Définition de iel, iels pronom personnel rare Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. Iel se définit comme non binaire.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
(LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
(Néologisme) Pronom de la troisième personne du singulier permettant de désigner les personnes sans distinction de genre.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
On peut désormais lire : "le pronom "iel" vise à désigner une personne quel que soit son genre." Ce pronom, apparu au début des années 2010, est une proposition émanant de la communauté LGBT+ qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le "il" et le "elle".
La binarité de genre, aussi appelée binarisme de genre, bicatégorisation, genrisme ou genderisme, est un concept utilisé en sciences sociales pour désigner la catégorisation de l'identité de genre en deux et uniquement deux formes distinctes et complémentaires : masculin et féminin.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Genre revendiqué par certaines personnes se définissant en dehors de tous concepts de masculinité et de féminité. Les individus appartenant au xénogenre se catégorisent autrement et le plus souvent en employant des métaphores souvent liées à la nature, l'espace, etc.
Le terme agenre désigne les personnes qui ne se définissent ou reconnaissent dans aucun genre et ne se sentent donc ni homme ni femme. L'idée même de genre est remise en cause par ce terme, entièrement ou partiellement. On peut dire que c'est une sous-catégorie de la non-binarité (voir non-binarité).
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles". Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot "rare" est : "Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre."
« Iel » est le néopronom le plus couramment utilisé en français, mais il en existe plusieurs autres comme « ul », « ol » et « ille ». Quel que soit le pronom utilisé par une personne, on se doit de l'employer pour la désigner.
La misandrie (du grec ancien μῖσος / mîsos (« haine ») et ἀνήρ / anếr (« homme ») est un terme désignant un sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des hommes. Ce terme est sémantiquement le correspondant inverse de celui de misogynie (sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des femmes).
On qualifie une personne d'androgyne si son apparence ne permet pas facilement de déterminer si c'est une femme ou un homme.
En effet, les personnes transgenres sont discriminées pour ce qu'elles sont. Toutefois, le transgenre n'est pas « l'exception » à la norme.
"01101010 01100101 00100000 01110100 00100111 01100001 01101001 01101101 01100101" signifie "je t'aime" en binaire.
non-binaire : « Personne qui ne se reconnaît pas dans le genre qui lui a été assigné à la naissance, mais pas entièrement dans le genre opposé.
Une personne non-binaire ne se reconnait pas dans la norme binaire homme/femme. Les termes genderqueer ou genderfluid représentent les personnes qui ne s'identifie pas toujours au genre féminin ou masculin.
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).
L'utilisation de ce pronom, qui n'est ni masculin ni féminin, impliquerait donc de modifier les adjectifs qui s'y rapportent. « Et de proche en proche, on va neutraliser la langue », a laissé tomber M.
Le pronom « iel » (aussi écrit « yel » ou « ielle ») est le plus utilisé selon une enquête menée en 2017 par le blog La vie en Queer sur la base de 286 réponses. Il existe cependant d'autres néo-pronoms, comme « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », « al », ou « ele » et la forme tonique « ellui ».