Chaque objectif est décliné en cinq composantes : l'environnement de contrôle, l'évaluation des risques, les activités de contrôle en tant que telles, l'information et la communication, la supervision.
Parmi les principes fondamentaux du contrôle interne, on peut citer : Tenir des registres. Assurer les actifs avec les employés clés. Séparation des tâches.
La gouvernance est quant à elle la partie la plus complexe et la plus ramifiée des systèmes de contrôle interne. Dans l'idéal, les mesures doivent se dérouler de façon automatique.
Le contrôle interne permet la réalisation et l'optimisation des opérations, assure la fiabilité de l'information financière et comptable. Enfin, il garantit la conformité des opérations et des procédures aux lois et à la réglementation en vigueur.
Le COSO découpe les éléments du contrôle interne en 5 parties, chacune représentant plusieurs thématiques de contrôle. L'environnement de contrôle (control environment) L'environnement de contrôle constitue la base de la construction du contrôle interne COSO.
Sont concernées les faiblesses significatives de contrôle interne qui sont caractérisées par l'absence ou l'incapacité d'un contrôle nécessaire pour prévenir, détecter ou corriger des anomalies dans les comptes du fait de sa conception et de son fonctionnement.
Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de Contrôle Interne. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur.
Le Responsable du contrôle interne est un professionnel qui a pour mission de veiller à la bonne gestion des risques au sein de l'entreprise. Il est chargé de mettre en place des procédures de contrôle interne afin de garantir la fiabilité des informations financières et comptables de l'entreprise.
Tous les acteurs de l'entité sont impliqués dans le système de contrôle interne : les organes de surveillance (ministre et cabinet, comités exécutifs, de direction, des risques, d'audit…), les organes exécutifs (la direction générale, les directeurs et tous les agents).
- Des risques patrimoniaux : ne pas préserver le patrimoine humain et physique de l'entreprise et ne pas assurer son renouvellement. - Des risques liés à la fiabilité de l'information opérationnelle, économique et financière : élaborer des états financiers erronés, s'appuyer sur des bases non fiables pour décider.
Pour devenir contrôleur interne, vous devez acquérir des connaissances en management, entrepreneuriat et en comptabilité. Par ailleurs, les profils disposant minimum d'un bac+3 en finance, en économie ou en gestion sont les plus sollicités.
Le cadre COSO indique : « Pour atteindre ses objectifs, l'organisation peut s'appuyer sur cinq composantes du contrôle interne, à savoir : L'environnement de contrôle, l'évaluation des risques, les activités de contrôle, l'information et la communication et Le pilotage.
Pratiquer le contrôle interne, c'est s'assurer que les risques d'exploitation d'une entreprise sont connus, maîtrisés et évalués régulièrement par des procédures adaptées. Le contrôle de gestion permet de mesurer des performances grâce à des indicateurs utiles pour le pilotage de l'entreprise.
Dans l'entreprise, le contrôle interne assume ces deux rôles : il vise à maîtriser les risques, mais aussi à vérifier la bonne application des règles permettant d'atteindre cet objectif. En pratique, anticiper les événements à risques exige de disposer d'une organisation optimisée.
En résumé : différences entre le contrôle interne et l'audit interne. Le contrôle interne est transversal, continu, décliné auprès de l'ensemble des salariés de l'entreprise. L'audit interne est une opération ponctuelle, réalisée a posteriori par des auditeurs indépendants et neutres.
Cadre de Référence International des Pratiques Professionnelles de l'audit interne (CRIPP) Le Cadre de Référence International des Pratiques Professionnelles de l'audit interne (CRIPP) comprend les lignes directrices approuvées par l'Institute of Internal Auditors.
1992 : publication de l'Internal Control – Integrated Framework (rapport COSO ou COSO I), un cadre intégré destiné à aider les entreprises à évaluer et à améliorer leurs systèmes de contrôle interne.