Le travail au noir désigne le travail non déclaré. Autrement dit le fait pour un employeur de faire travailler un salarié sans l'avoir au préalable déclaré aux organismes sociaux, et sans avoir signé de contrat de travail avec ce salarié. Bien évidemment, le travail au noir est formellement interdit en entreprise.
Dans les hôtels, les cafés et les restaurants, 5,8% des salariés étaient concernés. Sur la deuxième marche du palmarès des fraudeurs, le commerce de détail alimentaire qui emploie 5,5% de travailleurs au noir. Avec 4,2% de salariés concernés, le secteur de la coiffure et de l'esthétique n'est pas loin non plus.
Le travail au noir peut être pratiqué par une entreprise, mais également par un particulier dans le cadre de service à domicile (garde d'enfants, petits travaux…). Le recours au travail dissimulé permet à l'employeur et à l'employé de ne pas payer des cotisations sociales et salariales.
On parle de situation de travail non déclaré lorsque l'employeur n'a pas effectué de déclaration préalable à l'embauche ou lorsque le bulletin de paye normalement dû au salarié n'est pas remis, ou ne mentionne pas toutes les heures travaillées.
Qu'est-ce le travail au noir (ou au black) ? Le travail dissimulé est comme son nom l'indique, l'exécution d'un travail commandé par un particulier à un entrepreneur sans que celui-ci soit déclaré au fisc. Le paiement se fait de la main à la main, généralement en espèce, mais aussi par chèque.
Le travail dissimulé est un délit et l'employeur encourt une sanction pénale jusqu'à 3 ans de prison, 45 000 d'amende et l'interdiction de gérer une entreprise (5 ans de prison et 75 000 euros d'amende lorsque l'employeur dissimule le travail de plusieurs personnes ou emploie au noir une personne reconnue vulnérable ...
Travailler au noir c'est donc être perdant en matière d'ouverture de droits à la Sécurité sociale et auprès d'autres organismes de la protection sociale comme Pôle emploi. En plus de renoncer à des droits, vous mettez en péril la solidarité, fondement premier de la protection sociale.
Prix du travail au noir
Le tarif horaire au black débute autour de 10 €, mais peut atteindre plus selon les corps de métier. Imaginons qu'un artisan déclaré facture 40 € de l'heure TTC, on peut imaginer que son taux horaire au black sera situé entre 20 et 30 €.
Le travail au noir est le fait de travailler sans avoir été déclaré aux organismes sociaux et administratifs par l'employeur. Ainsi, cela signifie que votre employeur n'a pas effectué de déclaration préalable à l'embauche et ne vous fournit pas de bulletin de paie.
Les contrôles sont assurés par des agents de l'Etat : inspection du travail, officiers et agents de police judicaires, agents des impôts, des douanes ou de l'Urssaf. Ces agents sont en capacité d'auditionner les personnes qui peuvent fournir des informations afin d'établir l'existence de travail au noir.
En termes de loi, le travail au noir (encore appelé travail dissimulé) désigne une activité non déclarée. L'employeur vous rémunère « au black » sans vous déclarer en échange d'un service. La loi stipule que toute activité légale doit faire l'objet d'une déclaration à l'embauche auprès de l'Urssaf ou de la MSA.
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Dénoncer le travail au noir
Le travail non déclaré se dénonce, de manière anonyme ou non, par courrier, à l'URSSAF, qui engagera des contrôles .
Déclarer une partie des heures travaillées et payer l'autre en liquide, c'est ce qu'on appelle le travail "au gris". Ce phénomène explose, notamment dans le bâtiment, le ménage ou la garde d'enfants. Selon une récente étude, une nourrice sur trois est employée "au gris".
Les ouvriers devaient alors s'employer à la tâche dans la pénombre, «au noir», pour ne pas être repérés. Cette technique a notamment été utilisée l'hiver, lorsque les journées sont les plus courtes.
Amendes et emprisonnement
Si le travail dissimulé concerne un mineur ou une personne vulnérable ou dépendante, la sanction va jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende (375 000 € s'il s'agit d'une société).