Boire son urine revient à augmenter la charge de travail des reins. Certes, l'urine peut aussi contenir des substances non toxiques, voire intéressantes, comme les vitamines hydrosolubles (B, C) ou des médicaments dans leur forme active.
Fortifier et mieux comprendre son système immunitaire.
Elles sont ainsi capables de renseigner sur l'état de l'organisme d'un individu, tout en permettant de dépister des possibles troubles. De plus, selon certaines études, l'urine agirait à la manière d'un "fortifiant" du système immunitaire.
Plus de trois millions de Chinois ingurgitent régulièrement leur propre urine à des fins médicinales, dans l'espoir de vivre vieux. Yang Liansheng, un professeur de médecine traditionnelle, estime que l'urine, après filtrage par les reins, est plus saine que le sang.
La pratique actuelle de l'urinothérapie ou amaroli consiste à boire chaque jour un verre de son urine du matin pour entretenir sa santé. Mais la prise peut se faire à une autre fréquence ou en absorbant quelques gouttes en sub-lingual.
Les bienfaits (supposés) de l'urinothérapie
La liste est longue : asthme, dépression, migraine, rhumatismes, troubles digestifs mais aussi grippe, maux de dos (en application locale), otites… On trouve de tout sur les sites prônant la technique, même le fait que l'urine pourrait guérir le cancer.
L'urinothérapie, ou « amaroli » (signifiant « tradition » en Inde), est la pratique de boire une partie de son urine dans le but d'entretenir sa santé ou se soigner. Il n'y a pas de preuves scientifiques d'un effet thérapeutique de cette pratique.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
L'odeur d'urine normale est généralement plutôt neutre si vous buvez suffisamment (entre 1,5 et 2 litres par jour) et que vous videz votre vessie régulièrement. Mais parfois, l'urine peut avoir une odeur forte, et il peut y avoir plusieurs raisons à cela.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
Bien qu'aucun nombre fixe ne soit considéré comme "normal", une personne en bonne santé urine en moyenne six ou sept fois toutes les 24 heures. Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne.
L'urine contient du sel ; aussi, en cas de déshydratation il est déconseillé de la boire. Alors que certains prétendent que boire son urine peut apporter des bénéfices à la santé, ceci va à l'encontre des principes du métabolisme, puisque l'urine contient des molécules que l'organisme cherche à éliminer.
La présence de gaz (air) dans l'urine est un symptôme rare qui est en général le signe d'une connexion anormale (fistule) entre les voies urinaires et l'intestin, qui normalement contient des gaz.
Il est préférable de recueillir l'urine le matin, au réveil car le prélèvement doit être effectué au moins 4 heures après la miction précédente ; ainsi l'urine a suffisamment séjourné dans la vessie pour que, en cas d'infection urinaire, les bactéries soient assez nombreuses pour une mise en culture.
Durant le sommeil, le corps produit une urine plus concentrée et moins grande quantité qu'en journée. C'est pour cela que la nuit nous pouvons tenir 6 à 8 heures sans envie d'uriner. Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
La triméthylaminurie (ou fish-odor syndrom, appelé aussi syndrome de l'odeur du poisson pourri) est un désordre métabolique dont la principale caractéristique est l'odeur corporelle de poisson. Elle est causée par un défaut d'activité d'un enzyme, la mono-oxygénase à flavine 3 (FMO3).
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Une maladie nommée «hyponatrémie»
Boire trop d'eau ne coupe pas l'appétit, peut entraîner des dommages aux reins et altérer la concentration, rapporte le Daily Mail ce mardi.
Des conséquences peuvent être constatées au niveau des reins et de la vessie, ce qui peut être gênant la nuit lorsqu'il faut se lever pour uriner et provoquer ainsi des insomnies… Il ne faut donc pas trop boire juste avant d'aller se coucher.
L'urine est-elle bonne pour la peau ? C'est parce que notre urine contient de nombreux nutriments et sels minéraux que certains courageux se sont imaginés la transformer en produit de beauté. Appliquée sur un coton, et en traitement local, elle ferait des merveilles contre les boutons et pour purifier la peau.
L'appliquer sur son visage
C'est parce qu'elle contient de nombreux nutriments et sels minéraux que certains courageux l'ont transformé en produit de beauté. Appliquée en traitement local, elle fait des merveilles contre les boutons. Et bonus : c'est un très bon anti-âge !
L'urine est sécrétée après le passage du sang dans les reins, où les déchets sont filtrés et éliminés. Liquide neutre, elle a été un des premiers désinfectants et reste utilisée par certains pour leur santé.
Oui, en vous retenant, vos intestins se sont mis en mode « urgence » et vont donc disperser vos gaz un peu partout dans votre organisme : bouche, sinus, poumons… Et évidemment, quand on met ces parties du corps en relation avec des substances toxiques, cela peut avoir des répercussions sur la santé…