Hyperloop est un des projets de mode de transport du futur qui fait le plus parler de lui. Cette entreprise a été créée par Elon Musk, le fondateur de Tesla et de SpaceX. De quoi s'agit-il ? Une capsule de transport est propulsée à une vitesse supersonique dans un tube, vidé de son air.
Le transport urbain de demain doit répondre à deux exigences principales : réduire la pollution en ville et améliorer le trafic. Si les voitures autonomes, routes intelligentes et autres taxis volants font souvent le buzz dans les médias, il est peu probable qu'ils deviennent majoritaires dans nos déplacements.
Les bicyclettes et les triporteurs sont parmi les moyens de transport les plus efficaces parce qu'ils sont rapides et permettent de se rendre dans des endroits plus éloignés tout en transportant plus de poids.
Selon les données de l'ADEME, le train est le mode de locomotion le plus écolo et moyen de transport le moins polluant! En effet, le TGV équivaut à environ 14 g de CO2 par kilomètre. Il a notamment une faible consommation d'énergie, permet d'éviter le stress des embouteillages et la fatigue lors d'un long voyage.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
En ville, priorité aux bus, métros et tramways. Pour les longs déplacements, vous laisserez votre voiture et opterez pour les trains ou les avions. Les déplacements en bateaux seront peut-être privilégiés dans quelques années pour passer d'un continent à l'autre.
Les modes de transports du futur se veulent être fluides, rapides et non polluants, comme le ET3 : The Evacuated Tube Transport. Ce moyen de transport hybride, que l'on ne verra pas avant 2070, sera silencieux, plus rapide qu'un jet, sécurisé et low cost. Un projet très ressemblant à l'Hyperloop.
De quoi chatouiller le nez effilé du TGV M, ou « TGV du futur », qui sera mis en service en 2024 par la SNCF et devrait rouler à 320 km/h en vitesse de pointe (soit la même qu'aujourd'hui). Pour ce projet, les ingénieurs de la compagnie ferroviaire privilégient les économies en énergie à la vitesse proprement dite.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
L'idée peut paraître saugrenue aujourd'hui, mais selon les analystes de l'IHS Automotive, la grande majorité des véhicules seront entièrement autonomes en 2050.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
En outre, selon le rapport publié récemment par l'organisation EPM, 96% des nouveaux véhicules dans le monde seront dotés d'une connectivité intégrée, soit une multiplication par deux en 10 ans. La voiture de 2030 permettra la multiplication des interactions entre l'écosystème digital du véhicule et le vôtre.
Les moyens de transport peuvent inclure les véhicules à propulsion humaine, l'automobile, la moto, le scooter, le bus, le métro, le tramway, le train, le camion, la marche à pied, l'ascenseur, l'hélicoptère, le bateau ou l'avion.
Hyperloop TT : abandon d'une partie du projet à Toulouse
Le projet a été abandonné en fin d'année dernière. "La décision a été actée lors du dernier conseil de Toulouse Métropole, jeudi 16 décembre 2021," selon France Bleu.
Le vélo est incontestablement le moyen de transport avec le meilleur ratio rapidité/impact écologique en ville. Vous pouvez parcourir 15 km/h en moyenne, contre 14 km/h en voiture. Et puis vous évitez les joies des embouteillages matinaux, des créneaux arrière en double file au doux rythme des klaxons.
Covid-19, un accélérateur pour les mobilités alternatives
Chez les jeunes générations aussi. Ce qui s'est traduit par une hausse de l'utilisation des modes de transport individuels : vélo, marche à pied, trottinettes , … « Mais aussi de la voiture individuelle », souligne Guillaume Saint.
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
La voiture est 72 fois plus dangereuse que l'avion.
Pour 10 milliards de passagers qui effectuent 1km en voiture chaque année, on enregistre en moyenne 72 morts. Cela signifie que la partie la plus dangereuse du vol est en réalité le trajet en voiture jusqu'à l'aéroport.
Mapreport, un site qui a compilé les données d'accidents des ferries, montre que les voyages en bateau sont moins dangereux qu'en ferry. De 2002 à 2013, 565 personnes en moyenne sont décédées dans des accidents de ferries (en mer et sur des lacs ou des rivières), contre 715 dans des accidents d'avions.
Voiture électrique : 19,8 kg CO2. TER : 24,8 kg CO2. Bus : 35,2 kg CO2. Avion : 102 kg CO2.
Par trajet, l'avion émet en moyenne 125 fois plus de dioxyde de carbone qu'une voiture individuelle, un chiffre qui monte à 1 500 pour les trains (si on prend en compte les TGV mais aussi les TER, métro, tram...).