Le brûleur est l'élément mécanique le plus important d'une chaudière gaz, chaudière à condensation, chaudière au bois/granulés, ou encore chaudière fioul. Il est constitué de plusieurs pièces qui assurent le mélange entre le combustible et l'air pour produire de la chaleur.
L'électrode d'allumage, le thermostat de sécurité de surchauffe ou encore le thermostat de débordement de fumées constituent d'autres organes à surveiller.
L'eau circule dans la chaudière, autour et dans le foyer. La température de ce liquide monte ainsi à mesure qu'il serpente de plus en plus près du foyer, puis une fois à la bonne température, le liquide poursuit sa course vers les émetteurs de chaleur (radiateurs eau chaude, planchers chauffants…).
Le corps de chauffe est la pièce maîtresse de la chaudière où est produite la chaleur. La flamme du brûleur s'y déploie et la chaleur dégagée est transmise à l'eau du circuit de chauffage, de l'autre côté des parois du corps de chauffe qui joue donc le rôle de chambre de combustion mais aussi d'échangeur de chaleur.
Le bloc gaz fonctionne dans votre chaudière à la manière d'une vanne qui autorise ou empêche la circulation du gaz. Dans les autres modèles de chaudières, il peut être remplacé par une électrovanne, de plus en plus répandue dans les nouveaux modèles.
Sur l'installation de chauffage, le circulateur se positionne à la sortie de la chaudière au niveau du départ de l'eau chaude.
Votre chaudière assure également la production d'eau chaude sanitaire (ECS) ? Sachez que la température de chauffe pour un confort optimal se situe entre 45°C et 55°C. Vous saurez vite si l'eau n'est pas suffisamment chauffée : la température de sortie, alors que le robinet est réglé sur eau chaude, sera trop fraîche.
Une température insuffisante, une baisse de la pression, des odeurs de fumée, des tâches d'humidité entourées de rouge, des coulées de rouille sur les tuyaux de radiateur sont autant d'indices qui peuvent vous mettent sur la voie d'une fuite du corps de chauffe.
Commencez par consulter la notice d'utilisation et assurez-vous que la chaudière se mette bien en route. Contrôlez la pression au manomètre (le petit compteur qui ressemble à un baromètre) : elle doit être comprise entre 1 et 2 bars. Regardez s'il y a des fuites et de la rouille sur les tuyaux.
La chaudière électrique utilise une résistance électrique qui chauffe et qui convertit l'énergie électrique en énergie thermique. Ce qui a pour effet de chauffer l'eau sanitaire. La chaudière ionique reprend le principe du micro-ondes pour chauffer l'eau. La pompe à chaleur utilise la chaleur de l'air ou du sol.
Toutes technologies confondues, la chaudière au gaz peut fonctionner avec du gaz naturel ou avec du gaz propane, un premier avantage en termes de flexibilité d'utilisation. La chaudière au gaz naturel est généralement la plus pratique et la moins encombrante car elle ne nécessite pas de stockage du combustible.
Dans la majorité des cas, ce problème vient d'un manque d'entretien de l'appareil. Celui-ci entraîne l'encrassement de composants essentiels de la chaudière tels que les filtres, vannes et brûleurs.
Une chaudière peut se mettre en mode sécurité lorsque le brûleur présente un problème. Dans ce cas, un voyant rouge s'allume au niveau du panneau de la chaudière.
Élément le plus essentiel de la chaudière, il est constitué de plusieurs pièces qui lui permettent de mélanger le combustible (gaz, fioul, bois) avec l'air fourni par un ventilateur. Grâce à cette combustion, l'eau du réseau de chauffage monte en température avant d'être acheminée jusqu'aux radiateurs.
La soupape de sécurité doit être installée à proximité de la source de pression, par exemple le réservoir d'air. Si la soupape est trop éloignée de la source de pression, elle risque de ne pas fonctionner correctement.
Une odeur de soufre ou d'œuf pourri est souvent le premier indice d'une fuite de gaz. Cette odeur est perceptible dès que le gaz s'échappe des conduits ou appareils. Surconsommation d'énergie : un pic inexplicable dans votre consommation d'énergie peut signaler une fuite.
Une pression trop élevée ou trop faible
L'un des principaux coupables derrière une chaudière qui fuit est un problème de pression. Si votre chaudière est soumise à une pression trop élevée ou trop basse, cela peut entraîner des dysfonctionnements et des fuites.
Pour un confort optimal d'utilisation, choisissez une température comprise entre 45 °C et 55 °C. En cas d'absences prolongées, pensez à rapprocher la température à 55 °C.
Destiné à faire fonctionner l'appareil de chauffage, ce souffle (cette pression) ne doit être ni trop fort ni trop faible, au risque de générer une panne de votre chaudière à gaz. En règle générale, on estime que la pression idéale pour une chaudière à gaz se situe entre 1 et 1,5 bar, avec un minimum fixé à 0,6 bar.
Il peut s'agir d'un manque d'eau dû à une purge trop fréquente de radiateurs ou d'un plancher chauffant. Il peut s'agir d'un dysfonctionnement provenant d'une pièce défectueuse à réparer ou à remplacer (circulateur de chaudière, vase d'expansion…). Il peut s'agir d'une fuite d'eau au niveau du circuit de chauffage.
Chaudière qui fait boum : le circulateur en cause
Le circulateur envoie l'eau trop vite dans vos conduits, et la vitesse trop importante de l'eau est la source des sons dans votre tuyauterie, qui fait « boum ».
La seule différence entre ces deux outils est que le circulateur ne permet pas le remplissage du circuit car il fonctionne lorsque celui-ci est plein alors que la pompe offre la possibilité de remplir le circuit de liquide.
Pour vérifier le bon fonctionnement du circulateur du chauffage central, il suffit, lors de la mise sous tension, de coller l'oreille sur le corps de pompe pour écouter si le moteur tourne ou non. En commutant la commande de vitesse de rotation, on peut enregistrer un brassage plus ou moins important de l'eau.