Traiter les réactions d'hypersensibilité de type I aiguës symptomatiquement par des antihistaminiques pour le prurit, des AINS pour les arthralgies, des corticostéroïdes pour les réactions graves (p. ex., dermatite exfoliative, bronchospasme) et l'adrénaline pour l'anaphylaxie.
La Thérapie cognitive et comportementale (TCC) est également très efficace dans cette indication. Pour cela, le psychologue ou le psychiatre TCC aide le patient à rationaliser ce qu'il vit. Ainsi, le patient met le vécu à distance afin de ne pas laisser l'émotion le submerger.
Si l'émotion est trop forte, il faut alors prendre du recul. S'auto-discipliner en développant un équilibre personnel. A travers le yoga, la méditation ou la pratique d'une activité physique régulière, l'hyper-sensible peut alors exulter toute une série d'émotions.
Diagnostiquer et traiter l'hypersensibilité
Consulter un psychologue peut aider l'enfant, mais aussi l'entourage. En premier lieu, le diagnostic va confirmer (ou infirmer) l'état d'hypersensibilité. Cette phase permet également d'identifier une éventuelle précocité (liée souvent à l'hypersensibilité).
Causes : d'où vient l'hypersensibilité ? Ce trait de personnalité vient très souvent de l'éducation. Il peut s'agir de quelque chose qui s'est passé pendant la toute petite enfance voire même au cours de la période intra-utérine, l'enfant passe neuf mois à être une éponge émotionnelle dans le ventre de sa mère.
Le blessé doit se poser en spectateur pour analyser la situation. Ensuite, il doit entrer en lui par la méditation et observer de quoi sa colère se compose. Est-ce, en dessous, de la tristesse, de la peur ou de la honte? Puis, l'hypersensible peut mettre sur le papier tout ce qu'il a éprouvé au moment de l'échange.
Tel un poison, ce type de personnalité est véritablement toxique pour tous et plus encore pour la personne hypersensible qui donne et met sa confiance très naturellement, trop rapidement et très spontanément en l'autre.
L'hypersensibilité se caractérise souvent par la sensation d'être “seul au monde”, même en étant entouré. être hypersensible, c'est aussi ne jamais se sentir à sa place dans un groupe de personnes ou avoir l'impression de ne pas être comme les autres.
L'hyperempathie ne se traite pas. En revanche, des exercices ont été développés pour aider les personnes hyperempathiques à mieux s'épanouir et vivre leur singularité.
En effet, on ne diagnostique pas une haute sensibilité car le diagnostic ne vaut que pour une maladie. Hors, rappelons-le, l'hypersensibilité n'est pas une pathologie. Elle ne se soigne pas, elle s'apprivoise. Même chose donc si l'on vous parle de "symptômes".
« Les hypersensibles ont souvent une faible estime d'eux-mêmes, et parfois un non-amour de soi parce qu'il y a une non-acceptation de l'hypersensibilité. Cela déteint sur la relation et rend plus vulnérable à la dépendance affective », souligne Géraldyne Prévot-Gigant.
L'hypersensibilité est liée au tempérament. Le tempérament détermine la façon dont votre enfant se comporte, réagit, s'adapte aux situations et gère ses émotions. Et comme le tempérament est présent dès la naissance, il est en partie héréditaire.
Sur Europe 1, le docteur en psychologie insiste : l'hypersensibilité "n'est pas une maladie" et, le plus souvent, n'est pas handicapante. Cependant, "dans une société qui valorise peu la sensibilité, il y a des personnes qui vont mal la vivre, et se demander si elles sont anormales ou malades".
Ces stimulations, qui créent de l'anxiété, vont déclencher la sécrétion de Cortisol (hormone du stress) dans le corps. La production de cortisol entraîne des effets susceptibles de se prolonger plusieurs heures voire plusieurs jours dans le corps (5 min de sécrétion de cortisol = 2 h pour l'évacuer).
Pour les personnes hypersensibles qui sont dans une nouvelle relation, il faut qu'elles puissent expliquer à l'autre comment elles fonctionnent afin que l'autre ne se trompe pas et interprète mal certaines réactions. C'est une façon de vivre les choses, il ne faut pas le cacher, on a tout à gagner à en parler.
Le manque de confiance et d'estime de soi en résulte, ce qui attire immédiatement l'attention des manipulateurs. Pour employer une image, on peut dire que les blessures narcissiques d'un hypersensible attirent le pervers à la manière d'un prédateur alerté par l'odeur du sang.
Quand deux HSP se rencontrent...
Car la dépendance affective est souvent un lourd fardeau sur les épaules de l'hypersensible. Son manque de confiance en lui, son grand besoin d'amour, sa soif d'idéal en font facilement un partenaire qui ne peut exister qu'à travers l'autre.
De par sa structure mentale, la personne hypersensible a un besoin de perfection tel pour elle même, mais aussi pour les autres que bien souvent, c'est ce besoin d'absolu, de perfection ou d'excellence qui en vient à la faire souffrir.
C'est le fait que les hypersensibles s'imprègnent des émotions des autres. On ne fait pas que juste voir les émotions et les comprendre, on les ressent complètement. Si notre ami nous dit qu'il (elle) est triste, on va devenir triste aussi. Vraiment l'émotion on l'a.
La personne est extrêmement sensible à l'environnement.
Alors bien que vous pouvez être très sensible, vous pouvez ne pas être hypersensible. Il peut être extrêmement difficile de vous blesser car vous avez de solides habiletés d'adaptation. C'est la différence entre une sensibilité élevée et une hypersensibilité.
Le cerveau des hypersensibles est en suractivité et ces personnes sont très observatrices. Elles font attention aux détails tout le temps, réfléchissent et cogitent en permanence. L'hypersensibilité n'est pas une maladie mais une nature qui concerne autant les hommes que les femmes.
Dans la dépression, on peut être à fleur de peau, irritable et sensible surtout aux émotions négatives et au contraire moins sensible aux émotions positives. Les hypersensibles de nature, eux, se décrivent comme tels depuis le début et pas uniquement depuis le début de la dépression.