"Madame Bovary" raconte l'histoire d'Emma Bovary, une jeune femme romantique et insatisfaite de sa vie de province. Mariée à Charles Bovary, un médecin sans envergure, Emma rêve d'une vie passionnée et excitante.
Emma est une victime, dans le sens où elle est prisonnière d'elle-même, de ses rêves. Elle se voit autrement que ce qu'elle est, ce qui a d'ailleurs donné naissance au mot "bovarysme".
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Pourtant, Mme Bovary, c'est un peu elle. Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Romantisme : Enfin, Madame Bovary est aussi et surtout une critique du romantisme. Cette idéologie qui pousse l'héroïne à vouloir suivre aveuglement ses désirs, avec l'intime conviction que ceux-ci la mèneront au bonheur.
Cet échec est dû à l'énorme décalage qui existe entre le grand amour passionné qu'a toujours rêvé Emma et celui qu'elle a trouvé en Charles Bovary, son mari. De ce fait, il apparaît une incompatibilité d'humeur au sein du couple, car les attentes romantiques de l'héroïne sont radicalement faussées.
Il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature française. L'histoire est celle de l'épouse d'un médecin de province, Emma Bovary, qui lie des relations adultères et vit au-dessus de ses moyens, essayant ainsi d'éviter l'ennui, la banalité et la médiocrité de la vie provinciale.
Charles soigne le père Rouault, propriétaire de la ferme des Bertaux, qui s'est cassé la jambe, et il y rencontre pour la première fois Emma, femme séduisante, fragile et rêveuse : « le front contre la fenêtre et qui regardait dans le jardin4 ».
Yonville est le petit bourg fictif de Normandie où vit, dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857), Emma Bovary avec son mari, Charles Bovary. L'écrivain se serait inspiré du village de Ry, situé dans le département de la Seine-Maritime.
Madame Bovary est véritablement une lecture exigeante. Non pas qu'il s'agisse d'un roman difficile à lire, bien au contraire : la langue de Flaubert coule comme un joli petit torrent de montagne, limpide, alerte et froid. C'est d'ailleurs cette apparente accessibilité qui rend Madame Bovary si exigeant selon moi.
Rodolphe Boulanger : Il est le premier amant d'Emma et représente un reliquat du libertinage : il se joue d'Emma du début à la fin, incarnant l'amour charnel.
Félicité est plutôt une figure de « paysanne empaysannée » et c'est Madame Aubain qui va lui apprendre les rudiments des tâches domestiques (le récit précise qu'elle ne sait rien faire - ou si peu - à son arrivée chez sa maîtresse) et la vie à Pont-l'Evêque lui donner un peu d'éducation et d'urbanité.
Le dernier rire n'est plus celui de l'ironie, mais bien l'expression du tragique terrifiant. L'Aveugle est l'allégorie du destin, de la fatalité. Son expression hideuse, son irruption presque surnaturelle, son infirmité en font un personnage de la tragédie antique ; il évoque Tirésias, le voyant aveugle.
Ce qu'il faut retenir sur Madame Bovary
Contexte historique : le XIXe siècle. Flaubert livre son regard sur son époque et ses contemporains. Principaux thèmes : la vie rurale de province, l'amour, les illusions, la frustration, la condition féminine et, en filigrane, les pouvoirs de la littérature.
La Province, à laquelle Balzac consacre, avant Flaubert, une partie de la Comédie Humaine, apparaît dans Madame Bovary comme le « sujet » du roman, presque autant que le personnage éponyme. En effet, si Flaubert titre le roman du nom marital d'Emma, il le sous-titre « Moeurs de la Province ».
Madame Bovary raconte l'histoire de la femme d'un médecin qui noue des relations adultères pour tromper l'ennui et la médiocrité de la vie provinciale. Dès sa parution, le roman, considéré comme immoral, est attaqué par le procureur de la République et fait un tollé.
Après le suicide de sa femme, Charles est effondré en découvrant dans un tiroir les lettres qui prouvent la liaison de celle-ci avec Léon : inconsolable de la perte d'Emma, il se laisse mourir de chagrin, acquérant enfin, trop tard, le statut de héros romantique.
À ses yeux, malgré les souffrances de madame Bovary, le roman était immoral, car l'héroïne « meurt dans tout le prestige de sa jeunesse et de sa beauté », sans que personne ait pu « lui faire courber la tête ».
Le titre Un cœur simple est directement lié au personnage principal de la nouvelle : Félicité ; il désigne indiscutablement le cœur de Félicité qui n'a jamais eu de vraies histoires d'amour donc on dirait qu'elle réprime ses sentiments ; en plus, il nous renvoie au style de vie simple du personnage.
Gustave Flaubert s'inscrit dans le courant du réalisme. Il connaît très bien le romantisme pour avoir lu des œuvres de ce mouvement littéraire quand il était adolescent, dans les années 1830.
Madame Aubain : La patronne de Félicité, veuve de petite fortune et mère de deux enfants, est décrite comme une femme froide et hautaine, très attachée au respect des classes sociales. Elle se rapprochera brièvement de Félicité après la mort de sa fille.
Félicité est la servante de Madame Aubain, bourgeoise endettée et mère de deux enfants, qui a emménagé dans une maison de Pont-l'Évêque. Félicité est entrée au service de Madame Aubain à l'âge de dix-huit ans suite à une déception amoureuse.
Il est donc très vraisemblable que le séjour de Mme Bovary mère a Tostes se situe durant le Carême de 1840 ; la visite du père Rouault à sa fille est de la même année : il importe peu que, datée de la fin février, elle soit rapportée après celle de la mère Bovary, qui lui est postérieure.
Charles est démuni devant l'agonie de sa femme. M. Homais fait appel au docteur Canivet qui constate que l'empoisonnement est irréversible. L'abbé Bournisien vient la bénir, puis Emma meurt dans « un rire atroce, frénétique, désespéré ».
Parce-que le livre pose, bien avant les philosophes de l'absurde et l'existentialisme, la question de l'ennui, de la vacuité de l'existence, de la recherche de sens, de l'oppression sociale, de l'enfermement dans son propre esprit …