La maltraitance n'est pas toujours intentionnelle : les relations parents-enfant peuvent être perturbées du fait d'une mauvaise entente conjugale, des problème de santé des parents ... La négligence est un manque de soin et de vigilance. Il s'agit d'une faute non intentionnelle.
La maltraitance peut prendre plusieurs formes :
Les violences physiques ( coups, blessures, bousculades,...) Les violences morales et psychologiques (injures, exclusion,...) Les violences médicamenteuses (abus ou privations de médicaments...)
La négligence parentale est une forme de maltraitance. Elle se définit comme étant une absence de gestes appropriés pour assurer la sécurité, le développement et le bien-être de l'enfant.
(Abus des enfants; négligence envers les enfants)
Quatre types de maltraitance sont généralement répertoriés: maltraitance physique, maltraitance sexuelle, maltraitance émotionnelle (maltraitance psychologique) et manque de soins.
Par négligences actives, il faut entendre toutes formes de sévices, abus, abandons, manquements, pratiqués avec la conscience de nuire ; par négligences passives, on identifie tout acte relevant de l'ignorance, de l'inattention de l'entourage.
Si vous êtes victime ou si vous avez connaissance d'une situation de maltraitance d'un enfant, vous devez appeler le 119.
o Le phénomène de la négligence est souvent associé à d'autres problématiques (abus sexuel, abus physique, mauvais traitements psychologiques, violence conjugale et familiale, problèmes de santé mentale, toxicomanie, déficiences intellectuelles, pauvreté, etc.) dont il faut tenir compte.
Négligences passives : négligences relevant de l'ignorance, de l'inattention de l'entourage ; Privations ou violations de droits : par exemple limitation de la liberté de la personne, privation de l'exercice des droits civiques, d'une pratique religieuse…
« L'abus ou la maltraitance à enfant consiste dans toutes les formes de mauvais traitement physique, émotionnel ou sexuel, la négligence ou le traitement négligent, ou les formes d'exploitation, dont commerciales, résultant en un mal effectif ou potentiel à la santé de l'enfant, à sa survie, à son développement ou sa ...
Violence verbale.
La plus fréquente, elle est étroitement liée à la violence psychologique. L'auteur·e utilise sa voix comme une arme, soit par les propos tenus, soit par le ton utilisé.
1. Manque de soin, d'application dans l'exécution d'une tâche : Travail fait avec négligence. 2. Manque d'attention, de vigilance à l'égard de choses, d'événements : Sa négligence lui a fait manquer l'affaire.
Les répercussions à court et à long termes associées à la négligence sont souvent graves et comprennent des décès, des changements psychologiques dans le cerveau, des troubles scolaires, des comportements criminels et des troubles de santé mentale.
Des exemples de maltraitances émotionnelles
Est maltraitant sur le plan émotionnel tout comportement qui vient isoler l'enfant, le priver de liberté, le rabaisser, le ridiculiser, le punir, lui imposer une pression, le critiquer, l'humilier, lui faire honte, le terroriser.
Parentalité dysfonctionnelle : Comportement d'un parent ou d'une personne ayant la garde d'un enfant fait de négligences, de manifestations de rejet ou de manque affectif, d'exigences éducatives disproportionnés à l'âge.
La maltraitance s'entend de toutes les formes de violences physiques ou psychologiques. Qu'il s'agisse de coups, de brimades ou de privation. Un comportement passif, s'il nuit à la personne âgée, est aussi considéré comme de la maltraitance : privation de soins, d'alimentation, abandon dans un lieu quelconque...
Les personnes victimes de maltraitances sont généralement les personnes fragilisées. Ce profil est particulièrement à risque puisque cette population est en situation de dépendance majorée vis-à-vis des autres.
La bientraitance, qui est une attitude éthique, découle de la bienveillance, qui est un état d'esprit, un trait de caractère : on est bienveillant naturellement, sans effort. De même que la bienveillance s'oppose à la malveillance, la bientraitance est le contraire de la maltraitance.
Parmi les facteurs de risque de maltraitance liés à l'enfant, sont rarement cités : la prématurité (3 %) ; la gémellité (1 %) ; troubles du comportement (6 %) ; échec scolaire (0,5 %). Pour 70 à 80 % des répondants, la maltraitance est associée au niveau socio- économique.
Les violences psychologiques sont une véritable entreprise de démolition de l'identité de la victime. Elles créent un climat d'insécurité physique et émotionnelle par la survenue de conflits à tort et à travers, d'intimidations répétées, de menaces fréquentes, de chantage, de sous-entendus insidieux, de colères.
Un enfant qui souffre. Quoi qu'il en soit, un enfant difficile est un enfant qui souffre, rappelle Philippe Jeammet : « Un enfant difficile est le miroir d'un malaise dans sa famille ou ailleurs. C'est le moyen que cet enfant a trouvé pour agir face à une situation qu'il subit afin d'être moins mal.
Selon la méta-analyse menée par Stith (2009) au sujet des prédicteurs de violence faite aux enfants par la mère, les facteurs de risque les plus importants étaient l'existence d'un degré élevé de conflit familial, un manque de cohésion familiale et la présence de violence conjugale.