Ainsi, le PIB est par construction un indicateur qui pose problème : on peut lui reprocher de ne pas mesurer le troc, le travail bénévole, ou plus généralement, de ne pas être le reflet de l'état des liens sociaux et de celui de notre environnement.
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Le PIB ne tient pas compte de l'usure des équipements lors du processus de production. Ignorant la nécessité de réinvestir pour maintenir la production, le PIB surestime la valeur de la production qui contribue au bien-être.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Argument 1 : Le PIB est la somme des valeurs ajoutées, ce qui évite des doubles comptes (doc 2 et 4 + cours) et permet donc d'avoir une mesure exacte des richesses.
Le PIB est utilisé pour mesurer la croissance. En indiquant la valeur d'échange des biens et services nouveaux produits chaque année, le PIB permet de comparer l'évolution de la richesse d'un pays. Il doit tenir compte des effets de l'inflation afin de mesurer le taux de croissance réel.
À cet égard, les comptables nationaux considèrent que le PIB n'est pas et ne doit pas être utilisé comme un indicateur de bien-être. Le Système de comptabilité nationale indique néanmoins (§1.75 et suivants) qu'on peut s'attendre à une corrélation entre croissance et progrès dans les conditions de vie matérielles.
Depuis plus d'une dizaine d'années, la sociologue Dominique Méda critique les insuffisances du PIB. Sur le site La Vie des Idées elle livre son analyse après la publication du rapport coordonné par Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique.
Quantitatif car le PIB mesure des quantités, c'est-à-dire la somme des valeurs ajoutés. Mais il possède des implications qualitatives car c'est bien l'augmentation des richesses dans un pays (notion quantitative) qui permet une amélioration qualitative.
Le produit intérieur brut par habitant, ou par tête (PIB par habitant ou par tête) est un indicateur du niveau d'activité économique. C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Le Burundi conserve la tête du classement, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023.
PIB est un indicateur incontournable en macroéconomie puisqu'il mesure la création de richesses d'une économie. Il n'en fait pas moins l'objet de critiques, sur les méthodes retenues pour le calculer et surtout pour l'interprétation qui en est faite lorsqu'il est considéré comme représentatif du bien-être.
Il faut ensuite faire face à l'objection que, même sur ce seul champ de la production, le PIB reste un indicateur incomplet car il n'en mesure qu'une partie, celle qui a pour contrepartie des flux monétaires.
Augmenter la part de l'industrie dans le PIB implique de réduire simultanément la part des autres secteurs, et notamment celle des services marchands et de la construction. C'est un objectif d'autant plus difficile à atteindre que la croissance et l'emploi sont très dépendants en France de ces deux secteurs.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Selon l'Insee, « cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement sur un an des prix des services, de l'énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés et de l'alimentation ».
L'inventeur du PIB, Simon Kuznets, prévenait déjà en 1934 que « la mesure du revenu national peut difficilement servir à évaluer le bien-être d'une nation ».
La valeur du PIB initialement calculée fait généralement l'objet de corrections au cours des mois et des années suivantes. Son montant est de 2 639,1 milliards € sur l'année complète 2022.
Ce que le PIB n'intègre pas du fait qu'il ne mesure que des flux annuels de production et non un patrimoine : les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement, l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre...
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
Le produit intérieur brut joue un rôle important dans le fonctionnement de l'Union européenne. Il intervient dans le calcul des contributions financières au budget de l'Union européenne versées par chaque État membre. Comparer la richesse produite et la croissance de tous les pays du monde est possible grâce au PIB.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.