Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Pour Aristote, la solitude qu'impliquerait la vie hors de tout groupe social (famille, village, État) ne serait supportable que pour un être surhumain ou pas totalement humain. La vie en société n'est donc pas contre-nature. Au contraire, elle est le devenir naturel de l'homme.
La Métaphysique d'Aristote
(littéralement : ce qui vient après la physique), elle étudie l'Etre en tant qu'être, c'est-à-dire la réalité fondamentale, la Forme pure, la Substance subsistant derrière les modifications des accidents.
Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême. Le bonheur est un bien qui n'est pas fourni par l'extérieur mais qu'on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.
-> Cause efficiente : Ce qui produit la chose, le principe, le mouvement. -> Cause matérielle : la matière de la chose, en quoi elle est faite ! -> Cause formelle : l'essence de la chose, sa forme et comment elle est faite (à partir d'un modèle donc ! ) -> Cause finale : Finalité, but d'une chose.
Il réalise même des dissections d'animaux. Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel. »
Aristote donne comme définition essentielle de l'homme qu'il est « un animal politique » en plus d'être « un animal rationnel ». Ce qui signifie trois choses : la nature et la fin ou perfection de l'homme se trouve dans la construction d'une vie avec ses semblables.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde. Il rejette donc l'argument d'indifférence d'Anaximandre et de Platon pour promouvoir une raison physique.
Pour Aristote, dieu est le premier moteur et la fin de toute chose conception qui explique pourquoi la religion chrétienne pouvait assimiler la pensée du Stagirite. "Le dieu d'Aristote cause l'ordre du monde comme objet du désir du monde et comme source régulatrice" (Th. de Konninck, p. 102).
Platon est à la recherche d'une vérité préexistante et absolue qu'il veut contempler, Aristote cherche à l'établir et à la construire sur une base de faits qui s'enchaînent par des liens de causalité qu'il veut comprendre.
Le secret de la vie bonne résiderait donc dans le contrôle total de la raison et dans la suppression de toutes les autres parties de l'âme. Aristote partage cette idée que la raison devrait être maîtresse de l'âme mais ne va pas aussi loin que Platon.
Aristote aboutit à la définition suivante, au début du livre II : « l'âme est la réalisation (entéléchie) première d'un corps naturel organisé ». L'entéléchie (entelecheia) est la réalisation complète de l'être, c'est-à-dire un passage à un niveau supérieur de l'être.
En fait, pour Aristote, le bonheur ne consiste pas à appliquer à la lettre des règles et principes, mais à s'engager dans la vie, à faire la meilleure chose dans chaque situation, même si ce n'est pas agréable sur le moment, cela apportera un meilleur résultat à la fin.
Les idées du philosophe
- Si Aristote accepte certaines idées platoniciennes, comme l'immortalité de l'âme et la nature divine des corps célestes, il remet en cause certaines théories du maître : pour lui le plus haut degré de réalité n'est pas ce qui apparaît par le raisonnement, mais ce qui est perçu par les sens.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
-> Cause efficiente : Ce qui produit la chose, le principe, le mouvement. -> Cause matérielle : la matière de la chose, en quoi elle est faite ! -> Cause formelle : l'essence de la chose, sa forme et comment elle est faite (à partir d'un modèle donc ! ) -> Cause finale : Finalité, but d'une chose.
Aristote est considéré encore aujourd'hui comme l'un des premiers naturalistes (personne qui pratique les sciences naturelles), ou comme le père de la biologie. Il établit une classification des êtres vivants dans laquelle il inclut les plantes, les mammifères et les êtres humains.
Il réalise même des dissections d'animaux. Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel. »
Aristote donne comme définition essentielle de l'homme qu'il est « un animal politique » en plus d'être « un animal rationnel ». Ce qui signifie trois choses : la nature et la fin ou perfection de l'homme se trouve dans la construction d'une vie avec ses semblables.
La philosophie d'Aristote
Aristote accepte plusieurs idées de son maître Platon (l'immortalité de l'âme par exemple), mais pour lui la réalité passe d'abord par l'expérience vécue par les sens. Aristote est considéré comme le fondateur de la logique comme instrument de discours dans l'art, la morale et la science.
Le secret de la vie bonne résiderait donc dans le contrôle total de la raison et dans la suppression de toutes les autres parties de l'âme. Aristote partage cette idée que la raison devrait être maîtresse de l'âme mais ne va pas aussi loin que Platon.
En effet, Aristote soutient que l'homme est un animal politique, et non pas simplement un animal social. L'homme n'est évidemment pas le seul animal à vivre en communauté. C'est aussi le cas d'innombrables espèces, comme les abeilles par exemple. Être sociable, pour un animal, signifie simplement vivre en communauté.