La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française, adopté comme hymne national français, une première fois par la Convention, puis en 1879 sous la Troisième République.
Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, écrit à la demande de Frédéric de Dietrich, maire de la ville, le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, le 25 avril 1792, peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire au Roi de Bohême et de Hongrie.
Toutes les armées révolutionnaires se mettent donc à chanter ce chant de guerre. Et en particulier des troupes venues de Marseille pour renforcer les unités locales, qui chantent avec encore plus d'enthousiasme en arrivant à Paris. C'est donc grâce à ces soldats Marseillais qu'on a donné ce nom à ce chant.
La chambre des députés adopte « La Marseillaise » comme hymne national français. Composée pour l'armée du Rhin en 1792 par l'officier Claude Rouget de Lisle, l'air était déjà devenu « chant national » en 1795, mais ce texte n'avait jamais été officialisé.
La Marseillaise est écrite par Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du Génie alors en poste à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche du 20 avril 1792.
Il s'agit largement d'une idée reçue. Parce que ce chant lui rappelait trop le 10 août 1792 et le massacre des Suisses, auxquels il avait assisté, il n'aimait certes pas la composition, mais sans pour autant l'interdire.
Un chant interdit par Napoléon sous l'Empire
Sa genèse correspond donc à celle - non moins importante - de la République, puisque le 10 août ceux-ci envahissent les Tuileries et font enfermer le roi et sa famille, ce qui met fin à presque un millénaire de monarchie absolue.
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'empereur d'Autriche, il composa chez le maire de Strasbourg, dénommé Dietrich, un morceau qu'il intitula "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".
Un hymne à la liberté, pour la patrie en danger. C'est dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 que Claude Joseph Rouget de Lisle compose les paroles et la musique de ce qui deviendra l'hymne national français. La Marseillaise est écrite sous la Révolution française, dans un contexte bien particulier: la guerre.
I. Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ?
Le 14 juillet 1795, quelques années après sa création, le « Chant de guerre pour l'armée du Rhin » est alors déclaré chant national. Le chant sera toutefois concurrencé par le chant patriotique « Réveil du Peuple » écrit en 1795 en réaction contre la Terreur.
GRÈCE. C'est la patrie d'Homère qui possède l'hymne national le plus long du monde avec un poème de 158 strophes écrit par un poète apparemment très inspiré : Dionýsios Solomós.
ESPAGNE. Un hymne national toujours sans paroles.
ils sont appelés Citoyen.
C'est officiel : d'après la loi Fillon, l'apprentissage de la Marseillaise, l'hymne national français, et de son histoire deviennent obligatoire à partir de la rentrée 2005 [2].
Comment s'appelait la Marseillaise au moment de sa création par Rouget de Lisle ? Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin.
Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes !
Ainsi, « Qu'un sang impur abreuve nos sillons » signifie donc que c'est notre « Sang impur » à NOUS, le peuple, qui nourrira nos terres. En aucun cas il ne s'agit du sang de l'ennemi. Ce serait bizarre et incohérent quand même, de chanter que le sang de l'ennemi nourrit nos terres, nos sillons.
La Marseillaise est l'hymne national de la République française depuis 1795. Elle fut écrite en 1792 par Rouget de Lisle. La France révolutionnaire était alors en guerre contre l'Autriche et la Prusse dont les armées avaient envahi le territoire national au nord-est.
Composée le 25 avril 1792 à Strasbourg par le capitaine Rouget de Lisle, il s'agissait d'un chant patriotique que chantaient les révolutionnaires français dans leur combat pour la liberté et contre les monarchies européennes venues attaquer les révolutionnaires français.
En France, les débats autour de l'hymne national ne sont pas nouveaux. « Changeons en message d'amour les paroles de haine de la Marseillaise », exhortait ainsi l'abbé Pierre en 1992, rejoint par diverses personnalités dont Charles Aznavour ou Danielle Mitterrand.
Un hymne national est une musique de circonstance destinée à représenter un État et, à travers lui, la Nation. Leur création est d'ailleurs concomitante de la naissance des États-nations au XIXe siècle. L'hymne véhicule l'identité du pays et contribue à éveiller et entretenir le sentiment d'appartenance.
Le septième couplet, dit « des enfants », a été introduit par Gossec dans son O rande à la liberté. Cet hymne a été orchestré par Berlioz, puis, en 1887, par Ambroise Thomas (version o cielle). Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé !
1. Hatikvah - Israël. Hatikvah (L'Espoir) est l'hymne national d'Israël. Les paroles sont écrites en 1878 par le poète juif austro-hongrois Naftali Hertz Imber.