La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Inspirée des travaux de l'épidémiologiste Philip Wood, la classification de l'OMS de 1980 distingue trois plans : la déficience, l'incapacité et le désavantage. La déficience correspond à toute perte de substance ou altération d'une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique.
Les déficiences associées les plus fréquemment déclarées sont les déficiences viscérales et métaboliques (46 % de la population des déficients visuels), les déficiences motrices (43 %), les déficiences intellectuelles ou du psychisme (41 %) ainsi que les déficiences auditives (35 %).
Ce qui caractérise une personne handicapée est donc la gravité et la persistance dans le temps de son incapacité ainsi que les risques de rencontrer des obstacles dans son quotidien. Pour sa part, le terme « personne en situation de handicap » réfère au modèle conceptuel du processus de production du handicap.
Infirmes ou invalides, aliénés, anormaux, déficients, paralytiques... Longtemps le dictionnaire a proposé une définition sans concession, parfois cruelle, des personnes handicapées ! Puis, plus subtilement, le mot « handicap » s'est imposé.
« L'infarctus cérébral » est la première cause de handicap acquis à l'âge adulte. L'AVC peut se manifester de plusieurs façons : perte de la motricité, trouble du langage, perte de la vue, etc.
Selon la Loi
g)), une personne handicapée est : « Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l'accomplissement d'activités courantes. » Cette définition s'applique à tout individu, femme ou homme, ayant une déficience.
Le handicap mental
Appelé aussi déficience intellectuelle, il correspond selon l'OMS à "une capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe, et d'apprendre et d'appliquer de nouvelles compétences (trouble de l'intelligence).
Une personne présentant des troubles intellectuels ou cognitifs se heurte à des problèmes de réflexion et de conceptualisation, et éprouve des difficultés à s'exprimer.
Le handicap c'est une question de moment, d'environnement et de personne. On peut être handicapé lourdement, parfois de façon permanente. A l'inverse, on peut avoir une maladie grave et ne pas être handicapé dans sa vie de tous les jours. Le handicap, c'est une notion plus sociale que médicale.
La loi considère comme travailleur handicapé « toute personne dont les possibilités d'obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite d'une insuffisance ou d'une diminution de ses capacités physiques. »
Le handicap cognitif est la conséquence de dysfonc- tionnements des fonctions cognitives1 : troubles de l'attention, de la mémoire, de l'adaptation au chan- gement, du langage, des identifications perceptives (gnosies) et des gestes (praxies).
Le handicap psychique, en n'affectant que la mise en œuvre des capacités intellectuelles, n'en altère pas leur qualité intrinsèque. A l'inverse, une personne souffrant d'un handicap mental (par exemple suite à une anoxie néonatale) ne présentera pas nécessairement de handicap psychique.
La déficience est la perte de substance ou l'altération d'une structure ou d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. La déficience correspond à l'aspect lésionnel et équivaut, dans sa définition du handicap, à la notion d'altération de fonction.
LA CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES HANDICAPS
Pour décrire les maladies et leurs conséquences, Wood a proposé un modèle descriptif formé de quatre plans d'expérience. Les phénomènes morbides ou psychopathologiques se situent sur le plan de la maladie.
désavantage, inconvénient, infériorité, infirmité. Contraire : avance, avantage, bénéfice, supériorité.
Accidents, maladies génétiques et maladies chroniques sont les trois grandes causes de handicap. Ce sont les accidents, par leur brutalité et les handicaps très sévères qu'ils peuvent entraîner, qui frappent le plus les imaginations. On dénombre 30 000 paraplégiques et 6 500 tétraplégiques en France.
Quels type de handicap dans les ESAT ? Tous types de handicaps, visibles et non visibles, peuvent nécessiter une orientation, par la MDPH, vers le secteur protégé. Globalement il s'agit majoritairement de personnes en situation de handicap mental, de handicap psychique ou polyhandicapées.
Le handicap mental (parfois appelé retard mental dans le langage courant) est un trouble généralisé perçu avant l'âge adulte, caractérisé par un déficit et un dysfonctionnement cognitif dans au moins deux fonctionnements adaptatifs.
Le handicap sensoriel résulte de l'atteinte d'un ou plusieurs sens. Il se caractérise majoritairement par des incapacités issues d'une déficience auditive ou visuelle. Ce type de handicap entraîne, presque automatiquement, des difficultés de communication et d'intégration sociale de la personne.
Le handicap visuel recouvre un panel important de déficiences, allant d'un trouble visuel bénin (myopie par exemple) à une cécité totale. Actuellement, en France, 3 millions de personnes sont concernées, ce chiffre augmentant progressivement avec l'allongement de la durée de vie.