Faites-le de façon claire et paisible, en lui parlant « au je », et en évitant de l'accuser de quoi que ce soit. Gardez toujours en tête qu'il aime ses parents et tentez de trouver un terrain d'entente raisonnable pour tous. Soyez patiente et conservez votre calme. Rien ne se règle dans l'adversité.
De la même manière, vous avez peut-être du mal à supporter vos beaux-parents du fait qu'ils critiquent sans cesse votre manière d'éduquer vos enfants. Ils vous trouvent trop laxiste, ou au contraire trop stricte, ou pire encore, ils vous contredisent devant vos bambins et vous décrédibilisent devant eux.
Parlez avec votre partenaire
Si quelque chose lié à ses parents vous gêne, le mieux est d'en parler avec votre partenaire de vie, toujours avec respect et délicatesse. De cette manière, vous pourrez tous deux débattre et arriver à un accord ou solutionner les problèmes avant qu'ils ne deviennent trop importants.
Plus vous discutez ou vous opposez, plus vous alimentez un conflit présent ou sous-jacent. Il faut s'imposer, imposer ses choix, et prendre ses distances si besoin. Ne culpabilisez pas de ne pas prendre tous ses appels, ni de ne pas assister à toutes les réunions familiales. Surtout si elles vous pèsent.
Les conflits naissent parce que les deux parties sentent une certaine invasion de leur territoire. Une belle-mère est souvent incapable de partager avec une autre personne le fils qu'elle a élevé pendant 20 ans et qui sent que quelqu'un essaie de prendre sa place.
Travaillez différentes expressions feintes devant un miroir, jusqu'à les imiter parfaitement : compassion, admiration, tristesse, stupéfaction et la plus importante : l'innocence. En règle générale, soyez aussi fourbe, péremptoire, faux-cul et odieuse qu'elle, mais pas en présence d'éventuels témoins.
Si vous êtes dans cette situation, la première chose à faire est de discuter ouvertement avec votre conjoint. Même s'il est incapable de faire face frontalement à sa famille, il faut qu'il comprenne que cela met en péril votre couple, que vous avez besoin qu'il soit là pour vous et qu'il vous faut agir.
Ses remarques et comportements vous mettent mal à l'aise. En sa présence, vous êtes toujours sur le qui-vive, de peur de commettre un impair. Mais depuis quelque temps, la situation s'est aggravée : votre fils vous appelle peu ou vient moins souvent vous voir, il prend davantage position contre vous…
« Dès le début, il est important de fixer des limites à sa belle-famille, nous avertit Élisabeth Couzon, psychologue clinicienne. Il ne faut pas avoir peur de mettre un cadre autour de ces relations qui peuvent rapidement devenir toxiques : osez affirmer vos besoins, ne vous sacrifiez pas.
Une des premières causes des difficultés à vivre dans les familles recomposées est le nombre exponentiel de variables par rapport à une famille « traditionnelle ». Cela ne veut pas dire que cela ne peut pas bien fonctionner, ou que les membres d'un foyer recomposé ne peuvent pas être heureux.
Quelles distances garder avec sa belle-famille ? La distance que vous gardez avec vos beaux-parents, et notamment le fait d'employer le tutoiement ou vouvoiement, est à jauger selon votre ressenti. N'hésitez pas à en parler avec eux : pour être plus à l'aise, le mieux est souvent de leur poser directement la question.
Une belle-mère manipulatrice narcissique utilise essentiellement la violence psychologique pour contrôler sa belle-fille qui est une victime. Elle va donc vous contrôler, vous rabaisser publiquement et littéralement vous casser mais jamais en présence de son fils et donc votre mari.
Donner clairement la priorité à son partenaire par rapport à sa famille. C'est le principe clef pour une relation harmonieuse avec la belle-famille : chaque partenaire doit donner la priorité à son conjoint par rapport à ses parents et sa famille. En réalité, le problème ne vient souvent pas de la belle-famille.
Lorsque les beaux-parents s'en mêlent, rappelle-toi qu'ils ne désirent que le meilleur pour ton enfant. Il ne faut pas accepter cette ingérence, mais chercher plutôt la discussion lors d'un moment de calme. Fais preuve de compréhension et montre leur que chaque parent a le droit à l'erreur dans l'éducation.
Érigez des règles claires afin d'éviter que les beaux-parents ne deviennent trop envahissants, quitte à les froisser un peu. Il faut qu'ils apprennent à ne pas s'immiscer dans vos affaires. Souvent, une bonne discussion marquée par le respect s'impose.
Expliquez votre point de vue et vos limites à votre belle-famille. Faites savoir à vos beaux-parents que vous cessez tout contact avec eux et donnez les raisons de votre décision. Gardez la conversation courte et tenez-vous-en aux faits. Évitez de vous quereller.
Votre présence peut également être un sujet de discorde. Essayez de ne pas trop passer chez votre enfant à l'improviste, même si c'est pour déposer un repas, un cadeau ou proposer votre aide. Si on a besoin de vous, on vous le fera savoir, dans le cas contraire ne soyez pas offusqué(e).
Ne pas supporter sa belle-fille ou son gendre est souvent dû au fait qu'on les considère inconsciemment comme des rivaux ou des concurrents alors qu'en matière de relations beaux-parents/beaux-enfants, il ne s'agit pas du tout de ce registre là.
Souriez, soyez amical sans être trop hypocrite, mais rappelez-vous que c'est de votre devoir de partager avec eux, comme le fait votre partenaire avec votre famille, donc faites que tout se passe bien.
Rien ne doit rester en suspens, au risque d'empirer les choses rapidement. Seulement, il est important que cela soit fait avec respect et tact. Ces relations sont très souvent conflictuelles par définition. Il vaut donc mieux faire en sorte de parler calmement et poliment pour éviter les tensions.
On est plus proche de sa propre mère que de sa belle-mère, sauf cas rare. Mais il faut faire un effort pour lui donner une place, maintenir un équilibre entre les deux grand-mères pour éviter d'éventuelles jalousies entre elles. On peut essayer de la solliciter un peu pour lui montrer qu'elle a une place.
Il faut du temps pour prendre suffisamment de recul et peser le pour et le contre. Essayez au mieux d'arriver à garder de bonnes relations avec vos deux familles car vos enfants ont besoin aussi de cet héritage, de connaître les personnes qui font partie de son histoire et de celle de ses parents.