Si une dose d'insuline donnée se situe entre 15 et 25 unités, ajuster cette dose par 2 unités à la fois. Si une dose d'insuline donnée se situe entre 25 et 35 unités, ajuster cette dose par 3 unités à la fois. Si une dose d'insuline donnée est plus de 35 unités, ajuster cette dose par au plus 4 unités à la fois.
Il s'exprime ainsi : 1 unité d'insuline/X grammes de glucides. Par exemple, un ratio de 1/10 signifie que 1 unité d'insuline équivaut à une consommation de 10 grammes de glucides.
Si l'hypoglycémie comme l'hyperglycémie sont inexpliquées par l'alimentation, les activités sportives, le stress, ou encore la maladie, il devient alors important de s'interroger sur les doses d'insuline en les adaptant ou en les corrigeant. Cette décision doit être prise pendant un temps de réflexion.
On commence à parler de diabète à partir de 1,26 g/l. Pour affirmer le diagnostic, ce taux doit donc être supérieur ou égal à 1,26 gramme par litre à jeun, lors de deux prises de sang faites à quelques semaines d'intervalle.
L'eau, cette alliée de toujours
L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Voici quelques causes de l'hypoglycémie nocturne: Une dose d'insuline trop élevée au coucher. Un problème relié à votre technique d'injection de l'insuline. Une consommation de glucides plus faible qu'à l'habitude au souper ou durant la soirée.
Si vous vous injectez de l'insuline plus de trois fois par jour, alors il est important de changer vos sites d'injections. Le fait de s'injecter la plupart du temps au même endroit peut causer une hypertrophie (durcissement de la peau).
Toute hypoglycémie qui survient plus de 4 heures après une injection de rapide (en dehors de la présence de sulfamides ou de glinide) est due à l'insuline lente, sauf activité physique inhabituelle, la dose d'insuline lente doit alors être immédiatement diminuée.
Que faire en cas d'hyperglycémie avec cétose ? Corriger l'hyperglycémie : faire une injection supplémentaire d'insuline rapide. Si c'est l'heure d'une injection d'insuline, faire l'injection comme d'habitude et ajouter un supplément d'insuline d'action rapide en cas de signes d'alarme (soif, besoin fréquent d'uriner).
L'insuline lente du soir agit pendant la soirée et surtout la nuit jusqu'au réveil. Pour trouver la dose d'insuline lente du soir, regardez la glycémie du réveil. Si elle est trop élevée plusieurs jours de suite, c'est que vous n'avez pas assez d'insuline lente le soir.
Alors que l'insuline rapide doit en principe être injectée 45 à 30 minutes avant le début du repas – ce qui n'est pas facile à respecter dans la vie quotidienne, l'analogue rapide doit être injecté au début du repas («piquer-manger»), pratique plus simple et plus naturelle.
La concentration de l'insuline s'exprime en unités par cc (1 cc = 1 millilitre). Au Canada, la majorité des insulines ont la même concentration, soit 100 unités par cc, mais on en retrouve également avec des concentrations de 200, 300 et 500 unités par cc.
Les effets toxiques de l'insuline sont liés au fait que l'administration de cette hormone entraîne une hypoglycémie profonde et prolongée, conduisant à un coma hypoglycémique provoquant des dommages neurologiques irréversibles pouvant être mortels, si la victime ne reçoit pas des soins intensifs.
Purgez votre stylo avant chaque injection.
Purger votre stylo signifie chasser de l'aiguille et de la cartouche l'air qui peut s'accumuler durant l'utilisation normale du stylo, et permettre ainsi de s'assurer que le stylo fonctionne correctement.
Le traitement par insuline est associé à deux effets secondaires importants et fréquents : l'hypoglycémie et la prise de poids. La prise de poids est en contradiction avec l'effet central de l'insuline qui résulte en une diminution de la prise alimentaire, comme la leptine.
Comment savoir quand l'insulinothérapie est nécessaire ? La Haute Autorité de Santé a des recommandations assez claires : si un patient prend déjà deux ou trois médicaments et que son hémoglobine glyquée (HbA1c) dépasse la valeur cible de plus de 1%, il faut passer à l'insuline.
Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1). Les changements rapides de niveau de glucose pendant la nuit peuvent provoquer des réveils nocturnes, facteurs d'insomnie.
A quelle distance du repas ? Il n'y a pas de consensus précisant l'objectif de la glycémie postprandiale, ni même à quel délai du début du repas elle doit être réalisée. Les recommandations américaines donnent une valeur maximale de 1,80 g/L au pic glycémique, soit entre 1 et 2 heures2.
Les objectifs glycémiques chez le sujet âgé (à partir de 65 ans) en bonne santé, visent une glycémie à jeun entre 0,90 et 1,26 g/L et une HbA1c entre 6,5 et 7,5 %.
Préférez, par exemple, le pain complet, de campagne, aux céréales, pain bis, les biscottes au blé complet… à la baguette de pain blanche qui augmente rapidement la glycémie !
Le diabète et l'apéritif
Pour ménager votre diabète pendant l'apéritif (surtout si la soirée ne fait que commencer…), vous pouvez par exemple opter pour des légumes crus accompagnés d'une sauce légère au yaourt ou encore pour des en-cas sans glucides (noix et amandes, dés de fromage, olives…)
19 mai 2005 – La consommation de caféine - à une dose équivalant à deux ou trois tasses de café par jour – augmenterait de 33 % à 37 % la résistance à l'insuline, un facteur de risque pouvant mener au diabète de type II.