Il s'agit du « travail de l'esprit sur lui-même » qui commence au moment où, en quelque sorte, on relève les yeux. Ainsi définie, la lecture silencieuse n'est pas une conversation15 – ni avec l'auteur, ni avec soi-même – mais plutôt une « incitation », une « intervention », une « impulsion ».
En lisant un texte à voix haute ou en entendant un texte lu par un autre, l'enfant enrichit son vocabulaire. La lecture vocale fait appel à deux types de mémoires, celle visuelle et celle auditive. Cette association favorise l'apprentissage de l'enfant, qui retient alors les mots nouveaux ou complexes plus facilement.
Dans un premier temps lisez doucement en faisant 2 sauts par lignes. Essayez de regarder chaque groupe de mots sans les prononcer dans votre tête. Puis progressivement augmentez la vitesse des sauts. Vous verrez qu'il est plus facile de lire sans subvocaliser lorsque vous lisez assez vite.
Il faut manier un juste équilibre entre le lu et le parler. Le texte doit être entouré, contextualisé, conté aux auditeurs. La lecture impose aussi un certain dépouillement. C'est le texte qui ouvre la porte de l'imaginaire, non le décor qui le perd.
Stratégies de décodage et de fluidité Pour devenir un bon lecteur il faut commencer par décoder des images, puis des premières lettres, puis des sons. Pour donner place à la fluidité, le décodage doit être de plus en plus automatique. De là l'importance d'exposer les enfants aux mots usuels et fréquents.
Avant de commencer à lire à voix haute, donne le nom de l'auteur et le titre de ton livre, et résume-le brièvement, afin que le public resitue le contexte de l'histoire avant de t'écouter. Bien choisir son texte : on lit mieux un texte si on l'aime.
1 heure. 100 pages A4 arial 12 ; marges 2,5 ; interligne simple: env. 2 heures.
lire chaque chapitre 2 fois avant de passer au suivant : d'abord une lecture rapide, puis une lecture approfondie plus classique ; ne pas hésiter à faire régulièrement des pauses et réfléchir : pour bien comprendre ce qui est dit et pour réfléchir à un cas concret ; prendre des notes au fur et à mesure.
L'histoire de la lecture remonte à l'invention de l'écriture au cours du IVe millénaire avant notre ère. Bien que la lecture de textes imprimés soit aujourd'hui un moyen important d'accès à l'information pour la population en général, cela n'a pas toujours été le cas.
BIBLIOPHILE : Définition de BIBLIOPHILE.
La fluidité en lecture se manifeste par la capacité de l'élève à lire un texte suivi avec exactitude, rapidité et expression (Kuhn et Stahl, 2003 et Giasson, 2011).
Le principe est simple. Il vous suffit de choisir un texte court, entre 50 et 200 mots, et de le lire à voix haute, en suivant les mots avec votre doigt. Après votre lecture, n'hésitez pas à expliquer à votre enfant les mots qu'il ne connait pas ou qu'il n'a pas compris, ainsi que le sens du texte.
« La dyslexie est le trouble d'apprentissage de la lecture. Elle se caractérise par des difficultés importantes à identifier des mots écrits avec précision et fluidité et par des faiblesses marquées en orthographe. La dyslexie est donc systématiquement associée à la dysorthographie ».
Personnellement, je leur ai appris les sons des voyelles en premier, puis les consonnes. Petite remarque avant de continuer : il est important, même très important, d'enrichir le vocabulaire de l'enfant dès le plus jeune âge. Cela facilitera beaucoup son apprentissage des sons.
Pendant un entretien : Se focaliser sur son rythme et son débit de parole, penser à sa position : Ouvrir le thorax et mettre les épaules en arrière, se tenir droit, respirer lentement. Porter son attention sur le contact avec le sol dans ses chaussures.
Vous lisez ce texte et il est plus que probable que vous vous entendiez le lire dans votre tête. Ce phénomène porte un nom: inner speech, traduit en français par parole intérieure.