La phonologie est l'étude des sons, c'est-à-dire l'étude de la plus petite unité sonore du langage. En maternelle, elle est primordiale pour emmener l'élève à acquérir une conscience phonologique afin d'aller petit à petit vers la lecture.
En maternelle, le travail de la conscience phonologique est exercé par la production orale (comptines, jeux de vire-langues…) ainsi que par des exercices de discrimination auditive.
La conscience phonologique permet de percevoir, de découper et de manipuler les unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime et le phonème. Pourquoi c'est important de la développer en bas âge? La conscience phonologique joue un rôle majeur dans l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
Choisir parmi plusieurs mots celui qui se termine comme un mot choisi (ex : quel mot se termine comme “tristesse” dans la liste suivante “ballon”, “poire”, “maitresse”). A décliner avec des sons ou des syllabes. 6. Supprimer le premier son du mot “tard” et le remplacer par un autre (ex : dard ou fard).
L'objet de la phonologie est l'étude des unités symboliques distinctives (i.e. les phonèmes), de leur intégration et de leur organisation au sein d'un système. Les langues sont décrites à l'aide de primitives qui se combinent et qui se définissent en termes d'oppositions.
La phonologie étudie comment sont agencés les sons d'une langue pour former des énoncés. Ce système de sons produit des significations. La phonologie est propre à une langue donnée. La phonétique étudie les propriétés physiques (articulatoires, acoustiques,…)
Le but premier dans une analyse phonologique est d'identifier les sons qui créent des distinctions de sens. Pour ce faire, il faut mettre en relation la forme et le signifié des formes. En d'autres mots, nous cherchons à déterminer si les différences sémantiques sont causées par des différences phonétiques.
Des virelangues, des jeux de langage (jeux de rimes, mots valises, mots tordus…), l'accentuation de la prosodie invitent l'enfant à répéter et à repérer des régularités, puis à les localiser (fin, début, intérieur des énoncés).
Une autre façon de procéder pour apprendre les sons, que l'on peut faire en parallèle du jeu des questions, est de faire le jeu de « mon petit œil », à partir de petits objets ou de figurines que vous placerez dans une boîte ou un panier.
Votre enfant doit pouvoir identifier et manipuler les syllabes puis, rapidement, les sons tout seuls. En effet la conscience des sons de la langue, la capacité de les repérer et de les manipuler, est un prédicteur de réussite de l'apprentissage de la lecture.
Voici quelques exemples : sac → une syllabe ; bonjour → Bon-jour (deux syllabes) ; voiture → voi-tu-re (trois syllabes).
Expliquer aux élèves qu'ils doivent trouver deux illustrations de mots qui riment (c'est-à-dire qui ont le même son à la fin). Inviter chaque élève à piger une illustration, à prononcer le mot et à identifier le son à la fin. Demander ensuite à cet élève de piger un deuxième mot illustré qui rime avec le premier.
Il s'agit en fait de demander à votre enfant de frapper dans ses mains à chaque syllabe. Cela lui permet de les compter. Pourquoi les compter me direz-vous? Ça n'a aucune utilité en soi, c'est surtout pour entraîner l'oreille de votre enfant, lui apprendre à écouter et découper le mot.
On compte une syllabe dès lors qu'un groupe de lettres comporte une voyelle. Exemples : Ti/pi : 2 syllabes contenant chacune une voyelle. Sû/re/ment : 3 syllabes contenant chacune une voyelle.
1. Une consonne placée entre deux voyelles introduit une nouvelle syllabe. 2. Si deux consonnes sont placées entre deux voyelles, la première appartient à la syllabe prédédente, la seconde, à la syllabe suivante.
Personnellement, je leur ai appris les sons des voyelles en premier, puis les consonnes. Petite remarque avant de continuer : il est important, même très important, d'enrichir le vocabulaire de l'enfant dès le plus jeune âge. Cela facilitera beaucoup son apprentissage des sons.
J'apprends avec Sami et Julie : Jeux de lecture
Les cartes sont illustrées pour aider les enfants qui débutent complètement leur apprentissage de la lecture. On aime : On peut compléter le jeu avec la série de livres et de cahiers Sami et Julie, très bien conçus pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.
2) Définir le principe alphabétique: c'est le fait que le mot à l'oral comme à l'écrit est constitué d'unités et qu'à chaque unité orthographique correspond une unité phonologique spécifique. Ce principe fonde toutes les langues alphabétiques alors que le code alphabétique ne correspond qu'à une langue alphabétique.
On parle alors de conscience syllabique. C'est celle qui se développe en premier, notamment en maternelle. Vient ensuite la conscience phonémique. Ici, on peut par exemple dire que le premier son du mot « pantalon » est « p », que ce mot contient 6 sons et pouvoir les nommer en respectant leur ordre, leur séquence.
Les correspondances entre graphèmes et phonèmes (ou correspondances graphophonologiques) sont la base du passage de la langue écrite à la langue orale et vice-versa. Il s'agit donc d'un élément incontournable de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. À chaque phonème correspond un ou plusieurs graphèmes.
1-L'occlusion : fermeture totale du canal buccal. On retrouve trois phases : une fermeture ou occlusion ; une tenue et une explosion. 2-La constriction : rétrécissement du canal buccal. 3-La latéralité : occlusion du canal buccal et sortie de l'air par les côtés latéraux.
La phonologie est née presque simultanément en 1925, aux États-Unis, avec les travaux de Sapir puis ceux de Bloomfield et, en 1928, en Europe, avec les travaux du Cercle linguistique de Prague, dont Troubetzkoy et Jakobson furent les principaux animateurs.
Děngyùnxué 等 韻 學 , étude articulatoire et distributionnelle.