L'augmentation massive de la demande en biocarburants pourrait conduire à la déforestation de 7 millions d'hectares supplémentaires, selon le rapport.
Une récente étude de l'ONG européenne (Transport et Environnement) vient de porter un coup aux biocarburants, les accusant d'avoir un impact négatif sur le climat en termes d'émissions de gaz à effet de serre et de surface cultivée. Une étude commandée par la Commission européenne leur fait le même reproche.
Ils sont considérés comme des sources d'énergie non renouvelable, parce qu'une fois que leur réserve est épuisée, nous ne pouvons pas la reconstituer. L'un des principaux avantages des biocarburants est que leur utilisation réduit nos émissions de gaz à effet de serre.
Le problème tient au fait que les plantes qui servent au biocarburant génèrent des co-produits : le colza dégage des tourteaux pour l'alimentation animale, le blé dégage des drêches. Or, la transformation de ces co-produits nécessite de la consommation énergétique.
L'intensification des systèmes de production agricole pour les matières premières servant aux biocarburants et la conversion des terres arables existantes et nouvelles auront une incidence sur l'environnement, au-delà de leur impact sur les émissions de gaz à effet de serre.
Matières particulaires, oxydes d'azote, composés organiques volatils, benzène, métaux et dioxyde de soufre sont autant de polluants causés par la combustion de carburants. Plusieurs de ces polluants contribuent à la formation du smog.
Les huiles végétales et les graisses animales ne peuvent pas être utilisées telles quelles (même en mélange dans le gazole) pour l'alimentation des moteurs Diesel modernes. C'est pourquoi elles sont « estérifiées », c'est-à-dire transformées en esters d'acide gras, par une réaction chimique de transestérification.
À la pompe ce sera moins de 4,5% de bioéthanol en 2030, et moins de 2,5% de biodiesel (un autre projet de loi interdit déjà celui produit à base d'huile de palme et de soja dès 2024). Pour autant, l'idée n'est pas de faire de la place pour les biocarburants de deuxième génération.
Les agrocarburants sont donc des carburants produits grâce à la biomasse et sont la plupart du temps incorporés à des carburants fossiles pour fabriquer du biodiesel et du bioéthanol.
Le préfixe 'bio' n'est pas labellisé comme l'agriculture biologique. On préfèrera donc parler d'agrocarburants plutôt que de biocarburants car ils ne sont pas forcément produits dans des conditions respectueuses de l'environnement.
Les biocarburants et les agrocarburants sont deux dénominations qui désignent a priori la même chose, à savoir des carburants produits à partir de biomasse. Le terme d' « agrocarburants » est toutefois plus restrictif : il n'inclut notamment pas les carburants issus de la biomasse forestière ou des algues.
Les États-Unis et le Brésil sont de loin les plus importants producteurs de biocarburants au monde et représentent plus de 60 % de la production mondiale.
Dans un récent rapport, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) plaide pour une restriction de l'utilisation des agrocarburants en raison de son impact négatif sur le climat, du danger de dégradation des sols et d'une concurrence croissante avec l'agriculture pour la production ...
Aussi, ces carburants sont régulièrement la source de conflits internationaux (en particulier le pétrole). Dans l'ensemble, les énergies fossiles ont l'inconvénient commun d'être présentes en quantité limitée sur terre et ne sont pas renouvelables.
La différence entre les biocarburants et le pétrole, ce n'est donc pas que les biocarburants produisent moins de CO2 que le pétrole lors de leur combustion, c'est surtout que la combustion du pétrole fait réapparaitre à la surface du globe un carbone qui était piégé sous forme d'hydrocarbures depuis des siècles dans ...
Les biocarburants sont des carburants issus de matières organiques végétales renouvelables : betterave, colza, tournesol, céréales, déchets agricoles, résidus forestiers, etc.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
Depuis l'émergence du marché des biocarburants, l'éthanol reste le principal substitut aux carburants essence utilisés à travers le monde. Les États-Unis se positionnent toujours comme le premier producteur suivi par le Brésil. Ils comptabilisent à eux seuls 84 % du marché mondial.
Les biocarburants à base d'essence
l'ETBE (l'éthyl tertio butyl éther, qui est un dérivé de l'éthanol) les bio-essences de synthèse.
Ce nouveau bioéthanol entièrement issu de l'économie circulaire et ne contenant aucune goutte de pétrole est produit sur une base de bioéthanol tirée principalement de résidus vinicoles, au travers d'un processus de fermentation, de distillation puis de déshydratation de lies de vin et de marc de raisin.
Matières particulaires, oxydes d'azote, composés organiques volatils, benzène, métaux et dioxyde de soufre sont autant de polluants causés par la combustion de carburants. Plusieurs de ces polluants contribuent à la formation du smog ».
Peu importe la quantité, les hydrocarbures perturbent l'équilibre écologique et sont très nocifs pour nos écosystèmes. Lorsque cette matière dangereuse arrive près des côtes, elle englue les bateaux, le plumage des oiseaux, la peau et les rochers. Les marées noires ont un impact très néfaste sur les mammifères.
Le GPL, un carburant plus écologique que l'essence et le diesel. Le GPL est l'un des carburants les moins chers en France, mais reste très peu utilisé par les automobilistes. A titre d'exemple, le litre de gazole est environ à 1.37 euros lorsque le GPL coûte entre 70 centimes et 1 euros.