Selon des sources chiites, ce serait Ali, le cousin du prophète qui vivait dans la maison du prophète, qui aurait le premier embrassé l'islam suivi de Zayd fils adoptif de Mahomet. Lors de l'hégire, Abou Bakr fut le seul homme à quitter, avec Mahomet, la Mecque pour s'installer à Médine.
C'est ainsi que Bilal Ibn Rabah devint Bilal Al-Habashi, le premier muezzin de l'islam.
-634) Premier calife musulman, ami, beau-père et successeur du Prophète Mahomet 'Abd Allāh, Abū Bakr reçut le surnom de 'Atīq (affranchi), puis celui d'al-Siddīq (le crédule), parce qu'il aurait été le premier à avoir cru immédiatement à l'histoire du voyage nocturne de Mahomet à Jérusalem (isra').
Alors qu'Ali est réputé pour sa grande piété et sa sagesse, Abou Bakr, tout aussi pieux, est un meneur d'hommes et son autorité est grande sur la communauté. Si cette dernière devait le choisir, cela signifierait qu'elle aurait préféré la cooptation à l'hérédité, le consensus aux liens du sang.
Il était courageux, patient, généreux et compatissant. Il était le plus généreux des compagnons. Il a vécu 26 ans dans l'Islam. Il a été désigné calife le jour du décès du Prophète ṣalla l-Lâhou `alayhi wa sallam en l'an 11 de l'hégire, les compagnons ont tous été unanimes sur son califat et lui ont fait allégeance.
Origine et fondateur
Muhammad, “le loué”, n'est pas le fondateur, mais le prophète de l'islam, l'envoyé de Dieu. Il a vécu à La Mecque de 570 à 622 de l'ère chrétienne, puis jusqu'en 632 à Médine. Son émigration (hégire) marque le début du calendrier musulman qui est lunaire.
Les califes « bien guidés » (rashidoun) sont les quatre premières personnes qui prennent la succession de Muhammad à la tête de la communauté des musulmans après sa mort. Ils ont pour noms Abou Bakr (632-634), Omar (634-644), Othman (644-656), et Ali (656-661). Le terme « calife » lui-même signifie « successeur ».
Ibn Saba' est donc considéré par les théologiens sunnites comme le fondateur de l'islam chiite, bien que la cause de son extrémisme est considérée par les chiites comme une accusation sans fondement.
Chiites-sunnites : une division historique
les futurs chiites désignent Ali, gendre et fils spirituel de Mahomet, au nom des liens du sang ; les futurs sunnites désignent Abou Bakr, un homme ordinaire, compagnon de toujours de Mahomet, au nom du retour aux traditions tribales.
On se souvient de lui comme d'As-Siddiq, pour aucune autre cause que son intellect extraordinaire, qui lui a permis d'accepter la vérité, au moment où d'autres l'ont rejetée. En effet, cela prouve la position élevée du raisonnement valable dans l'Islam, qui a élevé Abou Bakr au niveau des plus grands êtres humains.
Bilal le tue au cours de la bataille de Badr.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Sunnites et chiites ne jeûnent pas de la même façon
Les sunnites et les chiites ne cessent pas leur jeûne au même moment. Les musulmans sunnites cessent leur jeûne dès que le soleil n'est plus visible à l'horizon (même si le ciel est encore clair), tandis que les chiites ont plus de patience.
La sunna (سنة, « loi », « tradition ») désigne la tradition et les pratiques du prophète islamique Mahomet, et constitue un modèle à suivre pour la plupart des musulmans. Elle est considérée comme ce que les musulmans du temps de Mahomet suivaient et ont transmis aux générations suivantes.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Le salafisme (arabe : السلفية) est un mouvement religieux de l'islam sunnite, revendiquant un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane à l'époque du prophète Mahomet et de ses premiers disciples — connus comme les « pieux ancêtres » (al-Salaf al-Ṣāliḥ ) — et la « rééducation morale » de la ...
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
Le conflit sunnites-chiites sert de terreau aux conflits du Proche et Moyen-Orient depuis le début des années 1980. La fracture sunnites/chiites est d'abord une fracture théologique. Le schisme de 656 entre sunnites et chiites a été réactivé par la révolution iranienne de 1979.
Le 19 novembre 1922, les députés transfèrent la fonction à Abdülmecid II, cousin de l'ancien sultan, qui devient le 101e (et dernier) calife. Âgé de 54 ans, il a bien plus de prestance et de charisme que son prédécesseur et témoigne du désir d'assumer sa charge au mieux.
Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que, si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi.
A partir de 750, il est membre de la dynastie abbaside et vit à Bagdad, en Irak.
Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu ».
L'islam est apparu dans la péninsule Arabique, territoire qui correspond à peu près à l'Arabie saoudite actuelle. Mohammed, né à la fin du VIe siècle après Jésus-Christ, à La Mecque, est caravanier pour le compte d'une riche veuve appelée Khadija.