Si le point de vue ne peut être qu'interne (c'est-à-dire ancré dans la subjectivité d'un personnage) ou externe, la focalisation, au contraire, peut-être marquée par une restriction, une égalité ou un élargissement quand on la compare avec le savoir d'un personnage focal.
Le narrateur en sait plus que le ou les personnage(s) (N>P) : on parle alors de focalisation zéro. Le narrateur en sait autant que le personnage (N=P) : on parle alors de focalisation interne. Le narrateur en sait moins que le personnage (N<P) : on parle ici de focalisation externe.
1º le récit non-focalisé (focalisation zéro) où le narrateur en sait et en dit plus que le personnage; 2º le récit à focalisation interne (fixe ou variable) où le narrateurne dit que ce que sait le personnage; 3º le récit à focalisation externe où le narrateur en dit et en sait moins que le personnage.
(Dino Buzzati, « Pauvre petit garçon », Le K, 1966) Résumons : point de vue interne : on en sait autant qu'un personnage ; point de vue externe : on en sait moins que les personnages ; point de vue omniscient : on en sait plus que les personnages.
Le narrateur est à la 3e personne et peut adopter différents points de vue : – le point de vue interne : l'histoire est vue à travers un personnage ; – le point de vue externe : le lecteur découvre ce qu'aurait pu filmer une caméra ; – le point de vue omniscient : le lecteur découvre tout.
La focalisation interne
En focalisation interne, le narrateur se glisse dans la peau d'un personnage pour donner ses points de vue, faire passer ses idées. Il décrit alors ce que voit, entend, pense ce personnage. Exemple : « Frédéric, en face, distinguait l'ombre de ses cils.
Il ne faut pas le confondre avec l'auteur du récit (la personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les personnages (le narrateur n'est pas forcément un personnage du récit). Le point de vue est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de “caméras”.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient sait tout de la réalité qu'il décrit : il connaît les pensées, les sentiments, les avis de tous les personnages ainsi que les relations qui les lient les uns aux autres, leur passé et leur futur.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient connaît tout des personnages et peut voir tous leurs faits et gestes. C'est le point de vue d'un dieu, d'un narrateur démiurge, qui sait tout sur les personnages. C'est donc une focalisation totale, subjective et exhaustive.
Le point de vue, en littérature, indique l'endroit d'où le lecteur regarde le récit ; c'est donc une information spatiale. Mais le point de vue indique également une manière de voir selon un contexte, des facteurs sociaux ou psychologiques, par exemple. Cela relève d'une vision, d'une prise de position.
1. Action de focaliser ; fait d'être focalisé, de se focaliser. 2. Concentration de l'attention sur quelque chose : La focalisation de la presse sur un fait divers.
Le premier avantage de la stratégie de focalisation est de se protéger de la concurrence en occupant tout le marché visé, certes réduit, mais suffisant pour assurer un chiffre d'affaires satisfaisant.
Quand un narrateur a un point de vue interne, il n'a accès qu'à sa propre intériorité, aux évènements auxquels il assiste, etc. Par exemple, il connait son passé et son présent, mais pas son futur. De plus, il n'a accès qu'à ses pensées, à ses émotions, à ses souvenirs, à ses jugements, etc.
– le point de vue externe où le narrateur raconte les événements en tant que témoin ; – le point de vue interne où l'on représente les événements à travers la sensibilité et le regard d'un personnage ; – le point de vue omniscient qui permet au narrateur de tout révéler sur les personnages et les événements.
(Narratologie) Point de vue selon lequel un récit est organisé. En focalisation zéro, le récit est raconté selon le point de vue d'un narrateur omniscient : il connaît tout de l'action et de la psychologie des personnages.
Le narrateur ne sait que ce que sait le personnage.
Le point de vue (appelé aussi focalisation - comme une caméra braquée) est la façon dont le narrateur « voit » le personnage, ce qu'il sait de lui.
Le narrateur intradiégétique en revanche est un « individu raconté ». C'est typiquement un personnage de récit qui se met à raconter un récit enchâssé. Shéhérazade dans les Mille et une nuits est l'exemple donné par Genette.
Le statut du narrateur peut être interne ou externe, selon qu'il est ou non un des personnages de l'histoire. La focalisation, ou point de vue, peut être interne, zéro ou externe.
On parle de point de vue interne lorsque le récit est fait à la première personne (je) et donc lorsque le narrateur est interne (lorsqu'il est un personnage de l'histoire).
Le narrateur peut avoir différents statuts par rapport à l'histoire : il peut être un personnage de l'histoire. Dans ce cas, le récit est à la 1re personne, le narrateur s'exprime avec le pronom « je » (ou « nous », s'il est accompagné) et il joue un rôle dans les événements.
Le point de vue est interne (donc subjectif) : c'est l'auteur qui raconte ses souvenirs, ce que lui a vécu. Le récit est donc fait à la première personne.
Le narrateur interne ✍️
Le narrateur interne est un personnage de l'histoire. Contrairement au narrateur omniscient, le narrateur interne est un type de narrateur qui fait partie de l'histoire qu'il raconte. Cela implique qu'il est un personnage de l'histoire.
En focalisation externe, le récit est raconté du point de vue d'un narrateur, d'un personnage, ou d'un personnage devenu narrateur, lequel ne décrit ou ne raconte que ce qu'il voit ou entend, c'est à dire ce qui s'offre à sa perception, sans avoir accès ni aux pensées ni aux intentions des personnages : son point de ...
Dans les récits à la 1ère personne*, on trouve : 1 / le narrateur-personnage : il est (ou a été) mêlé à l'histoire qu'il raconte ; c'est le personnage principal (héros, protagoniste) ; ou un personnage secondaire (souvent un des adjuvants ou des auxiliaires du héros).