Le terme fut utilisé pour la première fois par John B. Watson en 1913 dans un article portant sur la nécessité d'observer des comportements pour pouvoir les étudier : Psychology as the behaviorist views it.
1Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
Burrhus Skinner à Harvard en 1950. La branche expérimentale du comportementalisme naît formellement en 1938 avec la publication de l'ouvrage de Burrhus F. Skinner : The behavior of organisms (Le comportement des organismes). L'ouvrage résume les travaux menés en laboratoire entre 1930 et 1937.
Selon Watson, le béhaviorisme est l'idée que l'esprit ne peut pas être observé directement et qu'il faut donc se concentrer sur la mesure des comportements qui peuvent être observés directement. Cette vision du behaviorisme découle du rejet de l'étude de la conscience, qu'il pense être subjective et non scientifique.
Sa contribution théorique majeure en psychologie est le concept de conditionnement opérant, qu'il distingue du conditionnement classique pavlovien ou conditionnement répondant.
« Une science du comportement adéquate doit prendre en considération les événements qui ont lieu à l'intérieur de la peau de l'organisme, non au titre de médiateurs physiologiques du comportement, mais comme une partie du comportement lui-même...
Le behaviorisme vient de la tradition anglo-saxonne de la philosophie empiriste. Ses ancêtres sont : John Locke, David Hume. Il se développe aux États-Unis entre le début du XXe siècle et les années 1960. Ses principaux penseurs sont Pavlov, Watson, Guthrie, Skinner et Gagné.
apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Le béhaviorisme et le conditionnement des comportements
Son père fondateur, John Broadus Watson (1878-1958), soucieux de situer la psychologie en tant que science, préconise que les travaux des psychologues doivent être consacrés à l'étude scientifique du comportement.
Jérôme Bruner et l'innovation pédagogique
Dix ans d'expérimentation pédagogique m'ont convaincue qu'une réponse prometteuse est celle de la psychologie cognitiviste. Un de ses pères fondateurs est le psychologue américain Jérôme Bruner.
Ignorer le rôle des processus mentaux internes – L'une des principales critiques du behaviorisme est qu'il ignore le rôle des processus mentaux internes tels que les pensées, les sentiments et les émotions dans l'élaboration du comportement.
Pour la psychologie behavioriste, le seul objet d'étude est le comportement, et non la conscience. On ne peut donc parler que des phénomènes observables. Le principal promoteur de ce courant est l'Américain J. Watson.
Le behaviorisme part du principe que l'acquisition des connaissances s'effectue par paliers successifs. Le passage d'un niveau de connaissance à un autre s'opère par des renforcements positifs (récompenses) pour que l'apprenant atteignent les comportements attendus et donne les réponses attendues.
Watson ou James Watson selon les romans) est un personnage de fiction créé par l'écrivain Arthur Conan Doyle. Watson est le meilleur ami du détective Sherlock Holmes et narrateur de presque toutes ses aventures, dans lesquelles il joue le plus souvent un rôle actif.
On utilise souvent la métaphore de la « boîte noire » pour désigner ces fameuses représentations et mécanismes cognitifs, sans se risquer à plus de précision, et ce pour une raison simple : observer ce que l'on dit inobservable pose évidemment un sérieux problème.
Principales critiques de la théorie du béhaviorisme
Certains trouvent que le behaviorisme est trop unidimensionnel pour vraiment comprendre le comportement. Par exemple, le conditionnement ne rend compte que de l'impact des stimuli externes sur le comportement, et ne prend pas en compte les processus internes.
Le cognitivisme naît autour des années 60 en réaction au behaviorisme. Au lieu de devoir assimiler des comportements observables, l'apprenant doit désormais prendre conscience qu'il fait appel à des schémas mentaux lorsqu'il acquiert un savoir (Bibeau, 2007).
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Le terme du « behaviorisme » a été créé en 1913 par le psychologue américain John Watson à partir du mot « behavior » (comportement). Ce modèle formule le postulat que tout être vivant est ainsi conditionné, modelé et façonné par l'environnement, le contexte, le milieu dans lequel il évolue.
Une préoccupation primordiale du behaviorisme était et demeure de fonder une discipline scientifique sui generis, se donnant pour objet le comportement, partageant ses grandes règles méthodologiques avec les autres sciences, mais décidée à ne pas éluder ses problèmes propres tantôt en se hissant dans les modèles ...
Le béhaviorisme classique et opérant
Le conditionnement classique de Pavlov et le conditionnement opérant de Skinner constituent les deux piliers du béhaviorisme.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
a) La loi de l'effet par la motivation (Thorndike) : La motivation joue ici le rôle de renforcement positif, l'individu étant récompensé par l'atteinte de son but ou la satisfaction de son besoin conditionnées par sa réussite. Elle combine ses effets avec la loi de récence.