La liaison est interdite devant les noms d'origine étrangère commençant par la semi-voyelle (aussi appelée semi-consonne) [j] (ces noms commencent généralement par la lettre y) ainsi que devant oui, ouistiti, whisky et devant un, huit, huitième, onze et onzième.
Par exemple, pas de liaison entre "mouton" et "à" pour "mon mouton à cinq pattes" ! En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
La liaison est facultative après le subordonnant. Par exemple : qui, quand, afin que, au point que. Fermer l'infobulle quand, après les coordonnants mais et soit (quand il est répété) et après le pronom dont.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
En théorie, il est donc possible de dire « des Zaricots ». En théorie oui, mais cela reste stigmatisant, car perçu comme un manque de maîtrise de la langue. Ainsi, l'immense majorité des Français continue à distinguer la liaison du « h » muet, du hiatus du « h » aspiré.
Le H aspiré, contrairement au H muet, il empêche l'élision, c'est-à-dire qu'avec un H aspiré, il n'y a d'élision, donc, on garde le mot, le déterminant complet. On dit “le héros”, on ne dit pas “l'héros” parce qu'il n'y a pas d'élision, on garde le “e” : “le héros” et pas “l'héros”.
– Et le S on ne le prononce pas, on dit des. Et pourtant, on va dire des enfants. – Donc à chaque fois que la consonne finale d'un mot, que normalement on ne prononce pas, et que le suivant mot commence par voyelle, on prononce cette consonne et on fait la liaison.
Devant les voyelles a, o et u, la lettre g se prononce [g]. Pour obtenir le son [g] devant e et i, il faut ajouter un u après le g. Quand la lettre g est placée devant une consonne, elle se prononce [g].
Un mot commençant par un «h» aspiré ne fait jamais de liaison avec le précédent. Petite astuce: pour savoir s'il s'agit d'un «h» muet ou aspiré, il faut regarder les articles définis qui le précèdent: «le / la» et «l'». En effet, les mots demandant l'article défini «l'» sont ceux commençant par un «h» muet.
La liaison est obligatoire, dans le groupe nominal, entre le déterminant (possessif, indéfini, numéral, interrogatif ou exclamatif) et le nom qu'il accompagne, ou avec l'adjectif qui précède ce nom. La liaison est aussi obligatoire, dans le groupe nominal, entre le nom et l'adjectif qui le précède.
En liaison, la lettre d se prononce toujours [t] (t), donc comme la lettre t; Les lettres s et x, elles, se prononcent [z] (z), donc comme la lettre z; La lettre g peut se prononcer [k] (k), comme la lettre k; plusieurs ouvrages recommandent cette prononciation, mais elle est très rare aujourd'hui au Québec.
Le h de haricot est « aspiré », c'est-à-dire qu'il interdit la liaison, impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède, au singulier comme au pluriel. On écrit et dit : le haricot, non l'haricot ; un beau haricot, non un bel haricot.
Question d'origine : Peut-on dire des z'haricots verts ? Oui, on peut. (L'Académie l'a accepté depuis un bout de temps.)
I. Règle générale
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
Le H muet ou aspiré, dans les deux cas, il ne représente aucun son, si le H est muet il y a élision ou liaison. Les mots commençant par un H aspiré, n'acceptent pas les liaisons ni les élisions au pluriel, Exemples : Les hasards, des harengs, ces halls, les héros, trois hauteurs…
Liaison directe: Il n'y a pas d'organe de liaison entre les pièces à assembler. Ce sont des pièces de formes complémentaires qui assurent la liaison directe. Les pièces tiennent ensemble sans aide.
Une liaison covalente est une paire partagée d'électrons de valence. Elle se forme généralement entre des non-métaux. Une liaison ionique est une attraction électrostatique entre des ions de charge opposée. Elle se forme généralement entre des métaux et des non-métaux.
Au pluriel, il faut donc faire particulièrement attention à l'absence de liaison entre le déterminant et le nom : dans des haricots , on ne prononce pas de [ z ]. On ne prononce donc pas [ dezaʁiko ] (« dé-za-ri-co »), mais bien [ deaʁiko ] (« dé-a-ri-ko ») !
L'enchaînement consonantique, c'est lorsqu'on prononce la consonne finale d'un mot avec la voyelle qui débute le mot suivant. On ne fait pas de pause entre les deux mots.
hache, hachisch, haine, haïtien, haleter, hall, halle, halte , hamac, hamburger, hameau, hamster, hanche, hand-ball, handicapé, hangar, hanneton, hara-kiri, harceler, hard, harem , hareng, haricot, harpe, harpon, hasard, haschisch, hâte, haut, hauteur, havane , hérisson, héron, héros, heurter, hibou, hic, hiérarchie, ...
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.