Des substances messagères chimiques, appelées hormones, se chargent de transmettre les ordres, notamment au système cardiovasculaire, au métabolisme, à l'équilibre hydrique et salin. Les hormones se servent de molécules particulières pour se fixer aux récepteurs des cellules cibles.
Étant donné que les hormones sont si puissantes, elles peuvent parfois influencer la façon dont nous nous sentons également. Les sautes d'humeur, l'irritabilité, la tristesse et l'anxiété que vous avez pu ressentir depuis la puberté peuvent toutes être attribuées à des changements hormonaux ennuyeux.
Elles stimulent les organes cibles de l'appareil reproducteur (p. ex., utérus, vagin) et les glandes mammaires. Généralement, elles inhibent (appelé rétroaction négative) la sécrétion des gonadotrophines, mais dans certaines situations (p. ex., au moment de l'ovulation), elles peuvent la stimuler.
Les hormones régulent les fonctions internes, du métabolisme à la croissance en passant par le développement sexuel et le déclenchement de l'accouchement. Elles s'acheminent dans la circulation sanguine, se lient aux cellules-cibles et régulent le fonctionnement des tissus et des organes.
Les hormones régissent de nombreuses fonctions corporelles, notamment le métabolisme des cellules, la croissance, le développement sexuel (→ appareil génital), les réactions du corps au stress. L'hormone est libérée dans le sang et circule le plus souvent liée à une protéine qui régule son action.
Les hormones sont des produits chimiques qui influencent l'activité d'une autre partie de l'organisme (organe cible). En substance, elles agissent tels des messagers qui contrôlent et coordonnent les activités de tout l'organisme. (Voir aussi Glandes endocrines.
Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente : l'insuline arrive pour distribuer ce sucre aux cellules (les hormones sont des messagères ! )
L'hormone adrénaline est sécrétée dans la médullaire de la glande surrénale ainsi que certains neurones du système nerveux central. Elle est également connue comme l'hormone d'urgence parce qu'elle initie la réaction rapide qui incite l'individu à réagir rapidement face au stress.
La chute du taux d'œstrogènes en particulier cause les changements d'humeur avant les règles. L'œstrogène peut en effet entraîner une baisse des niveaux de sérotonine dans le cerveau, une substance chimique très importante pour rester de bonne humeur.
Les hormones fabriquées par l'hypophyse déclenchent aussi la production ou l'arrêt de production d'hormones par d'autres glandes endocrines. Ensemble, l'hypophyse et l'hypothalamus contrôlent le système endocrinien et les taux d'hormones.
des maux de tête et des migraines, des ballonnements, un changement du rythme cardiaque, un dérèglement des cycles menstruels.
Une dépression, une irritabilité, une angoisse, une nervosité, des troubles du sommeil (allant jusqu'à l'insomnie), des difficultés de concentration, des céphalées et une fatigue peuvent également survenir. De nombreuses femmes ressentent ces symptômes pendant la périménopause.
Bien qu'il soit possible que les hormones jouent un rôle dans l'apparition de ces symptômes, ceux-ci peuvent également être causés par une multitude de facteurs, notamment le sommeil, le stress, l'alimentation et le niveau d'activité.
Qu'est-ce que le déséquilibre hormonal ? Les déséquilibres hormonaux se produisent lorsqu'il y a trop ou trop peu d'une ou plusieurs hormones dans la circulation sanguine. Même de petits déséquilibres hormonaux peuvent créer des effets secondaires qui résonnent dans tout l'organisme.
Manger des fibres solubles qui régulent les hormones et la concentration d'œstrogènes dans le sang (avoine, légumineuses, fruits secs, algues). Penser aux oligo-éléments comme le sélénium (noix du brésil, fruits de mer) et l'iode (produits de la mer, algues, alliacés) pour les hormones thyroïdiennes. Saler moins !
La sérotonine et le GABA sont les 2 principales molécules « messagères » entre les neurones (« neurotransmetteurs ») qui sont impliquées dans les états anxieux. Ce sont de fait les cibles communes des médicaments « anxiolytiques ».
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.
Les formes de troubles de l'humeur les plus fréquentes sont : la dépression; les troubles bipolaires; la dysthymie : impression de vivre une dépression atténuée, caractérisée par une tristesse moins intense et des symptômes moins forts que ceux de la dépression.
L'ocytocine, c'est l'hormone de l'amour. Elle aussi nous envahit au moment de l'orgasme. Elle a été baptisée "l'hormone de l'attachement" par certains scientifiques, car elle serait notamment secrétée chez toutes les espèces animales monogames, dès le premier rapport sexuel…
La testostérone est une hormone faisant partie du groupe d'hormones nommé androgène. La testostérone est la plus puissante. Chez l'homme, elle est produite essentiellement par les cellules de Leydig situés dans les testicules.
Lorsque la dopamine augmente, la sérotonine diminue et inversement. La dopamine est l'hormone du plaisir immédiat, en réponse à une stimulation à un instant T. La sérotonine, elle, est une hormone du bonheur, stabilisatrice de l'humeur dans le temps.
Hyperparathyroïdie. L'hyperparathyroïdie est un trouble hormonal qui se caractérise par une sécrétion excessive de l'hormone parathyroïdienne. Cela peut entraîner une augmentation du calcium dans le sang, provoquant des symptômes tels que des douleurs osseuses, des calculs rénaux et une faiblesse musculaire.
Les poissons gras
Ils aident à réguler les niveaux de leptine, hormone de la satiété. On trouve aussi de la vitamine D dans certains poissons gras comme le saumon et les sardines, ce qui permet une production hormonale équilibrée.
La tristesse
Le système d'alarme de l'amygdale est activé et on sécrète du cortisol, l'hormone du stress. Mais la tristesse est un sentiment conscient. Elle nous aide à gérer le stress et à vivre avec l'expérience de la perte. Pendant le deuil, les zones du cerveau situées dans le lobe frontal sont activées.