Les travaux de peinture seront donc à la charge du propriétaire bailleur. Par exemple : un logement est loué à un locataire avec des peintures refaites à neuf et que le locataire quitte le logement 10 ans plus tard, les travaux de peintures liés aux années passées seront totalement à la charge du propriétaire bailleur.
Si le locataire souhaite repeindre des murs dont les peintures sont en bon état, il peut demander la participation du propriétaire aux frais, mais il doit en général s'attendre à un refus. Les travaux d'embellissement ou de personnalisation seront donc à la charge du locataire.
Cette obligation de délivrance impose donc au propriétaire du logement de refaire, avant l'entrée dans les lieux du locataire, les peintures qui seraient en mauvais état. A défaut, le propriétaire ne respecterait pas son obligation légale et le locataire pourrait le lui imposer.
Travaux nécessaires au maintien en l'état et à l'entretien normal du logement (volets défectueux, robinetterie vétuste...) Travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement (isolation, chaudière performante...) Travaux pour respecter les critères d'un logement décent.
…mais la peinture incombe au propriétaire du logement !
En effet, la loi distingue l'entretien courant, qui incombe donc au locataire, et l'entretien de l'ensemble du bien.
Qu'est-ce qu'est l'usure normale d'un logement ? L'usure normale d'un logement correspond à la survenance de détériorations inévitables qui se produisent à la suite d'un usage normal prolongé. Ces détériorations d'usure normale surviennent donc uniquement au fil des années d'utilisation.
Sachez que le propriétaire ne peut pas vous obliger à repeindre des murs dont vous auriez changé la couleur. En effet, si la loi oblige le locataire à maintenir les murs en bon état, leurs travaux de rénovation liés à la vétusté sont à la charge du propriétaire.
On considère alors que le taux d'usure “naturelle” après 5 ans, selon la grille choisie, s'élève à 0% la première année et 4×15% ensuite soit une usure totale de 60%. Si le coût total pour refaire les peintures est chiffré à 1500 euros, le coût restant à la charge du locataire sera alors de 1500 – 60% = 600 euros.
Les travaux de peinture seront donc à la charge du propriétaire bailleur. Par exemple : un logement est loué à un locataire avec des peintures refaites à neuf et que le locataire quitte le logement 10 ans plus tard, les travaux de peintures liés aux années passées seront totalement à la charge du propriétaire bailleur.
La peinture possède une bonne durabilité, en moyenne de 10 ans, mais généralement elle est rénovée bien avant cette durée pour des questions de décoration. Cependant, si vous souhaitez conserver la teinte, la qualité et les finitions impeccables de la peinture, il convient d'en prendre soin.
Le locataire a le droit d'aménager librement le logement qu'il occupe (changement de moquette, rafraîchissement des peintures murales...). Cependant, il ne peut pas faire de gros travaux de transformation du local ou de ses équipements sans l'accord écrit du propriétaire.
La réparation ou le remplacement d'un mécanisme de chasse d'eau est forcément à la charge du locataire, sauf si celui-ci arrive à démontrer que c'est la vétusté de l'équipement qui a créé la panne, et que la réparation est donc à la charge du bailleur.
Les taxes locatives : taxe de balayage et ordures ménagères. Les produits consommables : eau, électricité, produit d'entretien et d'hygiène, ampoules... Les dépenses d'entretien et les menues réparations des parties communes (la maintenace de l'ascenceur est partagée entre le propriétaire et le locataire).
Les dépenses de travaux
En conséquence, les dépenses que vous engagez dans le but de rendre le logement décent sont des charges non récupérables. Les gros travaux effectués sur le logement (la réfection du plancher, par exemple) ou sur la copropriété (ravalement de façade, changement de la toiture, dératisation…)
L'entretien courant de la chasse d'eau et le remplacement occasionnel du flotteur relèvent de la responsabilité du locataire. Lorsque le remplacement complet du mécanisme est nécessaire du fait de sa vétusté manifeste, en revanche, la charge en revient au propriétaire.
Le chauffage (chaudière, chauffe-eau, ballon d'eau chaude)
À la charge du propriétaire : remplacement de la chaudière, du chauffe-eau et du ballon d'ECS (sauf en cas de mauvaise utilisation ou du manque d'entretien de la part du locataire), détartrage d'un chauffe-eau électrique.
Eau nécessaire à l'entretien courant des parties communes, y compris la station d'épuration. Eau nécessaire à l'entretien courant des espaces extérieurs. Produits nécessaires à l'exploitation, à l'entretien et au traitement de l'eau. Fourniture d'énergie quelle que soit sa nature.
Les taxes du propriétaire occupant
Les propriétaires qui vivent dans leur logement doivent s'acquitter des impôts locaux : la taxe d'habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe (ou redevance) d'enlèvement des ordures ménagères.
Le prix d'une peinture intérieure pour une pièce de 30 m² en moyenne, murs et plafonds compris, se situe entre 700 € et 2 110 € TTC. Le tarif d'une peinture pour intérieur pour deux pièces d'une superficie de 60 m² en moyenne, murs et plafonds compris, est estimé entre 1 100 € et 3 300 € TTC.
Retenues. Une retenue est une somme que le propriétaire peut garder. Cette somme peut correspondre à un montant restant dû par le locataire au propriétaire. Par exemple, il peut s'agir d'un impayé de loyers ou de charges, de frais liés à des dégradations ou à des travaux locatifs non faits.
En fin de bail, le sort de ces constructions et améliorations effectuées par le locataire au cours du bail est réglé par les clauses du bail. Faute de clause contractuelle, ce sont les dispositions du Code civil qui s'appliquent.
Quelle est l'usure normale d'un logement ? On parle d'usure naturelle dans le cas de détériorations inévitables, qui surviennent au fil des ans. Il s'agit de changements tout simplement dus au temps, à la vétusté ou à l'usage normal d'un logement.
Les dommages causés par la vétusté : État d'usure ou de détérioration résultant du temps ou de l'usage normal des matériaux et éléments d'équipement dont est constitué le logement sont à la charge du propriétaire, même si les réparations nécessaires figurent sur la liste des réparations locatives.