La structure psychotique décompenserait sur un mode psychotique : délire et hallucination. La structure névrotique décompenserait, quant à elle, selon les symptômes décrits dans les différentes névroses : angoisse, symptômes hystériques, symptômes obsessionnels, etc.
1En psychologie, le terme « structure » est une façon de désigner l'idée que les parties que l'on peut distinguer dans un ensemble mental — par exemple, une conduite, une expérience consciente, une communication — sont dans des relations définies.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Structure psychique
Selon Jean Bergeret, dans sa théorie structuraliste, il n'existe que deux structures psychiques stables : la structure névrotique et la structure psychotique. La troisième structure, "état-limite", étant plus instable (astructuration).
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.
Le trouble psychotique bref
Le patient présente des idées délirantes et/ou des hallucinations. Habituellement la personne retrouve son fonctionnement antérieur habituel après l'épisode psychotique. Il peut toutefois arriver que l'épisode évolue vers une schizophrénie.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La décompensation psychique correspond à la phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne. Dans le cas d'une rechute, la décompensation fait référence à la phase de réapparition des symptômes. La décompensation peut être de type psychotique, maniaque, anxieuse, dépressive, alcoolique….
Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…) dont il reconnaît le caractère pathologique.
Les psychoses sont causées par un dysfonctionnement du cerveau. Différentes pathologies peuvent être en cause, comme une psychose d'origine toxique, la schizophrénie, un trouble bipolaire, un trouble délirant.
Un épisode psychotique se soigne. Il est même possible d'en guérir. Le traitement doit pour cela être adapté aux symptômes et aux causes de la psychose. Il combine généralement médicaments et psychothérapie.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
C'est l'organisation dynamique des différents aspects psychiques et physiologiques de la personne. (Volonté, intelect, affectif). Cette personnalité s'organise selon une structure, psychotique ou névrotique. C'est l'ensemble des traits de la personnalité, observables à l'extérieur.
Une structure de personnalité adaptée est celle qui nous permet de trouver l'équilibre entre soi et les autres, résultant en une humeur et une énergie positives et stables.
Comment apporter de l'aide? Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
Les données probantes sont limitées en ce qui concerne le traitement pharmacologique le plus efficace de la dépression psychotique : monothérapie avec un antidépresseur, monothérapie avec un antipsychotique, un autre traitement (par exemple la mifépristone), ou association d'un antidépresseur et d'un antipsychotique.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
Définition : qu'est-ce que la décompensation psychotique ? La décompensation est la rupture de l'équilibre que l'organisme a trouvé pendant une certaine période pour faire face à une maladie ou à un trouble quelconque. Elle survient souvent brutalement et peut concerner aussi les troubles psychiatriques.
Le mot borderline veut dire « à la limite ». Il a été utilisé car le trouble était, à l'origine, considéré comme « à la limite » entre la névrose et la psychose. On sait maintenant que c'est une maladie clairement définie. Vous entendrez aussi parler d'état limite.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.