En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain.
Le but n'est pas d'obtenir un résultat « juste » au sens d'une justice objective (qui pour Hobbes n'existe pas), mais de faire cesser le conflit. La solution à l'antagonismes des désirs et des valeurs des hommes est donc d'ériger l'un d'eux en juge conventionnel du bien et du mal : l'État.
Le Léviathan est un monstre marin (sorte de dragon, serpent) qui est associé à la fin du monde et ne peut être détruit que par Dieu. Il est l'incarnation du mal. Le Léviathan a inspiré de nombreux auteurs. Le Léviathan de Hobbes expose la théorie politique de l'auteur.
Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
b) « Une bonne loi est celle qui est à la fois nécessaire au bien du peuple et facile à comprendre. »
En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain.
La loi est faite par la puissance souveraine, et tout ce qui est fait par cette puissance l'est par un mandat de chaque individu du peuple et lui appartient ; or, rien de ce que tout le monde obtient ainsi ne peut être dit injuste.
2°) Chez Locke, la loi naturelle oblige chacun à respecter les droits de tout homme : elle a valeur universelle. Chez Hobbes, les contrats issus de l'application des trois premières lois du Léviathan ne créent un ordre inviolable qu'entre les contractants.
En effet, selon Rousseau, Hobbes s'est basé sur l'homme en société pour décrire l'homme dans l'état de nature et est ainsi tombé dans une illusion rétrospective qui fausse sa conception de l 'homme naturel. Ainsi, dans la théorie rousseauiste, ce qui distingue l'homme de l'animal n'est pas la parole mais la liberté.
« L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt. » Quiconque a déjà entendu parler de Jean-Jacques Rousseau ou lu son oeuvre connaît cette proposition. Elle est au fondement de sa représentation de l'être humain, mais aussi de sa conception de la pédagogie, qu'il présente longuement dans son Émile.
6/ Appeler l'État “Léviathan”, c'est lui donner un nom, le nom d'une créature. ⇒ Donner un nom à l'État, c'est en un sens le baptiser, le considérer comme un être qui a une naissance et l'État est justement chez Hobbes considéré du point de vue de sa genèse.
Pour Hobbes, donc, l'état de nature est un « état de guerre de chacun contre chacun » (dans Léviathan). Tout homme cherche à se conserver ; or, à l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer cette conservation.
Pour Hobbes, cet état de nature est justement caractérisé par un état permanent de guerre de tous contre tous. Pour lui, en effet, « l'homme est un loup pour l'homme », expression qui est la traduction du homo homini lupus du Latin Plaute (II e siècle av.
Le Léviathan dans la doctrine de l'État de Thomas Hobbes : sens et échec du décisionnisme politique.
Aristote définit l'homme comme un « animal politique » dans la Politique. Il vit véritablement lorsqu'il est en société, de telle sorte qu'il peut y déployer ses capacités et y vivre heureux. L'homme qui ne vit pas en société est perçu par Aristote comme étant en quelque sorte déviant de sa nature.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
Rousseau avait tort, l'homme est naturellement méchant.
La nature de l'homme est son état parfait, elle se montre dans l'homme qui suit sa raison ; par ce biais, l'homme parfait s'avère totalement ordonné ou juste. De ce fait, le propre de l'homme est sa justice (et non pas son intelligence).
Afin de créer un tel Etat, Locke part de l'Etat de nature, idée largement utilisée à l'époque où les voyages vers des univers étrangers fascinent ; on croit en effet y trouver l'homme à l'état sauvage, tel qu'il l'était avant que toute civilisation ne vienne le briser.
En philosophie politique, Locke est considéré comme l'un des fondateurs du libéralisme. L'État n'est légitime que pour servir les intérêts civils des individus. La liberté étant offerte par Dieu aux hommes dès l'état de nature, ceux-ci doivent la conserver par contrat.
Certaines lois sont foncièrement injustes, parce qu'elles ont été prises par un gouvernement tyrannique ou pour lequel la notion de morale n'a aucune signification. Ainsi les lois raciales prises par les nazis, interdisant aux juifs certains métiers ou de se marier à des non-juifs sont injustes.
Certaines lois sont injustes parce qu'elles instituent des différences de traitement fondées non pas sur le mérite des citoyens, mais, par exemple, sur des distinctions de genre, de couleur de peau, etc. Autrement dit, elles supposent que certains auraient par nature plus de droits et de libertés que d'autres.
La loi fixe des limites à nos libertés et encadre nos actions, on peut l'associer au droit positif. Le juste est ce qui est conforme au bon droit d'un point de vue légal et ici d'un point vue légitime. Le terme « toujours » marque l'idée de permanence, donc il pourrait supposer que la loi ne sera jamais injuste.
Le terme de Léviathan a été attribué à un taxon en 2010 pour un cachalot qui vivait au Miocène (Tortonien). Le seul fossile de Léviathan atteint 17,5 mètres. Ce nom est un hommage à la puissance de la mâchoire du cachalot, l'une des plus puissantes de l'histoire du règne animal.
Le gisement Leviathan (dont le nom évoque le célèbre monstre marin de la Bible) est un champ gazier de la mer Méditerranée près des côtes israéliennes.