Le chômeur doit être sans travail, : il ne doit pas avoir exercé une activité rémunérée au cours de la semaine, ne serait-ce qu'une heure pendant la semaine de référence ; Le chômeur doit être disponible, dans un délai de deux semaines pour occuper un emploi.
Globalement, on peut distinguer 3 majeures causes du chômage : Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
Chômage au sens du BIT
1°) n'ont pas travaillé, ne serait-ce qu'une heure, au cours de la semaine de référence ; 2°) sont disponibles pour travailler dans les deux semaines ; 3°) ont entrepris des démarches actives de recherche d'emploi dans le mois précédent, ou ont trouvé un emploi qui commence dans les 3 mois.
Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Le taux de chômage représente une mesure très utile de la sous-utilisation de l'offre de main-d'œuvre. Il reflète l'incapacité d'une économie à créer suffisamment d'emplois pour tous ceux qui veulent travailler mais n'ont pas d'emploi, bien qu'ils soient disponibles pour travailler et à la recherche d'un emploi.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Le patronat (CNPF) et plusieurs syndicats (CFTC, CGC et CGT-FO) signent la première convention d'assurance chômage après une négociation engagée en octobre 1958, sous l'impulsion du Général de Gaulle. Ils donnent naissance à un régime, alors conçu pour être complémentaire des aides publiques existantes.
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre de personnes actives. Il est calculé en moyenne sur le trimestre (taux de chômage trimestriel) ou sur l'année (taux de chômage annuel).
Le chômage structurel est lié aux conditions structurelles de l'économie : niveau trop élevé des salaires, compétences des travailleurs ne répondant pas aux attentes des entreprises, manque de mobilité de la main-d'œuvre, système d'indemnisation incitant peu au retour à l'emploi, etc.
les insuffisances de l'enseignement professionnel, trop difficile d'accès pour les jeunes non qualifiés; la faiblesse de l'accompagnement vers l'emploi des jeunes les moins qualifiés. Pour trouver un emploi ou une formation, un jeune sans qualification a besoin d'être financé, suivi et conseillé de façon intensive.
En effet, si la hausse de la production (=croissance) est inférieure à la hausse de la productivité par tête (et non pas à la productivité horaire, pour supprimer le problème de la variation du temps de travail) et à la hausse de la population active, c'est donc que le taux de chômage a augmenté.
La définition du Bureau International du Travail
Selon la définition du BIT en date de 1982, un chômeur « est une personne en âge de travailler (donc avoir 15 ans ou plus) et qui répond à 3 conditions : Être sans emploi : Autrement dit ne pas avoir travaillé au moins 1heure durant une semaine de référence.
Le chômage conjoncturel se résorbe avec le retour de la croissance économique qui nécessite des embauches de la part des entreprises. Le chômage structurel est lié à des changements de structures économiques dans un pays, provoquant une inadéquation qualitative entre l'offre et la demande de travail.
Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.
L'analyse sociologique du chômage a pour objet le double caractère social de ce phénomène qui concerne toute une société et affecte directement cer- tains individus. Le chômage caractérise une société globale et dans celle-ci une population particulière. Ce fait social est également économique et démogra- phique.
Les allocations chômage sont financées par des cotisations versées par l'employeur pour assurer ses salariés en cas de chômage. Tous les secteurs et toutes les professions mettent en commun leurs cotisations ; ainsi l'Assurance chômage bénéficie de la même manière à tous les salariés.
Les ouvriers et employés sont les catégories sociales les plus touchées par le chômage. Le taux de chômage des ouvriers est quatre fois plus élevé que celui des cadres et celui des employés l'est presque trois fois plus.
Îles Marshall, Afrique du Sud et Kiribati sont en tête du triste tableau de la lutte mondiale contre le chômage. La France se situe à la 20e place de notre comparaison de 70 pays.
La théorie classique
C'est par l'analyse du MARCHE du travail que les libéraux vont expliquer le chômage. Pour les libéraux, jusqu'où doivent baisser les salaires pour que le chômeur soit employable? Tout calcul marginal correspond à l'ajout d'une unité.
Le chômage classique est un chômage dû à un salaire réel trop élevé qui engendre une offre de biens et services insuffisante pour répondre à la demande de biens et services parce que la faiblesse de la rentabilité n'incite pas les entreprises à produire plus.
Au Sénégal, le manque de compétences est la première cause du chômage des jeunes. (Agence Ecofin) - Les établissements de formation professionnelle au Sénégal peinent encore à accorder leurs programmes aux besoins des entreprises. Les 200 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail manquent de compétences.