La science, c'est se donner les moyens d'approcher la vérité. L'éthique, c'est se donner les moyens d'approcher l'agir juste. Éthique des sciences et recherche scientifique participent d'un même projet rationnel : rapporter les effets à leurs causes réelles et véritables.
L'éthique de la recherche repose sur les 3 principes fondamentaux suivants : le respect de la personne. la bienfaisance. la justice.
Parmi les valeurs éthiques les plus pertinentes, on peut citer : la justice, la liberté, le respect, la responsabilité, l'intégrité, la loyauté, l'honnêteté, l'équité.
L'éthique, la déontologie et l'intégrité scientifique sont au cœur des valeurs de l'établissement. L'éthique nous invite à réfléchir aux valeurs qui motivent nos actes et à leurs conséquences et fait appel à notre sens moral et à celui de notre responsabilité.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
L'éthique résulte d'une prise de position métaphysique sur l'homme. La science est soumise à l'éthique et aux lois de la société qui balisent son champ de recherche et ses méthodes.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Déontologie « Théorie de Devoir »:
Il faut faire la différence entre la morale, qui renvoie aux mœurs telles qu'elles sont pratiquées et la notion d'éthique, qui est le souci de fonder une morale, ce qui fait plutôt référence à la théorie, aux règles et aux principes.
Dans un contexte philosophique, l'éthique et la morale ont des significations différentes. L'éthique est liée à l'étude du bien fondée des valeurs morales qui guident le comportement humain dans la société, tandis que la morale est liée aux coutumes, normes, tabous et aux accords établis par chaque société.
un être pensant et intelligent, capable de raison et de réflexion, et qui peut se considérer comme étant le même, comme étant la même chose pensante, en différents temps et en différents lieux.
L'éthique de la recherche vise la protection des êtres humains qui prennent part à la recherche scientifique. « Elle est fondée sur le respect des personnes, le souci de leur bien-être et de la justice », précise François Bowen, président du CUER.
L'éthique de la recherche, pourrait donc être considéré comme une responsabilité collective, alors que l'intégrité scientifique et la déontologie sont des responsabilités d'abord individuelles, et donc sur lesquelles chacun est à même de pouvoir agir immédiatement, dans son quotidien de chercheur.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier. Il s'agit d'une réflexion argumentée en vue du bien-agir.
L'éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux et dont le concept est donc très proche de celui de la morale. C'est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d'établir ses normes, ses limites et ses devoirs.
La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier, par les personnes et les groupes touchés par une décision.
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
La science a permis, aux niveaux technologique, physique, chimique, astronomique et biologique, d'enregistrer certains acquis, considérés jadis comme impossibles, qui ont permis à l'homme d'évoluer et d'avancer pour progresser et améliorer sa qualité de vie.
La géoingénierie porte sur la manipulation du climat terrestre dans le but de contrer les effets du réchauffement climatique. Par exemple, envoyer des milliards de petits écrans dans l'espace à plus d'un million de kilomètres permettrait, selon certains, de dévier une partie du rayonnement solaire, comme un parasol.
Cependant, la science doit être encadrée par une réflexion sur la morale. Des questionnements sur la bioéthique sont nécessaires pour éviter certaines dérives du progrès qui pourraient mener à une montée en puissance de régimes totalitaires ou encore causer une déshumanisation de notre société.