Les cyclones
Le Bangladesh est particulièrement vulnérable aux inondations dues aux ondes de tempête en raison de la géographie du territoire et de la région.
Le gouvernement, des ONG, la communauté internationale ont mis en place des politiques et des actions assez efficaces de prévention et de prévision : meilleure information des populations, systèmes d'alerte plus performants permettant de mieux gérer les phases d'urgence, aménagements de digues, préservation de la ...
Le Bangladesh, en raison de ses caractéristiques géophysiques, hydrologiques et de l'exploitation de ses ressources, fait partie des pays les plus vulnérables aux changements du climat.
Selon L'ONU Femmes, l'inégalité entre les sexes en Asie-Pacifique limite la capacité des femmes du Bangladesh à faire face aux effets du changement climatique. Selon les Nations Unies, de nombreux effets négatifs du changement climatique ont déjà été observés au Bangladesh, notamment: Températures estivales en hausse.
Ces impacts incluent déjà la hausse rapide de la salinité du sol due à la montée du niveau de la mer, des inondations liées à la marée, la multiplication des orages, l'augmentation des températures, des pluies torrentielles, des crues éclair, des sécheresses, des glissements de terrains et l'érosion des rivières.
La vulnérabilité du Bangladesh est liée au relief : c'est pour une grande partie un delta de très faible altitude parcouru par de grands fleuves qui descendent des sommets de l'Himalaya. Le pays est soumis aux flux de la mousson et aux cyclones provenant du golfe du Bengale.
La multiplication des ouragans et la dégradation des milieux contraignent des millions de Bangladais à quitter leurs terres. Ils exigent réparation des Occidentaux et ont déjà commencé à construire des abris de secours pour les populations.
La République populaire du Bangladesh, un pays de l'Asie du Sud-Est, tente de réduire la pauvreté que subit sa population depuis plusieurs années. En effet, celle-ci étant frappée régulièrement par des catastrophes naturelles, il est difficile de maintenir les infrastructures et terres agricoles en bonne qualité.
Le Royaume-Uni accueille la plus forte diaspora bangladaise d'Europe, ses membres étant installés principalement à Londres ainsi qu'à Birmingham ; elle compterait près d'un demi-million de membres. Contrairement à celle des pays du Golfe, l'immigration bangladaise au Royaume-Uni est de nature permanente.
Pour protéger les populations des risques, plusieurs mesures sont mises en œuvre : On édifie des digues pour faire face aux inondations. On reboise pour lutter contre la désertification. Face aux séismes ou aux cyclones, on adopte des normes parasismiques ou paracycloniques pour la construction des bâtiments.
Les océans montent dans le sud du pays. Par ailleurs avec le réchauffement climatique, les glaciers de l'Himalaya fondent, ce qui engorge encore plus les rivières et crée de nouvelles inondations. Paradoxalement, de son côté, le nord connaît la sécheresse : les nappes phréatiques y baissent.
La très grande majorité des habitants du Bangladesh sont des Bengalis, mais le terme pour désigner tous les habitants du pays est Bangladais, de quelque origine qu'ils soient.
Inondations, mouvements de terrains, incendies de forêt, avalanches, tempêtes, submersions marines, gonflements ou retraits des sols argileux, séismes, éruptions volcaniques, à des fréquences et à des degrés divers sont des évènements à l'origine de dommages plus ou moins importants, voire de catastrophes.
Menacé de toutes parts, le Bangladesh pourrait se retrouver en grande partie sous l'eau si les températures planétaires ne cessent d'augmenter. Le Bangladesh est l'une des premières nations à subir les conséquences directes de la pollution atmosphérique mondiale.
Les conséquences du changement climatique en cours, amplifiées par les activités humaines, telles que la perte de terres, l'augmentation de la salinisation des sols et la baisse de la production agricole, sont déjà ressenties par la population du delta.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023. C'est le seul pays du palmarès des 20 nations les plus pauvres de la planète à afficher un PIB par habitant inférieur au seuil de 400 dollars. Il est suivi du Sierra Leone et du Malawi.
Vous préparez une chronique sur les réfugiés climatiques au Bangladesh, pays pauvre et très densément peuplé. Les deux tiers des terres du pays sont situées à moins de 5 mètres au-dessus du niveau de la mer : le Bangladesh est donc fortement vulnérable face au changement climatique.
Cependant, le Bangladesh est de mieux en mieux préparé aux inondations, grâce à des systèmes de veille et d'alerte, des maisons de mieux en mieux conçues, une meilleure gestion de l'agriculture et du plan d'occupation des sols, et le développement à la fois de son capital social et de sa capacité économique.
La montée du niveau des mers due au dérèglement climatique menace de forcer des dizaines de millions d'autres personnes à fuir leur logement le long du littoral bangladais de faible altitude, et d'inonder d'eau salée ses terres agricoles les plus fertiles.
À l'horizon 2050, l'Afrique subsaharienne pourrait enregistrer jusqu'à 86 millions de migrants climatiques internes ; l'Asie de l'Est et Pacifique, 49 millions ; l'Asie du Sud, 40 millions ; l'Afrique du Nord, 19 millions ; l'Amérique latine, 17 millions ; et l'Europe de l'Est et Asie centrale, 5 millions.
Il se pourrait que la plupart des pays soient concernés au sein de leurs frontières, certains en raison de la chaleur, d'autres en raison de risques d'épidémies, ou de la montée de la mer ou d'inondations récurrentes ; que les pays soient riches ou pauvres.
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL intervient dans la zone depuis plus de dix ans, pour y améliorer la qualité de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, réduire les risques de catastrophes et renforcer la sécurité alimentaire ainsi que les moyens d'existence des populations locales et réfugiées.
Selon la Banque mondiale, jusqu'à 8 millions de Bangladais pourraient devoir fuir leurs terres d'ici à 2050. Pour les habitants, le choix est simple : fuir le Sud du pays ou se barricader derrière des digues toujours plus hautes, toujours plus immenses.