Comme son nom l'indique, la proposition subordonnée complétive conjonctive est presque toujours un complément. Elle a le plus souvent le rôle de complément d'objet (COD ou COI). Elle peut aussi avoir le rôle de complément du nom, complément de l'adverbe ou de l'adjectif.
Une subordonnée complétive occupe une place essentielle dans la phrase : sans elle, la phrase n'a pas de sens. (Elle est l'équivalent du complément essentiel dans une phrase simple). Sa fonction dans la phrase est généralement celle d'un C.O.D., mais elle peut aussi être sujet ou sujet réel.
Il y a trois types de propositions complétives : la propositions subordonnée introduite par la conjonction que, la proposition infinitive et la proposition interrogative indirecte.
La proposition subordonnée complétive a le plus souvent une fonction de COD ou COI dans la phrase. Elle est introduite par - que -. Son verbe peut être, selon le sens, conjugué à l'indicatif (fait réel), au conditionnel (condition) ou ausubjonctif (après -il faut que-).
La subordonnée complétive est une phrase enchâssée qui est généralement introduite par la conjonction que. Elle est appelée complétive, car elle remplit très souvent la fonction de complément.
Une proposition subordonnée relative complète généralement un nom ou un pronom ; une proposition subordonnée complétive complète généralement un verbe.
Proposition complétive interrogative indirecte
Elle est introduite par un terme interrogatif qui souvent passe tel quel de l'interrogation directe partielle à l'interrogation indirecte partielle : Un pronom interrogatif (qui, que, ce que, ce qui, quoi, lequel)
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Il existe deux catégories de subordonnées relatives : la proposition subordonnée relative adjective (a un antécédent) ; la proposition subordonnée relative substantive (n'a pas d'antécédent).
Que et qu' peuvent être des conjonctions de subordination, elles n'ont pas d'antécédent, elles viennent après un verbe et introduisent une subordonnée conjonctive : Je pense qu'il ne dit pas la vérité. peuvent être pronoms interrogatifs.
Les propositions subordonnées complétives sont COD du verbe qu'elles complètent. Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
Reconnaître un COD
Le complément d'objet direct précise directement l'action du verbe. Il ne peut être ni déplacé ni supprimé, son rôle est absolument essentiel à la compréhension de la phrase. Le COD est placé derrière le verbe sauf dans le cas où il est mis sous forme de pronom. Claire mange une pomme.
La proposition indépendante est celle qui ne dépend d'aucune autre et qui n'en détient aucune sous sa dépendance ; elle se suffit à elle-même car elle a une signification complète. 4. La proposition indépendante et la composition de la phrase. Sophie joue à la poupée.
Une conjonction de coordination est un mot (ou groupe de mots), invariable, qui relie deux mots, propositions ou phrases. Un adverbe de liaison est un mot (ou groupe de mots), invariable, qui relie deux mots, propositions ou phrases.
Les adverbes de liaison et de relation logique
Liste d'adverbes de liaison et de relation logique : par conséquent, donc, ensuite, en revanche, encore, même, par ailleurs, en revanche, cependant, néanmoins, certes, enfin, tout de même, pourtant, toutefois, par contre, seulement, ainsi, alors, puis…
Définition "locution conjonctive"
n.f. Mot ou locution qui sert à joindre deux mots ou groupes de mots.
La proposition subordonnée participiale est une proposition qui n'est introduite par aucun mot subordonnant. Elle est séparée du verbe de la proposition principale par un signe de ponctuation (virgule, tirets ou parenthèses). Par ailleurs, elle est mobile dans la phrase.
Proposition ne dépendant d'aucune autre proposition, et dont aucune proposition ne dépend. Toute phrase simple est donc une proposition indépendante. Dans le cas d'une phrase complexe, une proposition coordonnée ou juxtaposée est également une proposition indépendante.
La principale différence entre la conjonction de subordination que et le pronom relatif que est qu'une conjonction de subordination n'a aucune fonction syntaxique et ne reprend rien dans la phrase, alors qu'un pronom relatif reprend un autre mot que l'on appelle antécédent et occupe une fonction syntaxique.
Si la proposition subordonnée se rapporte à un nom, ce sera une « relative ». Si elle se rapporte à un autre élément (à l'ensemble de la proposition ou à un verbe), ce sera une « conjonctive ».
La conjonction de subordination est un mot invariable qui sert à introduire une proposition subordonnée. Ses parents sont très fiers qu'il ait réussi le concours (La conjonction qu' introduit la proposition il ait réussi). Les conjonctions à proprement parler sont : que, comme, lorsque, puisque, quand, quoique et si.
Si : conjonction de subordination, introduit une proposition subordonnée de condition (ou d'hypothèse). Si est toujours suivi de l'indicatif.