Inconvénients. RIP peut créer un goulot d'étranglement car il diffuse ses actualisations toutes les 30 secondes. Comme toute mise à jour de routage dans RIP consomme une grande largeur de bande, les ressources pour les processus informatiques sont donc limitées.
Le protocole RIP (Routing Information Protocol) est utilisé pour gérer les informations du routeur dans un réseau autonome, par exemple un réseau local d'entreprise (LAN) ou un réseau étendu privé (WAN).
RIP ne dispose que d'un maximum de 15 sauts. Ce qui peut convenir aux petites structures. Avec OSPF, le nombre de sauts n'est pas limité. OSPF se distingue par une convergence plus rapide et assure un meilleur équilibrage de charge.
Les différences entre RIP version 1 (RIPv1) et RIP version 2 (RIPv2) sont que RIPv1 ne prend pas en charge le masquage de sous-réseau de longueur variable (VLSM) et ne prend pas en charge l'authentification. Il utilise un protocole de routage par classe et envoie des mises à jour de routage en tant que diffusions.
Le routeur doit alors choisir la route qu'il considère la meilleure vers une destination donnée. La seule métrique utilisée par RIP est la distance correspondant au nombre de routeurs à traverser (hop count ou nombre de sauts) avant d'atteindre un réseau.
La distance administrative de RIP est de 120 par défaut. La métrique est basée sur le nombre de sauts. La métrique maximale est 15.
Le protocole RIPng (Router Information Protocol Next Generation) est un protocole de routage basé sur l'algorithme à vecteur de distance (D-V). Comme le protocole RIP (Routing Information Protocol), son prédécesseur, le protocole RIPng utilise le nombre de sauts pour mesurer la distance jusqu'à une destination.
Le protocole RIP version 2 prend en charge le routage par classe (et non sans classe). Le protocole RIP version 2 prend en charge l'authentification de la mise à jour du routage. Le protocole RIP version 2 prend en charge les zones multiples. Le protocole RIP version 2 utilise l'algorithme Dijkstra et non Bellman-Ford.
OSPF est meilleur pour la répartition de charge (load balancing). Le choix du meilleur chemin est basé sur le coût (la bande passante inversée). Cette métrique peut être définie manuellement sur les interfaces. OSPF permet une définition logique des réseaux où les routeurs peuvent être répartis en zones (area).
Dans TCP / IP, le routage peut être l'un des deux types suivants: Statique ou Dynamique. Avec le routage statique, vous gérez la table de routage manuellement à l'aide de la commande route . Le routage statique est pratique pour un réseau unique communiquant avec un ou deux autres réseaux.
Topologie ou conception du réseau: OSPF est un type de topologie ou de conception de réseau hiérarchique tandis que BGP est un type de topologie ou de conception de maillage. Exigence en ressources : OSPF nécessite une utilisation intensive de la mémoire et des ressources du processeur.
Limitations de RIP
Pour éviter les boucles de routage, le nombre de sauts est limité à 15. Au-delà, les paquets sont supprimés. RIP ne prend en compte que la distance entre deux machines en ce qui concerne le saut, mais il ne considère pas l'état de la liaison afin de choisir la meilleure bande passante possible.
Un protocole est une méthode standard qui permet la communication entre des processus (s'exécutant éventuellement sur différentes machines), c'est-à-dire un ensemble de règles et de procédures à respecter pour émettre et recevoir des données sur un réseau.
Une boucle de routage est le phénomène qui se produit lorsqu'un paquet tourne en boucle et ne peut jamais atteindre sa destination.
Le routeur VRRP qui est le propriétaire de l'adresse IP répond/traite les paquets dont la destination est l'adresse IP. Le routeur VRRP qui est le routeur virtuel actif, mais pas le propriétaire de l'adresse IP, ne répond pas/traite ces paquets. Les routeurs B et C fonctionnent comme un routeur virtuel Standbys.
Cisco Inter-Switch Link (ISL) est un protocole propriétaire de Cisco qui permet de transférer des trames ethernet avec leur numéro de VLAN entre deux commutateurs ethernet ou entre un commutateur et un routeur. Ce protocole a précédé le standard IEEE 802.1Q (dot1q).
Protocole IS-IS. Le protocole IS-IS fait l'objet d'une spécification détaillée dans la norme ISO/IEC 10589 . Il définit un protocole de routage de type intra-domaine pour les réseaux de type CLNP dont les principes sont décrits dans les normes ISO/IEC 8473 à .
Officiellement, cette couche n'a que deux implémentations : le protocole TCP (Transmission Control Protocol) et le protocole UDP (User Datagram Protocol).
La commande « version 2 » permet d'utiliser RIPv2. La version doit être identique sur tous les routeurs ! La différence entre les deux, c'est que la version 2 prend en charge le masque de sous-réseau dans ses mises à jour.
Le protocole IP possède un couple de fonctionnalités de base qu'il doit être capable de traiter. Il doit être capable de définir le datagramme, lequel est le bloc de construction suivant créé par la couche Transport (ce qui en d'autres termes peut être TCP, UDP ou ICMP par exemple).
Il y a des inconvénients au routage dynamique. Le routage dynamique nécessite la connaissance de commandes supplémentaires. Il est également moins sécurisé que le routage statique parce que les interfaces identifiées par le protocole de routage envoient des mises à jour de routage.
BGP est utilisé pour échanger des informations coopératives (routes Internet) entre des entités concurrentes (fournisseurs de services) et doit être capable de mettre en œuvre tout ce qui a été convenu dans les accord de peering entre fournisseurs.
La différence entre le routage statique et dynamique réside dans la mise à jour des entrées de la table. Dans le routage statique, les informations de routage sont mises à jour manuellement, tandis que dans le routage dynamique, les informations sont automatiquement mises à jour à l'aide de protocoles.