L'islam a été introduit en Algérie pour la première fois en 670 par les armées du général Arabe Oqba Ibn Nafaa, dans le contexte de la conquête musulmane de l'Afrique du Nord sous les ordres des Omeyyades. La première mosquée fondée en Algérie est la mosquée Sidi Ghanem de la ville de Mila en 678.
L'Islam a été introduit au Maroc pour la première fois en 698 par le général Arabe Oqba Ibn Nafaa et son armée de berbères Iluwaten, Inefzawen et autres tribus convertis dans le sang par les compagnons du prophètes, envoyé par les Omeyyades.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides considéré comme le premier état algérien de l'histoire, avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes (notamment le royaume d'Altava et le royaume des ...
Au premier siècle avant notre ère, les Romains occupèrent l'Afrique du Nord (dont le territoire de l'Algérie actuelle) et transmirent leur civilisation aux populations locales. Cependant, ils ne purent jamais latiniser les populations berbères, les Maures (ou Mauri), réfugiées dans les montagnes.
Les Algériens comme tous les Maghrébins sont dans leur grande majorité des Berbères arabisés même si des Romains, des Vandales, des Arabes, des Turcs et d'autres se sont également mêlés à ces populations berbères.
14 juin 1830: Débarquement des forces françaises sur la côte de Sidi Fredj. 1832-1847: Révolte de l'émir Abd el-Kader qui fait reconnaître son autorité sur le centre et l'ouest de l'Algérie constitueant ainsi la naissance de l'Etat algérien.
Gabriel Martinez-Gros : Il est de tradition de considérer les Berbères* comme les premiers occupants de l'Afrique du Nord, ceux qui sortent de l'ombre lorsque l'écriture y apparaît, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, avec Carthage.
Certes pas une « nation », au sens moderne du terme, mais pas non plus une terra nullius. Arabes, Berbères, juifs, janissaires, esclaves chrétiens et Corsaires y cohabitent sous le régime de la Régence, mis en place par l'Empire ottoman, qui connaît au XVIIIe siècle un véritable âge d'or commercial et maritime.
L'Algérien est un ressortissant de l'Algérie, pays indépendant depuis 1962, et cela quel que soit le groupe ethnolinguistique auquel il appartient. Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », entre autres.
Les échantillons Algériens présentent un mélange de lignages maternels Eurasiens, Nord Africains et sub-Sahariens. Les haplogroupes sub-Sahariens (L) sont très fréquents chez les Zénètes (65%) par rapport aux autres groupes.
Avec l'Empire chérifien
Sous le règne de la dynastie saadienne, la Moulouya sert de frontière entre le Maroc et la régence d'Alger, arrêtant « l'hégémonie des Turcs ottomans » vers l'ouest.
À Tlemcen, la vieille ville musulmane fut fondée par un Marocain, Idriss 1er, et étendue par l'almoravide Youssef ben Tachfine.
C'est le maraboutisme et, plus tard, le confrérisme qui ont islamisé en profondeur (et partiellement arabisé) les Kabyles ; ce sont aussi eux qui ont enraciné le culte des saints – et tout ce qu'on désigne sous le terme de religion populaire -, qui a permis d'échapper au dogme rigide, étroit et froid des docteurs de l' ...
Les armées de Sonni Ali Ber puis d'Askia Mohammed diffusèrent l'islam dans la région. L'empire songhaï correspondait alors à peu près au territoire actuel du Mali. Il disparut après une expédition marocaine en 1591.
Après quelques siècles de paix relative sous l'autorité de Rome, le littoral algérien passe sous l'autorité de Byzance, héritière de Rome. Mais voilà que font irruption en 680 les armées de l'islam sous la conduite du célèbre Oqba, compagnon du Prophète.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien.
En fait, le " pied-noir " désigne bien le Français d'Algérie des classes populaires, de même que l'immigré désigne le travailleur économique étranger et non l'agent diplomatique de l'ambassade du même pays. Ce terme aplatit l'identité.
« Tous les Kabyles sans exception » furent considérés comme des musulmans de rite malékite, l'islam jouissant d'une position d'exclusivité religieuse.
Le territoire était appelé à l'époque qotr al-jaza'ir (qotr : territoire, province), watan al-jaza'ir (watan : patrie, pays) et al-jaza'ir tout court.
Le général Thomas Robert Bugeaud, figure de la conquête française de l'Algérie. Il signe le traité de la Tafna avec l'émir Abdelkader en 1837. Il est nommé duc d'Isly après la bataille d'Isly en 1844.
Donc, dans l'esprit du général, la colonisation de l'Algérie était la solution au problème. Colonisation non pas au sens que le mot a pris aujourd'hui, c'est-à-dire une colonisation d'exploitation, mais une colonisation de peuplement visant à implanter en Algérie une population française la plus nombreuse possible.
D'un côté huit millions d'Algériens, de l'autre un million (soit 11 % de la population totale). On a longtemps cru distinguer dans celle-ci deux races : l'une berbère, l'autre arabe. Les indigènes quant à eux se prétendent tous Arabes.
La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.
C'est aux Berbers, bien plus qu'aux Arabes, qu'est due la conquête de l'Espagne.