La règle de morale a pour but de nous dire ce qui est juste, et aussi ce qui doit être fait par chacun de nous au-delà de la justice, sur le terrain de la charité. La règle de droit, elle, a pour but à la fois d'obliger à respecter ce qui est juste, sans pouvoir dépasser la justice, et de nous donner la sécurité.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
Définition. Le terme de « morale » vient du latin mores qui signifie « mœurs ». Elle désigne un ensemble de normes et de règles relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. En philosophie, la morale tente de définir quelle est la finalité de l'action humaine pour en déduire des conduites à tenir.
La règle morale tend à rendre l'homme meilleur en tant qu'individu : elle vise son perfectionnement et poursuit donc une finalité individuelle. La règle de droit vise à réguler la vie sociale[4], à assurer la paix dans les relations entre les hommes vivant en société.
On voit très bien le principe : Dieu a une volonté qui prend la forme de lois ordonnées au bien ; il revient aux hommes de vouloir ce que Dieu veut. Autrement dit de vouloir ce même bien, d'obéir à ces mêmes lois divines. L'obéissance est comprise comme un consentement raisonnable.
dispositions à bien agir à l'égard de soi-même ou à l'égard des autres, dans la communauté humaine.
Elle permet alors de juger nos actions et celles d'autrui. En effet, la morale est là pour réguler nos comportements pour certains en valorisant certains comportements et en considérant que certains sont des actes mauvais à ne pas commettre.
Les Deux Sources de la morale et de la religion ont un seul objet : la religion dynamique, la matière qu'elle convertit dans son effort et la manière dont elle fait apparaître de nouvelles obligations.
La morale résulte de la conscience individuelle, elle se rapporte à la personne, à l'individu. Le droit se rapporte au bien commun, il a pour objet d'organiser la vie en société en fixant des règles communes7. La source de la règle morale est dans l'intériorité personnelle.
En droit français, une personne morale est un groupement doté de la personnalité juridique. Généralement une personne morale se compose d'un groupe de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun. Ce groupe peut aussi réunir des personnes physiques et des personnes morales.
Ce qui constitue une leçon de morale. ➙ apologue, maxime, moralité.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
(Celui) qui se plaît à moraliser, à donner des leçons de morale. Synon. moralisateur. C'est un grand moraliseur, un moraliseur éternel (Ac.).
Morale de la fable Le Loup et l'Agneau : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » La morale se situe au début de la fable. Jean de La Fontaine dresse ici une critique cinglante de sa société. Il critique la justice comme symbole de la violence et de la force.
La morale, c ' est faire la différrence entre ce qui est bien et mal, ce qui est bon et mauvais pour autrui et pour soi. C ' est ce que l ' on peut également appeller « être de bonne conduite, vie et mœurs » , comme sur le certificat du même nom.
→ Être moral : bien agir, mais que signifie bien agir ? En un sens plus précis, la morale désigne l'ensemble des théories de l'action humaine visant à déterminer quels doivent être les moyens et les fins de nos actions. Autrement dit, il s'agit de savoir comment bien agir.
Mais leur validité respective est interne à chacun des systèmes concernés. Une norme n'est pas juridique parce qu'elle est valide moralement ou religieusement, mais seulement parce qu'une autre norme juridique lui confère sa validité.
Les deux termes désignent ce qui a trait aux moeurs, au caractère, aux attitudes humaines en général et, en particulier, aux règles de conduite et à leur justification.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire. 4. Conclusion, en forme de morale, d'une fable, d'un récit.
La religion, en tant que doctrine transcendante, inculque les valeurs morales aux hommes. L'époque des Lumières, à travers l'humanisme, réfute cette idée en la renversant : c'est l'homme qui établit les règles morales. L'homme, ainsi affranchi de Dieu, doit créer ses propres règles morales et les rendre universelles.
Au contraire, « la morale ouverte est l'appel du Héros, de l'homme supérieur, du saint ou du mystique », soulevé par « l'élan vital même et qui tâche d'entraîner les autres hommes à sa suite. Tels furent Socrate, Jésus-Christ surtout et les saints du christianisme.
Socrate, père de la philosophie morale !
La conscience morale d'un enfant se développe petit à petit à mesure qu'il observe la réaction des adultes aux gestes qu'il pose. Cette conscience s'installe aussi en même temps qu'il développe ses habiletés sociales et qu'il apprend à tenir compte de ce que les autres ressentent.
Le problème moral consiste à trouver, à inventer et à se donner une direction de l'action imposée par la volonté se donnant des règles dans la représentation.