On distingue : L'ignorance savante, c'est celle de celui qui « sait qu'il ne sait pas » L'ignorance profonde c'est celle de celui qui « ne sait pas qu'il ne sait pas ».
L'ignorance peut être masquée par un savoir apparent et prendre des formes différentes selon qu'elle résulte d'une erreur, d'une illusion ou d'un préjugé : ignorance corrigible dans l'erreur, tenace quand elle résulte d'une illusion.
Ce texte de Kant introduit en effet une distinction entre d'un côté « l'ignorance vulgaire », disons naïve, de ceux qui ignorent qu'ils ignorent, et de l'autre « l'ignorance scientifique » de ceux qui savent qu'ils ignorent.
En philosophie, l'ignorance est l'écart entre la réalité et la perception que l'on en a. Cet écart peut être la conséquence d'un préjugé, d'une illusion, d'une erreur de logique, d'un biais de la pensée ou tout simplement le fait de ne pas savoir.
« Aucun des dieux ne philosophe et ne désire devenir savant, car il l'est : et en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas ; les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savants ; car l'ignorance a précisément ceci de fâcheux que, n'ayant ni beauté, ni bonté, ni science, on s'en croit ...
Alors, il y a bien sûr l'interprétation maligne (mais fréquente) qui consiste à dire : - appelons cela la prosopopée du scientisme - : « Socrate avoue qu'il est inculte et complètement ignorant. C'est en cela que consiste sa sagesse. Un philosophe c'est quelqu'un qui est ignorant et qui l'avoue.
Socrate s'adresse autant aux savants qui croient posséder un savoir qu'aux ignorants qui nient qu'il leur manque des éléments. Le savant comme l'ignorant prennent leurs convictions pour la réalité et méconnaissent leur ignorance. Ils ne cherchent plus à connaître puisqu'ils croient savoir !
L'ignorant est passible du bonnet d'âne, exposé à la moquerie, marginalisé. Le caractère négatif de l'ignorance vient soit d'un jugement extérieur, en relation avec un savoir de référence, soit d'une évaluation de conséquences dommageables pour l'intéressé du fait de ne pas savoir quelque chose.
Contraires de ignorer dans le sens « ne pas considérer »
Dans ce sens, ignorer a pour contraires prendre en considération , prendre au sérieux , tenir compte de , prendre en compte ou encore écouter et entendre .
En ce sens, l'expérience du philosophe est figurée comme une pratique de libération de l'ignorance au travers de la vision et de la vraie source de la lumière.
Un individu peut ignorer quelqu'un d'autre pour éviter les conflits ou rejeter sa responsabilité. Parfois, les gens ignorent quelqu'un pour le punir X Source de recherche . Finalement, cette personne n'a pas la capacité de communiquer ce qu'elle ressent de manière appropriée.
Qui manque d'expérience. Synonyme : incapable, incompétent, inexpérimenté, novice, nul, profane. – Littéraire : inexpert.
1État de celui qui ignore une chose, qui ne la connaît pas. Ceux qui ne se sont pas mis en peine d'acquérir la sagesse, non-seulement sont tombés dans l'ignorance du bien, mais encore… , Sacy, Bible, Sagesse, X, 8.
ignorant, ignorante
Qui n'est pas au courant de quelque chose, qui n'a pas la connaissance d'une chose déterminée : Être ignorant des usages du monde. 2. Qui est dépourvu de connaissances dans un domaine particulier : Être ignorant en mathématiques.
On peut être ignorant sans s'enquérir de savoir mais sans prétendre connaître. Telle est l'ignorance naturelle de l'homme du peuple selon les Pensées (n°83 Lafuma) de Pascal. L'ignorant en tant qu'il est conscient d'être libre ne peut pas être agi, sauf s'il est de mauvaise foi.
Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler. De plus, cela devient encore plus malsain quand tout a lieu dans un cadre de silence dur et cru, que la victime ne sait finalement pas interpréter. Quiconque est ignoré plonge petit à petit dans un état de tristesse qui, parfois, se transforme en dépression.
Synonyme : dédaigner, se désintéresser, se détourner, faire fi de, mépriser, se moquer, rire de, se rire.
IGNORANCE, subst. fém. A. − État de celui qui ignore quelque chose.
Le pessimisme n'est autre que le contraire d'optimisme.
D'abord par une politique de l'habitat absurde. Ils habitent dans des ghettos, appelés banlieues, où ils sont entre eux. Ensuite, parce que l'école ne fonctionne pas dans ces contrées. Des parents analphabètes, une fratrie nombreuse, un domicile étroit, cela ne favorise pas les performances scolaires.
Je sais que je ne sais rien (en grec ancien « ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα » hén oȋda hóti oudèn oȋda, et en latin « scio me nihil scire ») est une maxime attribuée par Platon au philosophe grec Socrate.
Si Socrate affirme qu'il ne sait rien, c'est parce qu'il distingue le savoir (épistémè) de l'opinion ou la croyance (doxa). Contrairement à l'opinion, le savoir est une croyance que l'on peut justifier par des raisons, et non une croyance simplement admise.
« Diotime — « Aucun des dieux ne philosophe et ne désire devenir savant, car il l'est et, en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas; les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savant; car l'ignorance a précisément ceci de fâcheux que, n'ayant ni beauté, ni bonté, ni science, on s' ...
Loin de se confondre avec l'omniscience, la véritable sagesse consiste ainsi à reconnaître son ignorance. Mais il y a ignorance et ignorance. Car si ignorer, c'est ne pas savoir, prendre conscience de son ignorance, c'est déjà commencer à sortir de l'ignorance.