souvent associées.
Ce que permet la radiothérapie ciblée est de vivre plus longtemps avec une maladie chronique, d'espérer guérir de nombreuses métastases, et de guérir de plus en plus de cancers de façon non invasive.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Le cancer des tissus mous affecte différents tissus tels que les muscles, les tendons ou les tissus adipeux, conjonctif et nerveux. Ces tumeurs sont appelées « sarcomes ». Chez l'adulte, les sarcomes se forment le plus souvent aux dépens du tissu conjonctif, des muscles lisses ou du tissu adipeux.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.
Le principal symptôme du cancer des os est la douleur, notamment une douleur qui est plus vive la nuit. La douleur peut varier selon la taille et l'emplacement de la tumeur dans l'os. Les autres symptômes incluent les suivants : enflure dans la région où se trouve la tumeur.